L'Immonde du rugby N°54
L'Immonde du rugby vous offre la finale du Top 14 en avant-première.
Pas envie de regarder la finale Toulon - Castres ce soir ? L'Immonde du rugby vous dévoile le scénario du match en avant-première !
Comme vous le savez, cette année la finale du Top 14 opposera le RC Toulon au Castres Olympique. Soit une équipe que tout le monde déteste contre une équipe dont tout le monde se fout. Ainsi, pour vous éviter de passer une soirée pénible, et vous permettre de descendre un pack de bières peinard devant une rediffusion de deux épisodes de la saison 76 de Doctor Who sur France 4, Ovale Masqué a décidé de ressortir la vieille Delorean de David Marty McFly du garage. Notre supaire-héros favori a vu le futur pour vous et vous délivre en avant-première le scénario du match de ce soir. C'est parti pour...

BAL MUSETTE VS AC/DC, LA GRANDE FINALE

4h
Un individu est arrêté sur le parvis du Stade de France. Un homme a tenté de se jouer de la sécurité en se faisant passer pour un jardinier, dans le but de s'introduire sur la pelouse de l'enceinte dyonisienne. Bien qu'il ne soit armé que d'une paire de crampons, d'un tee et d'une dizaine de ballons de rugby, la police a préféré garder l'individu en garde à vue.


6h
L'individu en question a été identifié, il s'agissait en fait de Jonny Wilkinson. Le commissariat de police de Saint Denis a prié Bernard Laporte de venir chercher son joueur au poste au plus vite.


8h05
Marc Andreu cherche désespérément à attraper une boîte de chocapic posée sur le haut d'une armoire, sous le regard intrigué de Christophe Samson.


8h15
C'est également l'heure du petit déjeuner du côté des joueurs toulonnais. Le diététicien du club décide de servir une assiette de 6 kilos de viande rouge à Bakkies Botha. Ce dernier lui jette à la figure et déclare « Bakkies ne veut pas qu'on le nourrisse. Il veut chasser » avant de quitter la table.

10h45
Marc Andreu a réussi à attraper la boîte de chocapic en montant sur les épaules de Romain Teulet, ravi de pouvoir enfin se rendre utile cette saison. L'ailier castrais commence enfin son petit déjeuner.

15h30
Un bus rempli de supporters castrais (au nombre de 53) quitte la ville pour « monter à la Capitale ».


17h
Une foule de supporters vêtus de Rouge et Noir commence à s'amasser sur le parvis du Stade de France. Ils sont fidèles à la description que le Midi Olympique fait d'eux chaque semaine : ils sont laids, sales, bruyants, et ils font des fautes d'orthographe même à l'oral. Leurs femmes, elles, ne sont pas échevelées comme dans les paroles du Pilou-Pilou. Par contre elles ont l'air de sacrées cagoles.


17h30
C'est au tour des supporters clermontois et toulousains d'arriver aux portes de l'enceinte dionysienne. Ils n'ont pas réussi à revendre leurs places sur Ebay, les Castrais ne disposant pas d'accès à internet. Ils ont donc finalement décidé de monter à la capitale et de rallier la cause du Castres Olympique. Enfin presque : Ils portent tous un t-shirt bleu foncé, frappé du slogan « TST : Tout sauf Toulon ». Ah, les Valeurs du rugby ©.

17h30
Le bus des supporters castrais arrive enfin à Toulouse. Les aficionados du CO sont ébahis de tant de magnificence en passant devant le Zara de l'avenue d'Alsace-Lorraine.


18h
Sur le parvis du Stade de France, un vieil homme barbu et habillé d'une toge frappe frénétiquement sur une casserole à l'aide d'une grande cuillère de bois. Puis il interpelle les badauds en hurlant : « C'est le châtiment ! Faites pénitence ! Le doublé arrive ! C'est la fin du monde ! ». Amusés, les passants reconnaissent Guy Novès et décident de le prendre en photo.

18h30
Le chauffeur du bus des supporters du CO se rend compte de sa méprise et tente de récupérer les supporters lâchés dans le centre ville de Toulouse.

19H
Les supporters castrais refusent de quitter la Fnac qu'ils ont investie. « C'est plus beau que tout ce que j'ai vu dans toute ma vie » déclare l'un deux. Une délégation se présente à la mairie du Capitole pour déposer une demande d'asile.


