Un homme de devoir aux services du XV de France ? C'est l'une des informations qui pourrait alimenter la presse sportive dans les prochaines semaines, car le rendement de ce joueur pourrait être des plus bénéfiques pour la sélection française.
Originaire d'Australie, plus précisément de la capitale Canberra, il est désormais sur le sol français depuis six ans, le rendant donc éligible à la naturalisation française. Un droit qui lui permettrait de postuler avec la sélection nationale.
Dans un secteur où l'on avance à tâtons, avec beaucoup d'incertitude pour occuper le poste de numéro 5, ce deuxième ligne de Castres pourrait venir bousculer la hiérarchie déjà en place.
Pourquoi Emmanuel Meafou a failli perdre goût au rugby (et comment il s’en est sorti)"Le passeport offre le droit de créer une vie ici pour ma famille, et c'est une chose incroyable"
Mais avant de parler de rugby, Tom Staniforth, le deuxième ligne du Castres Olympique depuis six saisons, entend bien obtenir la nationalité française d'abord pour assurer une continuité de vie tranquille à ses proches.
Car il est difficile pour l'heure d'entrevoir l'avenir dans l'Hexagone pour la poutre du pack castrais et ses proches. Toujours sous visa de travail, il vient dorénavant de dépasser cinq ans sur le sol français, le rendant éligible à la nationalité.
Devenir français, Tom Staniforth le voit comme un honneur. Il s'attèle même à apprendre, outre les rudiments de la langue de Molière, l'histoire ancienne de notre pays. Un attachement qui n'a plus de doute lorsqu'un journaliste lui lance : "Le français, c'est la langue du vestiaire ?", ce dernier répond sans équivoque.
"On est en France, on parle français ! Je viens de passer les examens nécessaires pour l'obtention du passeport. Il me fallait un niveau B1, j'ai bien progressé, je suis très content de ça. Devenir français signifierait beaucoup, car le passeport offre le droit de créer une vie ici pour ma famille et c'est une chose incroyable. D'ailleurs, je vais bientôt commencer les cours sur l'histoire française".
"Ce qui me plaît ici, c'est le type de vie que l'on peut avoir. L'équilibre entre famille et travail est bien respecté, et ça j'adore. C'est une des choses sur lesquelles les autres pays peuvent s'inspirer, car ici j'ai l'occasion de profiter de ma famille. C'est le meilleur choix de notre vie avec ma femme que de venir tenter l'aventure en France".
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Forcément, la question nous a longtemps taraudés lors de la conférence de presse. Tom Staniforth, avec le passeport français, devient tout naturellement un joueur sélectionnable avec le XV de France.
Dans un registre où seul Meafou fait réellement la maille aux côtés de Romain Taofifenua, les débats pour porter le numéro 5 sont très certainement loin d'être bouclés. Si Thibault Flament fait lui figure d'évidence pour compléter l'attelage, qui portera le numéro 5 lors de la prochaine Coupe du Monde ?
Eh bien, là-dessus, Tom Staniforth est catégorique. D'un ton humble et toujours le sourire accroché aux lèvres, le deuxième ligne tarnais assure tout de même privilégier son club avant toute chose.
"Je serai toujours reconnaissant à Castres pour m'avoir offert cette opportunité de jouer. C'est pour cela que je veux me concentrer sur le club à 100 %. Le XV de France, cela serait un honneur si l'opportunité arrivait, mais quand tu regardes l'équipe, ils ont beaucoup de bons deuxièmes lignes. Franchement, je pense qu'ils ont beaucoup d'éléments largement meilleurs que moi à ce poste".
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Son passé manqué avec les Wallabies désormais derrière lui
Pourtant, le deuxième ligne formé chez les Brumbies et passé par les Waratahs s'était déjà fixé l'objectif de jouer pour la sélection nationale de l'Australie. Avec 55 matchs de Super Rugby au compteur dans les années 2010, il a toujours été barré par la concurrence.
Si Will Skelton, l'indéboulonnable deuxième ligne de l'Australie, désormais du côté de La Rochelle, figure comme un élément clé des Wallabies, Kane Douglas, ou encore Rob Simmons, avaient eux aussi leur longueur d'avance sur le jeune Tom Staniforth.
"J'ai essayé de figurer parmi la sélection australienne, mais je n'ai pas réussi à être au niveau. Mais ce n'est pas un regret pour moi. Je me retrouve plus dans le rugby d'ici, le style de jeu, l'ambiance, etc. Je crois qu'on vit le vrai rugby ici en France. Je n'ai aucun regret d'être venu jouer en France", conclut-il.
Tom Staniforth absent 9 mois. Coup dur pour Castres. #Top14https://t.co/38puZT4sDi
— Le Rugbynistere (@LeRugbynistere) August 22, 2024

Gonze à l`eau t`es fada !
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28436 pointsIl est sélectionnable depuis cet été et le passeport français n'a rien à voir avec ça.
D'ailleurs s'il avait eu ce passeport il y a un an il n'aurait pas été sélectionnable plus vite.
Mickey duc
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9343 pointsTao a fait son temps... ce serait pas mal de lui donner sa chance en 5 pour accompagner meafou ! Et n’oublions pas tuilagi, il va bien finir par perdre du poids et être d’attaque !
NMa
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15581 pointsOn oublie un peu vite Cazeaux qui performe depuis longtemps avec l'UBB.