Des débuts précoces à Mont-de-Marsan
À 23 ans, Léo Banos s’installe peu à peu dans la rotation du Stade Toulousain. La saison passée, il a d’ailleurs connu 14 titularisations en 18 apparitions, une belle preuve de la confiance du staff. Sauf surprise, le troisième ligne devrait enchaîner une nouvelle titularisation face à Perpignan ce week-end. Ce qui n'est pas banal quand on connaît la densité de l’effectif rouge et noir, où la concurrence des Tricolores est permanente. A l'instar d'un Anthony Jelonch en pleine bourre.En quoi le retour en trombe d’Anthony Jelonch est une aubaine pour le XV de France ?Au Stade Montois, Banos a connu ses premiers pas professionnels début 2021, alors qu’il n’avait que 18 ans. C’est Patrick Milhet qui lui a ouvert la porte du monde pro. Il l'avait même nommé capitaine sur certaines rencontres.
Via le Midi Olympique, le directeur sportif montois ne cache pas aujourd’hui sa satisfaction de le voir percer au plus haut niveau : « C’est un stratège inné. Un staff peut facilement s’appuyer sur lui pour établir une stratégie. Il peut prendre la parole. On l’avait rapidement nommé capitaine à Mont-de-Marsan sur quelques rencontres, et ça s’était très bien passé. »
Un joueur complet, déjà indispensable
Milhet insiste sur l’évolution de son ancien protégé, particulièrement sur le plan défensif : « Lors de ses premières années en professionnels, il empilait les plaquages, ce n’était pas un souci. Mais maintenant, il fait un peu plus mal aux attaquants adverses. Le voir faire de grosses interventions défensives n’est plus surprenant. Son intelligence de jeu fait d’énormes différences. »TOP 14. ''Classe mondiale'', Ramos, Ntamack et les clés du jeu du Stade Toulousain : Mola savoure (sans être surpris)Le natif de Parentis-en-Born, qui se définit comme un "joueur de l’ombre", ne cesse pourtant d’apporter sa pierre au collectif toulousain. Doté d’une belle qualité technique, il sait faire jouer après lui et mettre les défenses en difficulté. « Léo est capable de faire la différence grâce à sa qualité technique. Il a des mains, peut faire jouer après lui et met les défenses en difficulté », ajoute Milhet.
Dans le sillage de François Cros
Sa puissance n’est peut-être pas sa qualité première, mais à en croire ceux qui l’ont vu éclore, ce n’est pas un problème : « On ne l’a jamais vu souffrir sur le plan physique. » Comparé au Tricolore François Cros, il estime avoir un peu le même style. Il pourrait bien être son héritier naturel.Toulouse. De doublure à concurrent (?) : Graou, l’autre patron de la mêlée qui a grandi dans l’ombre de DupontAujourd’hui bien intégré au vestiaire toulousain, Banos sait qu’il a encore une marge de progression importante. Patrick Milhet en est convaincu : son ancien joueur n’a pas fini de surprendre. Alors, si Léo Banos préfère rester discret, tout indique qu’il pourrait bientôt quitter l’ombre pour s’installer durablement dans la lumière rouge et noire.
pascalbulroland
Je l'ai déjà écris mais j'adore ce jeune...
pascalbulroland
Cher @Thibault Perrin il manque "NE" dans votre titre , ce jeune pas ce jeu...