Ce n’est pas cette fois que Tom Wright foulera les pelouses du Top 14. L’arrière/ailier international australien a fait le choix de la fidélité en prolongeant de trois saisons avec la fédération australienne et la franchise des Brumbies.
Une décision forte dans un contexte où de plus en plus de Wallabies cèdent aux sirènes de l’étranger. Il a d'ailleurs confié que partir n'avait jamais vraiment été une option. Avec la Coupe du monde en ligne de mire à la maison, c'est l'inverse qui aurait été étonnant. Malgré son talent, Wright n'a en effet jamais participé à un Mondial.
Montpellier s’intéressait de près à Wright
À la recherche d’un joueur d’impact derrière, Montpellier avait un oeil sur l’ancien joueur de rugby à XIII, capable d’évoluer aussi bien à l’arrière qu’à l’aile, voire au centre à de rares occasions.
Vif, tranchant, Tom Wright possède le profil parfait pour dynamiser un fond de terrain et apporter des solutions offensives dans le jeu de transition. Mais malgré l’intérêt du MHR, le joueur de 27 ans a préféré rester au pays.
Un choix qui témoigne aussi de l’envie des dirigeants australiens de conserver leurs cadres, dans l’optique du Mondial à domicile. Après une Coupe du monde 2023 décevante, la fédération veut capitaliser sur ses talents locaux, et éviter les fuites vers l’Europe ou le Japon.
Les Wallabies veulent se reconstruire avec leurs meilleurs éléments
Avec 37 sélections sous le maillot des Wallabies, Tom Wright fait partie des éléments clés de cette génération en reconstruction. Son engagement jusqu’en 2028 est un signal positif pour le rugby australien, qui peine à retrouver de la stabilité depuis plusieurs saisons.
Côté Montpellier, il faudra donc se tourner vers d’autres pistes pour renforcer l’arrière-garde. Le marché mondial reste ouvert, mais voir un profil comme celui de Wright lui échapper reste une occasion manquée pour le MHR.