19h
Après avoir fait un détour par le commissariat de Saint Denis pour récupérer Jonny Wilkinson, le bus à impériale du RCT pénètre dans les entrailles du Stade de France. Posté sur le toit du véhicule, Mourad Boudjellal salue les supporters Rouge et Noir en lançant des lingots d'or dans la foule.

19h10
Leur demande d'asile ayant été refusée, les Castrais sont sommés de remonter dans leur bus. Ils refusent, entament une grève de la faim et contactent les médias.


19h20
Les Toulonnais investissent le vestiaire réservé à l'équipe évoluant à domicile. A noter que Bakkies Botha et Danie Rossouw sont maintenus à l'écart de l'équipe, dans une cage créée spécialement pour eux. Tom Whitford, l'adjoint de Bernard Laporte dont tout le monde ignorait l'utilité jusque-là, se place devant celle-ci armé d'un fusil tranquillisant, au cas où.


19h30
Les joueurs castrais ne sont toujours pas arrivés au Stade de France. Ils sont partis visiter la Tour Eiffel, qu'ils n'avaient pour la plupart jamais vue.


19h50
Après avoir acheté des porte-clefs en forme de Tour Eiffel aux marchands pakistanais postés sur le Champ de Mars et acheté une glace pour Brice Dulin, les Castrais décident finalement de se rendre au Stade de France. Rémi Talès, qui se vante d'avoir « déjà pris le métro, une fois » décide de guider ses troupes vers le RER B, direction La Plaine Stade de France.

20h, à Toulouse.
Un négociateur est nommé afin que les Castrais évacuent leur campement sauvage installé place Wilson.

20h05
Le contact est rompu entre les autorités et les réfugiés castrais. Même la proposition de leur fournir un écran géant pour voir la finale ne suscite aucun intérêt parmi eux. « On s'en fout, on sait déjà qu'on a perdu ».

20h15
Une délégation de la Croix Rouge est autorisée à communiquer avec les réfugiés. Elle déclarera « qu'à part les armes chimiques, les Castrais vivent dans une souffrance analogue à celle des Syriens ». La délégation décide de contacter les médias.

20h30
La préfecture décide de faire évacuer par la force le campement.

20h32
Les Castrais préfèrent s'immoler plutôt que de rentrer en Aveyron.

20H35
Les pompiers évacuent les corps des 53 supporters castrais. Cet épisode ne laissera aucune trace dans les médias.


20h35, à Saint Denis.
Les joueurs castrais sont bien arrivés au Stade de France, même si Marc Andreu, en pleurs et inconsolable, s'est fait voler le jouet qu'il avait eu ce midi dans son menu happy meal.


20h40
Le capitaine Rémi Talès donne les dernières consignes à ses coéquipiers. Laurent Labit et Laurent Travers, eux, sont absents. En effet, ils sont partis à Ikea pour acheter des meubles pour leur future résidence dans le 92, et ne sont toujours pas revenus.


20h40
Côté Toulonnais, Bernard Laporte est bien là, et prodigue les derniers conseils à ses joueurs : « Les Clermontois, on les connait. On les a étudiés à la vidéo toute la semaine. On les a déjà battus. Mentalement, ils sont zéro. C'est facile ! Ciblez la zone du 10, Brock James, tout le monde le sait, il sait pas plaquer ! Pour le reste, gardons en tête le plan de jeu que l'on a élaboré tout au long de la saison. Comme il est un peu complexe je vous l'ai noté sur le tableau. »

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20h45
Le stress commence à monter pour Mourad Boudjellal, qui fait les cent pas dans le vestiaire. Puis, conformément à un rituel d'avant-match bien établi, il décide d'effectuer une prière à Satan, Belzébuth, Lucifer, Sauron et Delon Armitage.


20h47
Steffon Armitage enfile un maillot frappé du N°13, espérant être confondu avec Mathieu Bastareaud pour être enfin titularisé. La ruse ne prend pas avec Bernard Laporte « Ne me prend pas pour un mariole, Mathieu parle beaucoup moins bien français que toi ! ».


20h50
Wilkinson et Talès se serrent la main pour le toss, qui est remporté par le capitaine du CO. Mourad Boudjellal hurle au complot.


