Le Stade Français a décidé de viser très haut.
Selon le Midi Olympique, le club de la capitale travaille depuis plusieurs semaines sur un dossier qui ferait grand bruit : celui de Mark Nawaqanitawase. L’ailier australien, 11 sélections avec les Wallabies, évolue actuellement à XIII sous les couleurs des Sydney Roosters, mais il a déjà annoncé qu’il quitterait la NRL à l’issue de la saison 2026 pour revenir au rugby à XV.
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Un profil tout terrain
Révélé au grand public lors de la Coupe du monde 2023 en France, puis aperçu aux Jeux Olympiques de Paris avec la sélection à 7 australienne, Nawaqanitawase est un profil rare. Avec son gabarit hors norme (1,91 m, 100 kg), sa vitesse et sa puissance, il incarne parfaitement l’ailier moderne capable de faire basculer un match à lui seul. Pas étonnant que son retour à XV suscite autant d’intérêt.
En Australie, la fédération ne cache pas sa volonté de le garder au pays. Les Wallabies, qui organiseront la Coupe du monde 2027 sur leur sol, veulent compter sur lui et préparer la compétition avec leurs meilleurs atouts.
La fin de la "loi Giteau"
Le joueur lui-même a reconnu que ce Mondial à domicile représentait un objectif majeur dans sa carrière. Mais l’abolition de la fameuse loi Giteau change la donne : il pourrait évoluer à l’étranger tout en restant sélectionnable. Une opportunité que le Stade Français entend bien exploiter.
Depuis deux mois, les dirigeants parisiens multiplient les échanges avec son entourage. Le dossier reste complexe, car la concurrence est forte et les exigences salariales s’annoncent élevées. La presse australienne évoque une offre domestique proche de 700 000 euros par saison. Actuellement limité par le salary cap, le Stade Français pourrait toutefois dégager de la marge dès la saison prochaine avec le départ de plusieurs joueurs cadres.
Séduire un joueur de ce calibre représenterait un coup de maître pour les Soldats roses. Au-delà de l’impact sportif, un tel recrutement aurait aussi une dimension marketing forte, en offrant au club une tête d’affiche internationale capable d’attirer le public parisien. Reste à voir si Paris pourra transformer ce rêve en réalité, face à une fédération australienne prête à tout pour garder son joyau à la maison.
mimi12
Faut pas que le Stade Français se retrouve avec un jumeau (cf : les cas Kolisi,Farrell chez le voisin Francilien) 😉
pascalbulroland
Je pense, mais ça n'engage que moi , que si le SF bat l'UBB ce week-end, ça attirera plus de public après que s'il y a une tête d'affiche internationale qui vient toucher un gros chèque à Paris...
S'il y a de bons résultats, le public suivra...