Top 14 attend désespérément aide de l'Etat pour passer l'hiver
Les clubs du Top 14 sont dans une situation financière critique.
Les pertes s'accumulent pour les clubs du Top 14. Leurs présidents sont inquiets et attendent l'aide de l'Etat avec impatience.

Le rugby tricolore est inquiet. Son modèle économique basé en grande partie sur la billetterie souffre énormément des conséquences de la pandémie. Il y a quelques jours, le président de la LNR Paul Goze avait annoncé que les pertes globales pour le rugby français seraient de 54 millions d'euros avec une jauge à 5 000. Mais ça ne va pas aller en s'arrangeant. Particulièrement dans les grandes agglomérations comme Toulouse, Lyon, Paris ou Clermont. En zone rouge voire maximale en raison de la circulation du virus, la jauge de spectateurs est limitée à 1 000 sans possibilité de dérogation. A l'ASM, on ne le cache pas : on est passé "dans une situation financière de survie." Aussi, seuls 1000 partenaires prendront place à Marcel Michelin lors des réceptions de Paris et Pau. Et ce, "afin de réduire le coût de ses remboursements au match". Mais cela représente tout de même une perte par rencontre estimée entre 300 000 à 500 000 euros. Et ce ne sont pas les efforts consentis par les joueurs pour baisser leur salaire qui vont faire la différence sur le long terme.Top 14 - 28 Millions d’euros de perte d’exploitation pour la Paris La Défense ArenaTop 14 - 28 Millions d’euros de perte d’exploitation pour la Paris La Défense ArenaA Clermont, comme ailleurs, on a obtenu un prêt garanti d’État, à hauteur de 5,5 millions qu'il faudra commencer à rembourser dès juin 2021. Une échéance qui approche rapidement. Mais est-ce que les clubs auront alors les moyens de le faire ? "Ce prêt est un apport de trésorerie, du cash nécessaire mais dans lequel on pioche à chaque match déficitaire. Aujourd’hui, ce PGE nous permet de vivre, mais si les aides gouvernementales n’arrivent pas vite, le rugby français sera en danger", explique le dirigeant clermontois Jean-Michel Guillon à La MontagneIl avance que certaines formations ont déjà pioché dedans pour éponger des dettes de l'an passé. A Toulon, c'est Bernard Lemaître qui aide le RCT sur ses finances propres. Mais pour combien de temps ? "J’ai les moyens de le faire mais ça ne peut pas durer", lance le président varois dans les colonnes de Var-matin

Du côté de Toulouse, Didier Lacroix tire une nouvelle fois le signal d'alarme. Depuis le début de la crise, le président du Stade a été l'un des plus pessimistes quant à l'avenir de son club. Il a remis une couche via France Bleu cette semaine : "Le Stade Toulousain est en danger si l’Etat ne réagit pas." Bonne nouvelle pour Toulouse comme pour les autres clubs : l'aide devrait bien arriver si on en croit Lacroix. Il évoque un fond sans pour autant en connaître le montant. De quoi les sauver ou bien leur permettre de tenir quelques mois de plus ? "Le détail nous permettra de savoir si c'est suffisant ou insuffisant". Beaucoup de questions et plus beaucoup de temps pour les clubs avant d'être dans une situation plus que critique." Il aurait été question de 83 millions d'euros dans un premier temps. Mais cette somme pourrait finalement être revue à la baisse. "On espère avoir cette manne avant début novembre. Ça sera une première poire pour la soif", confie Guillon. De quoi seulement couvrir les pertes jusqu'à la fin de l'année ? Et après ?

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  • vevere
    84832 points
  • il y a 3 ans

ALTRAD MICHELIN GL EVENTS FIDUCIAL FABRE CAPRISUN...sans deconner...l'économie des clubs est dans le rouge mais rien n'empêchera les "mecenes" de remettre au pot pour conserver leur danseuse 😉

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