20h52
Laurent Labit et Laurent Travers arrivent enfin au Stade de France. Comme tous les couples, ils se sont apparemment engueulés à Ikea.


20h55
Les deux équipes se retrouvent dans le couloir du Stade de France. C'est à ce moment-là que les Toulonnais réalisent qu'ils ne vont pas affronter Clermont, mais bien le Castres Olympique. L'incompréhension et la panique se lisent dans les yeux des joueurs du RCT.


20h56
Mourad Boudjellal rejoint les tribunes du Stade de France et s'assoit à côté de son homologue, le président du CO Pierre-Yves Revol Pierre Fabre ???


20h58
Tom Whitford décide d'ouvrir la cage de Danie Rossouw et Bakkies Botha, qui pénètrent sur la pelouse du Stade de France en hurlant, l'écume à la bouche. Grâce à la refcam de Jérôme Garcès, on peut d'ailleurs remarquer que Botha a encore des bouts de Kakovin coincés entre les dents.


21h
Le coup d'envoi du match est donné par Jonny Wilkinson.


21h01
Les Castrais héritent du ballon d'attaque du match. Ce qui semble les perturber. Talès décide donc de donner la balle à Jonny Wilkinson « Allez-y vous, nous on sait pas quoi faire avec. Puis on préfère défendre de toute façon. ». Réponse de l'Anglais « Non, nous aussi on préfère défendre, gardez-le ».
La scène dure bien une dizaine de minutes.


21h12
Jérôme Garcès commence à s'impatienter et ordonne aux Castrais de jouer le ballon. Ces derniers jettent alors un regard paniqué vers le banc de touche. Mais, Laurent Labit et Laurent Travers, encore à discuter de la couleur des rideaux qui conviendrait le mieux à leur salon, ne leur prêtent pas attention.


21h13
ESSAI CASTRAIS ! Les joueurs du CO essayent finalement de jouer au ballon et de se faire des passes, pour voir. Rémi Talès ouvre le jeu au large. Bai fixe et donne à Cabannes, qui donne à Andreu. Le lutin castrais échappe au plaquage de Rudi Wulf et perce sur son aile. Delon Armitage tente de le stopper en effectuant sa spéciale, le plaquage à la carotide. Mais il n'arrive pas à se baisser suffisamment pour atteindre la tête d'Andreu, qui lui file entre les doigts et va inscrire le premier essai du match ! 5-0. Mourad Boudjellal hurle au complot.


21h14
Rory Kockott tente et réussit la transformation, 7-0. Au micro de France 2, Mathieu Lartot en profite pour faire remarquer que Talès ne bute pas, et qu'il est « beaucoup moins fort que François Trinh-Duc, à qui il a volé sa place en Equipe de France ». Fabien Galthié acquiesce.


21h15
Les Toulonnais se sont fait surprendre d'entrée. On les sent peu sereins face à cette équipe dont ils viennent, pour la plupart d'entre eux, d'apprendre l'existence il y a à peine 15 minutes. Ils se réunissent donc sous les poteaux et empruntent l'Iphone de Maxime Mermoz pour tenter de trouver la compo castraise sur Google. Sans succès, puisqu'ils tombent sur le site de l'Aviron Castrais.


21h20
Le RCT décide de se rassurer en jouant simple. Wilkinson allume une chandelle devant les 22 mètres, que Marc Andreu récupère dans les airs. Puis il amorce une relance et place un cadrage débordement sur Delon Armitage. Pris sur ses appuis, l'arrière anglais parvient malgré tout à déséquilibrer Andreu en lui faisant un croche-pied.


21h21
Bakkies Botha et Danie Rossouw se jettent sur l'ailier castrais qui gisait au sol. Le premier lui mord directement la jugulaire, tandis que le deuxième commence à lui dévorer les jambes.


21h22
Matthieu Lartot salue le talent de la réalisation de France 2, qui nous permet de revoir ces superbes images au ralenti.

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21h23
Posté dans les tribunes avec un fusil à lunettes, Tom Whitford réussit à calmer les deux Springboks en leur tirant une fléchette tranquillisante dans le mollet. Les restes de Marc Andreu sont évacués sur une civière. Coup dur pour le CO qui perd son seul joueur vaguement connu. Fabien Galthié n'hésite pas à parler de « tournant du match ».


