ENTRETIEN. ‘‘Tu ne verras jamais ça avec le XV de France’’, Mike Tadjer (Portugal) décrypte sa carrière, de la Fédérale au Mondial
Après une carrière forte en émotion, Mike Tadjer revient sur son parcours rugbystique, des débuts à Massy au rêve de la Coupe du monde.
Après une carrière forte en émotion, Mike Tadjer revient sur son parcours rugbystique, des débuts à Massy au rêve de la Coupe du monde.

Il était présent à Marseille pour voir le XV de France affronter l’Irlande au Vélodrome, ce vendredi. Quelques jours avant, Mike Tadjer annonçait sa retraite du monde du rugby professionnel, alors qu’il fêtera ses 35 ans bientôt. Personnage iconique, dans nos championnats de France et avec la sélection du Portugal, le Rugbynistère a contacté l’ancien talonneur pour évoquer une carrière riche, entre espoirs et exploits de l’ovalie.

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Bonjour Mike, comment on se sent, quand on est à la retraite depuis seulement quelques jours ?

Ça va. Soulagé un peu, parce que c'est beaucoup de stress, le rugby, physiquement et mentalement. Ensuite, c'est surtout de finir avec une victoire à Massy qui me fait plaisir. Pour moi, mon état d'esprit est plutôt tranquille. Je peux basculer sur mon après-carrière un peu plus sereinement.

Tu comptes prendre en charge un restaurant en bord de plage ?

Oui c'est exactement ça. Un restaurant club de plage avec des transats, restaurant midi et soir et ouvert 7/7 de mai à septembre. Je l'avais déjà repris l'an dernier, mais je n'étais pas là à cause de la Coupe du Monde. Donc, cette année, je serai un peu plus présent, ça sera sympa.

Pourquoi rester dans le sud alors que tu viens d'Ile-de-France ?

Ma femme est de Perpignan et toute sa famille est là-bas. Quand j'ai eu l'occasion de signer à Perpignan, ça a été plus facile, je n'ai pas eu besoin de la convaincre, contrairement à d'autres clubs. La famille de ma femme est là-bas et ma mère va bientôt descendre, on y retrouve une certaine qualité de vie. C’est plus agréable d’habiter dans le sud, sans faire de langue de bois.

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Que retires-tu de ce retour à Massy pour y conclure ta carrière ?

Je suis né à Massy, j’y ai grandi et j'ai fait toutes mes classes de rugby là-bas aussi. Donc, pour moi, c’était une évidence d’y retourner pour conclure ma carrière. Il y a quelque temps, c'était compliqué pour moi de l'envisager, mais voilà, j'ai eu la chance de pouvoir le faire. J'espère inspirer d'autres jeunes à grandir dans ce club et à faire grandir ce club, pour partir puis revenir. C’était histoire de rendre un peu au club, c'était important pour moi.

On connaît beaucoup Massy pour son centre de formation, qu’est-ce qui empêche le club de conserver ses talents ?

Tout simplement, l’Île-de-France. Il y a une grosse attractivité avec le Stade français et le Racing 92, on ne va pas s'en cacher. C'est compliqué pour les petits clubs d'exister, déjà par le prestige. En vrai, c'est beau quand le Stade français ou le Racing t'appelle. Ensuite, financièrement, c'est quelque chose où des petits clubs comme Massy, le PUC ou d’autres clubs de la banlieue parisienne ne peuvent pas rivaliser.

Justement, toi aussi, tu as cédé aux sirènes des grands clubs franciliens. À peine majeur, tu signes au Racing et tu participes à la montée du club.

C'était un moment où j'avais fait toutes mes classes à Massy et j'avais déjà été un peu en première donc voilà c’était l'évolution normale. J’y suis allé pour être troisième talonneur en Pro D2 et je ne regrette pas du tout. À 19 ans, c’était l’occasion d’en apprendre plus sur le monde professionnel. C’était difficile pour moi de quitter Massy, même pour un an, mais ça va, ce n’était pas très loin.

Après ton retour, tu y restes encore 6 ans avant de partir à Agen, qui joue alors en Top 14. Quel a été le déclic ?

C’est le monde professionnel. À Massy, je n’étais pas millionnaire (rires), j’avais un toit sur ma tête et un petit salaire. Après, j'ai voulu pousser mes limites, voir si je pouvais vraiment vivre du rugby. C’était un grand pas que j’ai bien fait de faire.

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Ton retour à Massy, en fin de carrière, était prévu comme un contrat court ou tu devais finir la saison avec eux initialement ?

