Il est rare, depuis quelques saisons, de ne pas voir arriver une horde de recrues au pied des Alpes. Pourtant, et en attendant peut-être quelques renforts tardifs pour densifier l’effectif, le FC Grenoble n’a pour l’heure recruté que 4 nouveaux éléments professionnels. Auxquels s’ajoutera l’ouvreur allemand Chris Hennig, dont on ne sait (encore) rien, ou presque.
Pourtant, du monde s’en est allé depuis la dernière finale de ProD2, perdue cette fois face à Montauban. Le surpuissant numéro 8 fidjien Pio Muarua est parti à Clermont et n’a d’ailleurs toujours pas été remplacé numériquement.
Idem pour le précieux Argentin Bautista Escurra, qui rejoindra Mont-de-Marsan cet été. Au talon en revanche, Saragallet sera remplacé par l’expérimenté Ruffenach, qui arrive de Pau.
Quand le départ tardif de Thomas Lainault va évidemment laisser un vide dans la cage iséroise, même si le solide Josh Thompson débarque de la Western Force et que Javakhia est toujours aussi impressionnant lorsqu’il est apte. En revanche, sur les ailes, Grenoble a parfaitement gérer les départs de Cros et de Wilfried Hulleu.
Costa Storti et Mouton, des ailes de feu
Puisque ce sont ni plus ni moins qu’Aurélien Callandret et Raffaele Costa Storti qui vont poser leur valises dans le 38. Le Portugais, actuellement en phase de reprise du côté de CERS de Capbreton, va arriver avec la faim de ballon.
Très peu utilisé l’an dernier à Paris, il a pourtant continué de marquer à chaque apparition avec le Portugal. On imagine qu’il viendra donc avec en tête l’objectif d’aller chercher une montée avec Grenoble, mais aussi de se rapprocher (voire de battre) son record d’essais.
Lui qui en avait planté 21 en 19 rencontres de ProD2 en 2023/2024. Entre l’ancien biterrois, le Namibien Gerswin Mouton et le Fidjien Rasaku, le FCG aura donc une nouvelle fois de quoi voir venir sur les ailes. Pour enfin aller chercher une montée ?
Provence Rugby, Brive, Vannes et Oyonnax, qui ont gonflé leur effectif à bloc cet été, ne l’entendront certainement pas de cette oreille. Mais chaque année, Grenoble montre des ressources insoupçonnées…