21h24
Jérôme Garcès décide de donner un carton jaune à Delon Armitage pour son croche-patte. Botha et Rossouw, eux, écopent d'un simple avertissement.


21h25
Pendant ce temps, à Clermont.


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21h27
Sur le bord de la touche, Steffon Armitage a la bougeotte. Il décide donc de se dégourdir les jambes en allant frapper des gens au hasard dans le public.


21h30
Les deux équipes refusent de prendre le jeu à leur compte et s'échangent des chandelles. Matthieu Lartot fait remarquer qu'il s'agit d'un match « tactique, comme souvent en finale ». Devant leur télé, les amateurs de rugby remarquent surtout que c'est un match chiant, comme souvent en finale.


21h35
Jérôme Garcès s'ennuie lui aussi. Pour le bien du spectacle, il décide qu'il sifflera désormais une pénalité à chaque en-avant. Un ballon échappé par Bastareaud permet donc à Kockott de tenter et de passer une nouvelle pénalité. 10-0 pour le CO qui « fait le break » selon Matthieu Lartot. Fabien Galthié, lui, n'hésite pas à parler de tournant du match.


21h40
La mi-temps est sifflée sur le score de 10 à 0 en faveur du Castres Olympique.


21h45
Nouvelles rassurantes sur l'état de Marc Andreu, dont le pronostic vital n'est pas engagé. Mais l'ailier du CO a par contre perdu ses deux jambes. Au micro de France 2, Matthieu Lartot fait remarquer que cela pourrait compromettre sa participation à la Tournée d'été du XV de France. Fabien Galthié, lui, n'hésite pas à parler de « tournant de la mi-temps ».


21h50
En tribunes, les esprits s'échauffent. On assiste notamment à une altercation entre Mourad Boudjellal et Pierre Fabre. « C'est toi le plus riche ! » lance le président toulonnais. « Non c'est toi, d'abord ! », lui répond le mécène castrais. La discussion durera bien 20 minutes avant que Mourad ne finisse par le traiter de « vieux débris incontinent ».


21h55
Rémi Talès donne le coup d'envoi de la seconde période.


22h00
Le réveil toulonnais ! Michalak hérite du ballon et ne sait pas quoi en faire. Il décide donc de le donner à Wilkinson. Wilkinson n'a pas d'idée, et décide de le donner à son tour à Bastareaud, qui n'a pas d'idée non plus, et qui décide de foncer tout droit. Bastarocket renverse 4 joueurs castrais d'un seul coup et créé une énorme brèche dans la défense. Le trois quart centre du RCT joue parfaitement le deux contre un – note au lecteur : il s'agit sans doute de l'élément le plus surréaliste de ce récit, j'en conviens – pour Delon Armitage, qui file sous les poteaux et aplatit après avoir réalisé trois saltos arrières et fait un bras d'honneur aux Castrais. Wilkinson transforme, 10-7.


22h01
Les supporters du RCT se réveillent dans les tribunes. En l'absence de supporters castrais, ils décident de se battre entre eux pour mettre un peu d'ambiance. Matthieu Lartot fait remarquer le caractère « sanguin et chambreur » du public varois. Fabien Galthié, lui, n'hésite pas à parler de « tournante du match ».


22h05
Steffon Armitage est toujours assis sur le banc des remplaçants. Néanmoins, on peut voir sur les caméras de France 2 qu'il est nettement hors-jeu.


22h10
Le match est stoppé par l'irruption d'un streaker sur la pelouse. Un homme chauve et portant de petites lunettes rondes court dans tous les sens sur le terrain, et pointe du doigt tous les acteurs de la rencontre : « Toi tu es dopé ! Toi aussi, dopé ! Dopé ! Dopé ! Dopé ! ».


22h12
Finalement, Laurent Bénézech est séché par une manchette de Danie Rossouw puis est évacué sur une civière. Un geste applaudit par les membres de la FFR et de la LNR présents en tribune présidentielle.


22h15
Le match reprend avec des Toulonnais une nouvelle fois à l'offensive. Bastareaud continue de marcher sur tout le monde et fait avancer son équipe sur chaque ballon. Michalak éjecte le ballon pour Wilkinson, bien placé dans l'axe des poteaux. DROP ! Ca passe, Toulon égalise. La fin de match s'annonce compliquée pour les Castrais.