Massy m'avait fait un contrat un peu spécial. J'avais précisé au coach mon potentiel départ avant la fin de saison. Parce que j’avais mon resto à préparer, notamment. Et je ne pouvais pas le laisser à ma femme, lui demander de gérer toute seule. Donc j'aurais dû, officiellement, arrêter un peu plus tard, en mi-mars ou avril. Mais là, c'était trop dur de voir ma famille, mes enfants en pleurs, quand je retournais à Massy.

Néanmoins, tu aurais bien aimé rempiler à Perpignan…

Oui, mais quelques mois après, ça ne me dérange pas de m’être arrêté. C'est vrai que j'ai été déçu de ne pas pouvoir enchaîner sur une troisième année à Perpignan, j'aurais aussi aimé y finir. C'est un club qui me tient à cœur parce que ma femme est de là-bas. Je m’y suis installé et j'ai vraiment beaucoup adoré le club, ses supporters, etc. Après la Coupe du monde, j'étais plutôt en forme. Donc oui, j'en avais sous le capot pour faire encore un an, pour moi, c'était sûr.

Après avoir sauté dans le bain professionnel, tu as souvent changé de club (8 clubs différents sur toute sa carrière). Quel a été ton meilleur souvenir en club ?

Mon souvenir le plus marquant (marque une pause)… Je dirais que ça reste la montée en Pro D2 avec Massy face à Lille (NDLR : demi-finale de Fédérale 1 2011-2012). C’est un match incroyable où on marque à la toute fin. Comme je l'ai dit, je suis né et j’ai grandi à Massy. C’était incroyable de vivre ça.

Et le souvenir le plus compliqué ?

Les blessures, c'est très dur mentalement à recevoir et à accepter. J'en ai eu une très grosse quand j'étais un peu en train de “monter”. Quand je vais au Racing, la première année, je fais pas mal de matchs avec l'équipe première. Et l'année d'après, en Top 14, j'étais avec le groupe. Et puis ça, c'est compliqué parce que je me suis désinséré l’ischio-jambier. Donc c'est vrai que ça a été vraiment dur, des mauvais souvenirs.

VIDEO. Pendant ce temps-là, le Portugal de Mike Tadjer et Samuel Marques met la piquette à RussieVIDEO. Pendant ce temps-là, le Portugal de Mike Tadjer et Samuel Marques met la piquette à Russie

En ce moment, il y a le Rugby Europe Championship. L’idée d’un dernier match avec le Portugal ne t’a pas traversé la tête ?

Tu sais, les belles histoires, quand elles se finissent bien, c'est juste magnifique. Donc là, cette victoire contre les Fidji en Coupe du monde, ma performance, le coup de pied, etc. C'était, je pense, le mieux dont je puisse rêver pour finir ma carrière en sélection. Le président m'a appelé pour retourner jouer avec le Portugal, mais voilà, je sortais de quatre mois à Massy. Ce n'est pas pour repartir en déplacement avec le Portugal. Et je préfère clôturer mon histoire sur une très belle fin. Donc non, ce n'était pas dans mes plans.

Tu parles de cette victoire contre les Fidji, de ton coup de pied de dégagement, etc. Comment as-tu vécu cette médiatisation internationale ?

Que s'est-il passé ? Franchement, j'étais très étonné. C'était un coup de projecteur hallucinant sur moi, surtout après ce coup de pied qui a fait le tour du monde. J'ai eu le droit à des interviews et à des podcasts en anglais. Il y a un journal anglais qui m'a demandé aussi et ils ont fait trois quatre pages, uniquement sur moi. C’était inhabituel et impressionnant, mais bon, ça n'a rien changé à ma vie. Je ne suis pas encore devenu influenceur (rires). C'est juste que ça a fait beaucoup de bruit sur le moment. Il a marqué les gens. Ils se rappelleront sûrement de moi pour ce coup de pied. Tu sors du match, tu prends le téléphone et tu vois plus d'une centaine de messages, des milliers de followers sur Instagram, d’un coup. Ça fait bizarre.

Tes coéquipiers ont dû te chambrer après, non ?

Bien sûr ! De base, je suis quelqu’un qui joue beaucoup au pied. J’adore le football et après les entraînements, ce n’est pas rare que je m’entraîne à taper des pénalités ou des drops. J’ai pris quelques pièces, mais c’est toujours bon enfant.

Tu as joué plus de 10 ans pour le Portugal. Comment devient-on international portugais quand on a toujours joué en France ?

