A l’approche de l’exercice 2025/2026, quels joueurs de demain allons-nous découvrir lors de cette future saison ? Quels joueurs étrangers méconnus vont aussi faire basculer leur carrière en débarquant en France ? Sama Malolo, Iakope Mapu, Ricky Riccitelli, Joey Manu ? On devrait bientôt le découvrir…
Août 1995 : il y a 30 ans, tout a changé pour le rugby, retour sur LA décision
En attendant, pour les 20 ans du Top 14, revenons sur ce qui se faisait de mieux entre le milieu et la fin des années 2000. Celles de Smallville, de la Nintendo DS, des glaces Calippo et des cartes de Smackdown, mais aussi, en version rugby, de la création du "meilleur championnat du monde". et de tous les joueurs de l’ombre arrivés en tant qu’inconnus en France, qui ont brillé en Top 14 à la manière d’un Brock James ou d’un Henry Tuilagi sans jamais avoir leur renommée, ni le style de Juan Martin Hernandez ou Byron Kelleher… Attention, il va falloir forcer sa mémoire !
Noel Oelschig (2008/2011)
On commence par l’homme au prénom qui sentait bon les fêtes de fin d’année. Le Sud-Africain était arrivé en France depuis les Cheetahs avec un statut de sombre inconnu, il n’en est pas reparti avec celui de star, mais avait pourtant gagné le cœur de tous les supporters qui s’habillent en rose. Au Stade Français, il inscrira 220 points, brillera par sa qualité technique, sa fiabilité face au but, ses drops et sa polyvalence. Bref, une trouvaille exceptionnelle en Top 14, dont tous les Parisiens se souviennent forcément.
Gavin Hume (2004/2014)
Dans un registre beaucoup plus physique, comment ne pas avoir en tête le demi d’ouverture le plus "distributeur" qui nous ait été donné de voir ? Plus fort encore que Butch James sur l’homme, ce polyvalent 10/12/15 assénait les carreaux comme personne à son poste. Gabiriele Lovobalavu, Jonny Wilkinson ou David Skrela peuvent d’ailleurs en témoigner. Capable d’inscrire des drops importants, c’est avec lui en 10 que l’USAP est championne de France en 2009. Un club pour lequel il jouera plus de 200 matchs.
Orene Ai’i (2009/2010)
Le premier toulonnais de la liste. Avant les superstars Matfield, Gregan puis Wilkinson, Bastareaud, Botha et consorts, le RCT avait pour habitude d’aller dégoter de superbes trouvailles à l’étranger. Orene Ai’i, meilleur joueur du monde à 7 en 2005 mais sans aucun CV ou presque à XV, a illuminé ses années dans le Var. Survolant la ProD2, il avait ensuite réalisé une année pleine en Top 14 lors de la remontée de Toulon, en 2009. Entre ses appuis de folie, ses gestes techniques tous plus surprenants les uns que les autres et son caractère, le magicien Samoan a laissé une belle empreinte en seulement 13 matchs de Top 14. Mais une indélébile à Mayol.
Sam Gerber (2005/2014)
Et si c’était lui, la plus grande légende moderne de l’Aviron Bayonnais. Et pourtant, en dehors du Pays Basque, beaucoup ont oublié ce garçon très rapide, qui empilait les essais en Top 14 dès la fin des années 2000. Dans son couloir, ce Sud-Africain inspiré était un garçon très dangereux, même s’il pouvait également jouer eu centre. En 260 matchs pour Bayonne, il a inscrit une grosse cinquantaine d’essais.
Ollie Phillips (2009/2011)
Le seul anglais de notre liste. Parisien durant 2 ans à une époque où le club cherchait à renouveler son triangle arrière, ce spécialiste du 7 a brillé en Top 14. Auteur de 17 essais en 43 matchs sous les couleurs parisiennes, le capitaine de la sélection anglaise possédait un vrai sens de l’en-but et "pédalait" très fort, comme on dit. Si tout n’était pas rose au Stade Français durant son passage, lui comme Oelschig ont toujours sorti leur épingle du jeu.
Norman Ligairi (2006/2011)
Bien moins connus que ses compères Caucaunibuca, Bobo, Delasau ou Nalaga, Norman Ligairi a fait le bonheur de Brive puis la Rochelle durant plusieurs années. À la fin des années 2000, à une époque où le CAB retrouve des couleurs grâce à sa confrérie anglaise et une 3ème ligne de feu notamment, lui brillait par ses courses chaloupées et son style caractéristique. En tous cas suffisamment pour nous manquer et intégrer cette liste non-objective.
Gerrie Britz (2008/2011)
Voici un autre sud-africain qui s’est illustré sous les couleurs de Perpignan. Lui était international avec les Springboks (4 sélections), mais un vrai joueur de l’ombre, pourtant intelligent dans le jeu et pas maladroit ballon en main. Un 3ème/2ème ligne qui aura marqué les puristes de son époque en Top 14.
Fotu Auelua (2007/2012)
Peu de gens se souviennent qu’il a débarqué en France à Dax, d’abord, avant de se faire remarquer à Toulon pendant plusieurs saisons. Avec son physique hors-normes (1m89 pour 126kg) et ses cheveux longs, Fotunuupule - de son nom complet - renverse ses adversaires en ProD2, d’abord, avant de jouer les impacts player façon Henry Tuilagi en Top 14. Un numéro 8 avec beaucoup de jus, qui a aussi dépanné au centre et même fini son aventure à Toulon à l’aile, après avoir perdu une quinzaine de kilos. Avant de connaître le Super Rugby avec les Brumbies.
Gaffie Du Toit (2006/2010)
S’il ne fut pas le joueur le plus brillant de la décennie en question en Top 14, il a rendu de fiers services au Stade Toulousain. L’international sud-africain (13 capes) plaisait beaucoup au staff stadiste de par sa capacité à jouer presque partout. Un peu comme Tim Nanai-Williams l’a fait des années plus tard. Fort techniquement, doté bon buteur et attaquant de qualité, il a marqué son époque à Ernest-Wallon, avec ses mèches et ses airs de Gérard Butler.
Justin Marshall (2008/2009)
Lui est beaucoup plus connu que les autres (81 capes avec les All Blacks), mais vous souveniez-vous qu’il avez joué en France, du côté de Montpellier ? Véritable flop en Top 14, en désaccord avec ses entraîneurs, il ne fera qu’une dizaine de matchs dans l'Hérault, avant d’être mis à l’écart puis de rejoindre les Saracens avant même la fin de son contrat. Bien loin du rendement de son ancien concurrent chez les Blacks Byron Kelleher à Toulouse…
TOP 14. En attendant Dupont, Romain Ntamack de retour avec le groupe du Stade Toulousain !
Auraient également pu être cités : Mafileo Kefu, Philip Burger, Radike Samo, Bertus Swanepoel…
Rhum antique
Purée Smallville, cte mièvre niaiserie, cte perte de temps,
y'avait pas internet faut dire...
@fondacci, Dark Angel? Le Flic de Shangai? Viper? (roo cette dernière c'était sacrément naze aussi)
Déso, suivait pas le top 14 à cette époque, mais bel article, qui eut mérité plus d'engouement.
vivement dans 5 ans, qu'on parle des années 2010-2015!!
Ronnie64
'Sam Gerber, la plus grande légende moderne de l’Aviron Bayonnais'
C'est bien possible, pour moi c'est le cas. Je garde toujours précieusement le gobelet à son effigie sur l'une de mes étagères. 😍
Fondacci
Aha les fins connaisseurs des bords de la Nive...