22h20
Le match est à nouveau arrêté. Chris Masoe a percuté de plein fouet Antonie Claassen en chargeant en plein centre du terrain. Le Néo-Zélandais rentre au vestiaire pour répondre aux 21 questions du protocole anti-commotion cérébrale.


22h22
Stressé par ce match serré et indécis, Mourad Boudjellal décide de quitter le stade et de racheter toutes les compagnies de taxi parisiennes pour faire le tour de la capitale.


22h25
On ne change pas une recette qui gagne. Le RCT continue de pilonner et de grappiller du terrain en utilisant les charges destructrices de Bastareaud. Une nouvelle fois, Wilkinson se place dans l'axe, prêt à dégainer...


22h26
LE CONTRE ! INCROYABLE ! C'est Chris Masoe, revenu sur le terrain depuis quelques secondes, qui contre ce drop de Jonny Wilkinson. Après son choc avec Claassen, l'ancien All Black a oublié les deux dernières années de sa vie et pense qu'il joue toujours au Castres Olympique.


22h30
Les Castrais jouent désormais à 16 puisque selon l'amendement Eric Besson, rien n'empêche un joueur de changer de camp en cours de match. Devenu simple soldat à Toulon, Masoe retrouve le niveau qui était le sien à Castres. Il est partout sur le terrain et avance sur chaque ballon. Dans son sillage, le CO revient dans la partie ! Fabien Galthié n'hésite à pas à affirmer qu'il s'agit du « tournant du match ».


22h32
Le CO campe dans les 22 mètres toulonnais alors qu'il ne reste plus que trois minutes à jouer. Après une charge de Masoe qui avance sur 10 mètres, Chris Masoe éjecte vite le ballon et sert Chris Masoe, placé dans l'axe des perches. Le Néo-Zélandais arme le drop... CA PASSE ! 13-10 pour le CO !


22h23
Bakkies Botha et Danie Rossouw ne peuvent supporter cette trahison. Ils décident donc de démembrer Chris Masoe comme un vulgaire lego. Le combat redevient équilibré.


22h35
L'ESSAI TOULONNAIS ?! Matt Giteau réussit à tromper la vigilance de la défense du CO et perce en plein centre du terrain. Il fixe Dulin et donne à Mathieu Bastareaud qui n'a plus qu'à aplatir en coin...


22h35
... LE SAUVETAGE CASTRAIS ! C'EST DEDE BONIFACE QUI SORT DE NULLE PART ! Le légendaire trois quart centre montois fait irruption sur la pelouse et envoie un énorme tampon au trois quart centre toulonnais. La violence de l'impact fait reculer Bastarocket d'environ 2cm. Suffisant pour lui faire mettre le pied en touche.


C'EST TERMINE. CASTRES EST CHAMPION DE FRANCE !

22h40
André Boniface est malheureusement décédé sur l'action. Mais il restera connu comme l'homme qui a sauvé l'Ovalie des Forces du Mal. Toulon ne fera pas le doublé. Le doublé est impossible. Devant le Stade, Guy Novès, en pleurs arrache sa toge et se met à parcourir le parvis entièrement nu en remerciant le Ciel.


22h45
Ivres de rage, les hooligans toulonnais décident de taguer le bus du CO.

L'Immonde du rugby N°54

22h50
François Hollande remet le Bouclier de Brennus au Castres Olympique. Sous la pluie, comme le veut la tradition présidentielle. Rémi Talès et Antonie Claassen brandissent le bout de bois. Les supporters castrais présents dans le stade (Pierre-Yves Revol et Pierre Fabre, NDLR) exultent. Sur la touche, Laurent Labit est ému aux larmes. Au micro de France 2, il déclare : « C'est la victoire de David contre Goliath, c'est la victoire du petit contre le gros, la victoire de la France d'en bas contre les milliardaires. Et la victoire de l'industrie pharmaceutique, aussi ». Fabien Galthié n'hésite pas à parler de « tournant du match », même si cette fois ça n'a vraiment rien à voir.


02h34
Dans son taxi quelque part entre Porte de la Champerret et Bruxelles, Mourad Boudjellal hurle au complot.

FIN

Merci à l'Affreux Gnafron, Damien Try, Gregory le Mormeck, TeeP'titLu, Kig, Pastigo, Capitaine, le Stagiaire, Marinette et Flora Friz pour leurs idées et leurs suggestions.

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