Top 14. Stade Français. En pleine bourre, le Top 6 en ligne de mire, quel a été le match déclic ?
Le Stade Français s'est imposé à Toulouse
Le Stade Français semble retrouver des couleurs depuis quelques semaines en Top 14 après un début de saison cataclysmique. Quel a été le match déclic des Parisiens ?

C'est comme si chaque année, il nous faisait le coup. Tel le phœnix, le Stade Français renaît de ses cendres, à chaque fois qu'on le croit mort. Et pour cause, depuis quelque temps, le club de la capitale semble enfin avoir trouvé la bonne formule, après des semaines et des semaines de galère. Aux abonnés absents en première partie de saison et alors que l'on pensait les soldats roses condamnés à lutter pour le maintien, les hommes de Gonzalo Quesada ont su encore une nouvelle fois surprendre leur monde pour amorcer petit à petit leur remontée au classement. S'ils ne sont pour l'heure que huitièmes à sept unités de Toulouse premier barragiste avec qui plus est un match en moins, les Parisiens semblent enfin avoir trouvé une dynamique positive. En témoigne ce dernier match remporté à Toulouse au finish (28-29). Et des phases finales au printemps toujours envisageables, quand on se souvient que les Parisiens ont acquis leur qualification la saison passée à la suite d'une fin de saison folle. De là à nous demander quel a été le match déclic pour la formation de la capitale ? 

RÉSUMÉ VIDÉO. Top 14. Au finish, le Stade Français l’emporte et enfonce Toulouse (28-29) !RÉSUMÉ VIDÉO. Top 14. Au finish, le Stade Français l’emporte et enfonce Toulouse (28-29) !

On ne va pas se mentir, la régularité n'est pas le point fort de ce Stade Français Paris version 2021-2022. Les hommes de Gonzalo Quesada ont sans cesse était contraint de réagir lorsqu'ils se trouvaient dos au mur. On pense à cette victoire bonifiée lors de la réception de Castres en début de saison, réduit à 14 dès la deuxième minute après un carton rouge adressée à Paul Alo-Emile et alors que les Stadistes étaient agglutinés dans les bas fond du classement. Sans oublier ce succès face à Clermont ou encore cette remontée fantastique contre La Rochelle en décembre dernier (25-20). Mais à chaque fois les coéquipiers d'Antoine Burban s'écroulaient le match suivant. À tel point que Quesada ne voulait plus entendre parler de déclic : ''Des déclics, nous en avons déjà eu quelques-uns'', déclarait-il à Rugbyrama après le succès face au Connacht.

Un match fou contre le Connacht

Pourtant, depuis cette victoire face à la Rochelle, on a le sentiment que quelque chose a changé dans cette équipe. Alors certes, les supporters parisiens nous ressortirons cette défaite à Castres, sans une once de jeu pratiquée. Pourtant, dans l'état d'esprit, et face à une équipe qui n'a plus perdu dans son antre depuis bientôt un an et demi, les Parisiens ont répondu au test de caractère et auraient très bien pu l'emporter dans les derniers instants. Bien sûr, entre temps, il y aura ce non-match à Bristol. Logiquement, si l'on devait sortir un match référence, on jetterait donc notre dévolu sur la réception du Connacht pour le compte de l'ultime journée de Champions Cup. Dans l'obligation de s'imposer avec le bonus offensif et avec au minimum 6 points de différence pour se qualifier, les Parisiens se sont rendus la tâche compliquée, suite à ce double carton jaune de Tolu Latu entraînant son exclusion. Menés de 11 points, les soldats roses ont su inverser la tendance dans les derniers instants pour finalement l'emporter sur le gong de.....6 points. Encore une grosse marque de caractère dans cette équipe si certains pouvaient encore en douter.

Résumé Vidéo. La victoire homérique du Stade Français pour la qualification !Résumé Vidéo. La victoire homérique du Stade Français pour la qualification !

Depuis les joueurs de la Capitale ont retrouvé de l'allant, c'est indéniable. En s'imposant d'abord face à Toulon à domicile, en livrant une deuxième période de haut vol. On vous l'accorde, ils ont laissé échapper une victoire à Lyon qui paraissait leur tendre les bras après un premier acte maîtrisé grâce à la botte de Joris Segonds et à son homme providentiel, Waisea Nayacalevu. Certes, les supporters parisiens pourront enrager après ce revers en terre lyonnaise, mais il faudrait être aveugle ou d'une sacrée mauvaise foi pour ne pas entrevoir un réel mieux. Jusqu'à donc ce succès à Toulouse, dans un Classico, il est vrai, légèrement faussé par les doublons. Mais Joris Segonds ne s'y trompait pas au micro de Canal + au coup de sifflet final : ''Battre Toulouse à Toulouse, c'est énorme''. Et pour cause, le Stade Français a mis fin à près de 16 ans de disette sur le sol toulousain. Un regain de forme qui va peut-être permettre au Stade Français de retrouver les sommets. Car si ce n'est pas encore le Paris de la saison dernière, qui marchait sur l'eau pour décrocher une qualification in extremis, force est de constater qu'on ne peut jamais enterrer cette équipe. 

Stade Français. Quand Latu met en difficulté son équipe : ''p**** de merde, j’ai cette p***** de balle''Stade Français. Quand Latu met en difficulté son équipe : ''p**** de merde, j’ai cette p***** de balle''

Non, dans le jeu, on ne peut pas dire que cela soit réellement transcendant. Mais depuis plusieurs semaines, les partenaires de Sekou Macalou font preuve d'un état d'esprit irréprochable, ce qui n'était pas le cas en début de saison. Par exemple, s'imposer à Toulouse après avoir accusé un retard de 11 points aux citrons. Joris Segonds l'affirmait : ''Cette saison, on est souvent menés'', mais les soldats roses parviennent toujours à trouver les ressources mentales pour revenir. Alors imaginez, si tous les joueurs de qualité de cet effectif arrivaient à retrouver leur niveau d'antan. Mais surtout, le club s'appuie sur certaines individualités flamboyantes. Les superlatifs nous manquent par exemple pour décrire les performances de Waisea, qui illumine de sa classe les pelouses de l'Hexagone à chacune de ses sorties. Sûrement l'un des meilleurs centres de la planète ovale, il est forcément indispensable à une équipe, il faut l'avouer, dépendante de son magicien fidjien. Sans oublier le buteur maison Joris Segonds ou l'indispensable Marcos Kremer. Qui plus est, Ngani Laumape semble retrouver la magie qui a fait de lui un international all black. Donc non, vous l'aurez bien compris, n'allez pas enterrer le Stade Français trop vite. Surtout qu'une victoire ce week-end face à Biarritz, et le Top 6 ne serait plus qu'à une portée de main. Un club à part vous dites ?  

Top 14. Stade Français. Waisea est-il le plus grand centre de l'histoire du club ?Top 14. Stade Français. Waisea est-il le plus grand centre de l'histoire du club ?

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  • AKA
    70538 points
  • il y a 2 ans

Ben perso je dirai plutôt la carambouille "covidienne" en faisant reporter le match contre le Stade...

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