VIDÉO. Déchainé, le Stade Rochelais corrige Montpellier et fonce vers les phases finales
Dillyn Leyds a été l'un des grands artisans de la victoire rochelaise. crédit photo : screenshot Canal +
Ce dimanche, le Stade Rochelais a frappé un grand coup en battant le MHR, un concurrent direct à la qualification, avec le bonus offensif.

En clôture de la 24e journée du Top 14, La Rochelle a frappé un grand coup face à Montpellier, dans un duel capital pour la course au top 6. Grâce à une prestation pleine de maîtrise, les hommes de Ronan O’Gara se sont imposés 47 à 18 avec le bonus offensif, leur quatrième victoire consécutive en championnat. Au-delà du score, c’est la manière qui impressionne, avec une équipe désormais en pleine confiance et bien décidée à jouer les trouble-fêtes en phases finales.

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Cueillis à froid par un essai montpelliérain dès la 3e minute de jeu, les Maritimes ont pourtant pris le temps d’installer leur jeu. L’ouverture du score de Moustin, bien servi par Coly après une feinte de chistera, avait surpris Deflandre. Mais c’était un leurre. Car derrière, les Rochelais ont enclenché la marche avant, bien aidés par une domination territoriale et une défense imperméable. Nowell, omniprésent, initiait le premier essai rochelais en combinant parfaitement avec Leyds sur l’aile gauche. La machine était lancée.

Un pack dominateur

Dominateurs en conquête et ultra réalistes, les Jaune et Noir ont ensuite appuyé là où ça faisait mal. Paiva en force, Botia en filou sur pénaltouche, puis Leyds sur un coup de pied millimétré d’Hastoy ont validé la nette supériorité rochelaise. Hastoy, justement, s’est montré chirurgical dans l’exercice au pied : 100 % de réussite, une pénalité, cinq transformations, et surtout un drop juste avant la pause pour enfoncer un peu plus le MHR. À la mi-temps, le break était fait (23-8), et l’écart allait encore se creuser.

Malgré une mêlée solide et quelques éclairs de Bouthier, Montpellier a passé l’essentiel de son match sous pression dans son camp. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : seulement deux essais inscrits, dont un essai de pénalité offert sur une faute rochelaise dans un maul. Trop peu pour rivaliser avec une formation qui retrouve peu à peu son standing.

Ce qui impressionne surtout du côté de La Rochelle, c’est cette capacité retrouvée à enchaîner les temps de jeu. Après un hiver difficile, les coéquipiers d’Alldritt semblent avoir retrouvé leur dynamique. Plus relâchés, mais toujours aussi solides sur les fondamentaux, ils ont su gérer leurs temps faibles sans paniquer et finir fort. Car le bonus offensif, perdu un temps après l’essai de pénalité concédé, a finalement été arraché à la toute dernière minute.

Le bonus offensif arraché en fin de match

Sur une dernière inspiration, Jack Nowell, encore lui, trouvait une brèche dans une défense héraultaise exténuée. Un temps de jeu plus tard, Brice Dulin héritait du ballon et s’offrait un dernier plongeon dans l’en-but, faisant exploser le stade Marcel-Deflandre. Une récompense logique pour une équipe qui a mis du rythme, de la vitesse, de la variété et qui confirme match après match son retour en forme à l’approche des phases finales.

Avec cette victoire bonifiée, La Rochelle grimpe provisoirement à la 5e place du classement, en attendant le match en retard entre Castres et Clermont. Et si tout n’est pas encore joué, les Maritimes ont repris le contrôle de leur destin. Ils affronteront Perpignan et Lyon pour terminer leur saison régulière, avec l’ambition clairement affichée de décrocher une place dans le top 6. Une mission qui semblait impossible il y a encore un mois, et qui paraît aujourd’hui totalement crédible.

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