J'ai joué en équipe première au Racing dès mes 19 ans, du coup, ils m’ont repéré assez vite, surtout qu’ils avaient eu un coup de projecteur avec leur participation au mondial en 2007. Quand ils m’ont appelé pour la première fois, en 2010, j’ai décliné. À l’époque, Pierre Berbizier (NDLR : entraîneur du Racing 92 entre 2007 et 2012) m’a dit que j’avais mes chances avec le XV de France. Après, avec les blessures, je suis rentré à Massy et là, ils m'ont rappelé en 2011-2012. J'ai saisi l'opportunité et c’est un moment important pour moi. Je n’avais pas de contrat, j'avais payé de ma poche mes indemnités de formation, je n'avais pas eu de préparation, j'étais hors de forme, etc. Puis, je suis parti au Portugal et j'ai joué 5 matches, 70 minutes à chaque fois et ça m'a remis en canne pour, à la fin de saison, accrocher un contrat avec Massy. Tout a redémarré pour moi à partir de ce moment-là. C'est pour ça que je suis très reconnaissant d’avoir joué avec le Portugal.

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La sélection t'a redonné le goût de jouer au rugby ?

Ouais, évidemment, parce que j'étais revenu à Massy pour jouer avec mes potes. Inconsciemment, j'avais tiré un trait sur le rugby professionnel. Mais voilà, en enchaînant les matchs avec le Portugal et en retrouvant la forme, ça m’est revenu.

Et c'était quoi tes premiers sentiments en découvrant la sélection ?

Je me suis dit “Où est-ce que je suis tombé ?” (rires). Parce que tu t'entraînes très tard, c'était un peu à l'ancienne. La salle de musculation, c’était une cata’. Mais après, il y avait quand même des grands joueurs, tu vois, il y avait Julien Bardy et Gonçalo Uva, par exemple. Et après, ça s'est fait un peu tout seul. L'intégration, c'est vrai qu'avant elle avait été un peu dure. Parce que ce que les anciens étaient sur la fin. Moi, j'étais jeune, j'avais 21 ans. Mais bon, j'en garde de bons souvenirs. Mon premier match, c’était en Roumanie, il faisait moins de 5 degrés et il y avait de la neige, au moins 20 centimètres. Ils ont déneigé avant le début du match, c'était très marrant.

Et ça fait quoi d'être international dans une compétition plus modeste, où tu vas devoir te rendre disponible au détriment de ton club ? Parce qu'au rugby, il n'y a pas de fenêtre internationale…

Personnellement, ça ne rentrait pas dans les négociations quand j’arrivais dans un nouveau club, mais c'est vrai… Le Tiers 2 est un peu mis à l'écart. Il y a des semaines où j'ai fait l'effort de rester en club pour pouvoir jouer un match qui était important, alors que j'avais un match avec la sélection. Par exemple, tu ne verras jamais ça avec le XV de France ou avec d’autres grandes nations. Mais bon, c'est le jeu et les fédérations l'acceptent. On trouve un terrain d'entente, mais c'est vrai que c'est totalement différent d'une grande sélection, c'est sûr.

Tu penses que la bonne Coupe du monde du Portugal, peut changer ça ?

En toute sincérité… Franchement, ça ne changera rien pour le Tiers-2. Mis à part pour la Géorgie, où tous les Géorgiens jouent le jeu, parce que malgré ce qu'on dit, elle est en train de titiller les grandes nations. Mais nous, je ne pense pas que ça change grand-chose. Notre victoire en Coupe du monde ? Je ne suis pas sûr que ça change la vision des autres entraîneurs pour les laisser plus facilement aller en sélection au Portugal.

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Et Patrice Lagisquet arrivait à bousculer cette dynamique, entre amateurisme et professionnalisme ?

Ce qui était bien avec lui, c'est qu'il a dit que “Je ne vais pas venir pour l'argent, je vais venir prendre du plaisir et j'ai un projet. Donc, vous allez faire ce que je dis.” Et c'est ce qui s'est passé. Il a aussi dit “Maintenant, même pour ceux qui travaillent, on va tous s'entraîner ensemble. On va faire les entraînements ensemble, la musculation ensemble. Et après, vous pourrez faire un peu de travail aussi directement au stade.” Il a tout changé. Avant, j'ai connu les entraînements qui commençaient à 20h ou 21h et où tu finissais à 22h, c'était très compliqué. Mais l'arrivée de Patrice a un peu professionnalisé tout ça. Dans le sens où, on s'entraînait vraiment tous ensemble, un peu en matinée, un peu en début d'après-midi, en fin de soirée, etc. Ce sont des choses un peu “bêtes”, mais pour des petites fédérations c'est compliqué parce que les mecs ne sont pas tous pros. Il y en a qui bossent. Pour la Coupe du Monde et la préparation, les mecs ont posé des congés sans solde. Grâce à ça, depuis quelques années, il y a un écosystème un peu différent qui est en train de se créer.

La Rugby Europe Super Cup et sa franchise portugaise, est-ce que ça permet de tendre vers ce professionnalisme ? Où est-ce que c’est encore un peu trop juste ?

Je pense qu'il faut ce genre de compétition, même si ce ne sera pas demain que le rugby sera professionnel au Portugal. Mais il faut ce genre d’initiative pour continuer à faire évoluer le rugby là-bas ou pour attirer les Portugais qui jouent en France ou en Angleterre. On a besoin de ça. Mais ce qu’il faut vraiment, c’est de l'argent. Au Portugal c'est un peu compliqué mais bon, c'est déjà bien qu’il y ait des franchises portugaises, comme les Lusitanos. Ça permet de se confronter aux équipes vraiment professionnelles comme l’équipe géorgienne des Black Lions ou ceux de Tel Aviv. On espère que ça continuera à évoluer. 

Tu parles des Portugais qui évoluent en France, ce n’est pas de ton registre, mais comment la sélection les repère ?

C'est au son du nom ou au bouche-à-oreille. Quand tu entends qu’un Barbosa joue au rugby en France, tu te dis : “Peut -être que lui, il est Portugais ?” Donc tu vas te renseigner et puis s'il est Portugais, tu le contactes. Je pense que ça commence comme ça pour tout presque tout le monde, du moins pour les petites nations.

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En 2020, le Portugal avait joué un match au stade Jean-Bouin contre la Géorgie, face à peu de public. Mais 3 ans plus tard, la sélection est revenue en France pour le Mondial et là les stades étaient remplis de supporters portugais. Que ressens-tu en pensant à cette évolution ?

Ça fait plaisir. Même pour nous, Jean-Bouin, ce n'était pas la folie, mais on était déjà très contents, parce qu'au Portugal, on n'a pas l'habitude de jouer devant beaucoup de monde. C'est compliqué le sport là-bas, c'est le foot et rien d’autre. On a eu un peu de mal à exister, mais on y arrive. Sur les deux matchs à Toulouse, les supporters criaient et chantaient durant tout le match, on pouvait entendre l’hymne portugais. Même à Saint-Etienne, il y a eu vraiment une grosse communauté portugaise qui s’est déplacée. Le truc, c’est que c'est compliqué et pas compliqué à la fois. Les Portugais sont très fiers de leur pays, c'est pour ça que dès que tu arrives à avoir de la visibilité, ça devient facile. J’ai croisé des Portugais dans la rue qui m’ont reconnu et m’ont dit : “On ne connaît rien au rugby, mais comme c’est le Portugal, on vous a suivi.” C’est énorme l’impact qu’a eu la Coupe du monde sur le rugby portugais.

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En parlant de supporters, j’ai entendu l’histoire d’un fan, un certain Manuel, qui vous suivait partout, aux quatre coins de l’Europe…

Exactement, je crois qu’il vit au Luxembourg. L’an dernier, par exemple, il était en Pologne pour venir nous voir jouer en plein hiver. Il a une histoire assez atypique et on le voit partout. Il y a aussi Antoine Roche, qui est un supporter qui nous suit un peu partout et fait vivre la sélection à travers les réseaux. Personnellement, ces deux supporters-là m’ont marqué.

Donc, il y a un public de passionnés de rugby au Portugal ?

Peut-être pas avant, il y a quelque temps, c’était un peu plus compliqué. Mais maintenant, j’ai l’impression qu’il y a une communauté de Portugais vivant en France ou au pays qui essayent de faire vivre le rugby là-bas. Ils se retrouvent et discutent sur les réseaux. Depuis la Coupe du monde, quelque chose s’est créé.

Finir par une Coupe du monde, c'était un rêve que tu avais déjà eu avant d’y arriver ?

Non, je ne m’étais jamais dit ça (rires). Quand je me rappelle mon début de carrière au Portugal, c’était trop compliqué pour y penser. Tu l’as toujours dans un coin de la tête, mais tu ne le considères pas vraiment. Finalement, le fait d’y avoir participé, c’est un rêve. Si je n’avais pas poussé jusque-là, je m’en serais voulu toute ma vie.

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Merci pour l'interview qui reflète bien le rugby des nations Tier 2 en Europe

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