RUGBY. XV de France. Futur grand numéro 10, qui sont les idoles qui ont fait rêver Romain Ntamack ?
Encore jeune, Romain Ntamack est en train d'écrire sa légende. Derrière lui, certains grands noms l'ont inspiré à devenir le joueur qu'il est aujourd'hui.
Dans un entretien accordé à Sud-Ouest, l’ouvreur du XV de France est revenu sur les joueurs qui l’ont fait rêver dans sa jeunesse.

Comme tout minot élevé au rugby, Romain Ntamack a ses idoles. Celles qui l’ont poussé à mettre la chasuble et à fouler le pré, même quand les chaussures restaient clouées au sol à cause de la boue. Alors certes, avoir grandi dans le nord de Toulouse avec comme géniteur l’un (le ?) des plus grands joueurs des rouge et noir aide un peu. C’est compréhensible. Mais depuis le temps où Milou a quitté le pré, le jeu a changé. Alors certes, même si le rugby reste et sera toujours une merveilleuse ode au collectif, l’actuel numéro 10 de l’équipe de France a ses petits chouchous. Et parmi eux, il trouve certains de ses adversaires réguliers.15 de France. Pourquoi Romain Ntamack est-il une machine de guerre ?15 de France. Pourquoi Romain Ntamack est-il une machine de guerre ?

De Zizou à Wilko

Interrogé par le média Sud-Ouest, Romain Ntamack cite plusieurs types de joueurs. Dans le lot de ceux qui l’ont “marqué” ou “influencé”, il y a les joueurs actuels et les vieux briscards. Mais au milieu, le joueur du XV de France cite également un artiste maniant un tout autre ballon. S’il ne le décrit pas comme un modèle, Romain Ntamack l’évoque comme un symbole français du fameux 10 floqué dans son dos. Si vous ne l’aviez pas compris, ici, le Toulousain parle de Zinedine Zidane. Dans une courte réponse liée à la pression de ces deux chiffres gravés dans le dos, il répond : “C’est plus dans la tradition française de porter aux nues le numéro 10 dans n’importe quel sport. Je pense que c’est depuis que Zidane l’a porté avec l’équipe de France qu’on le sacralise un peu (sourire)…

Même si l’importance du numéro 10 semble exagérée selon le principal intéressé, ce dernier affirme néanmoins une chose. Pour devenir un grand ouvreur, il faut faire de grandes prestations lors des évènements phares (Coupe du Monde, Six Nations, etc.). Pour rester dans les icônes du passé, Romain Ntamack cite quelques grands rugbymen à son poste. À travers cette demande, il paraît compliqué d’esquiver deux noms : Dan Carter et Jonny Wilkinson.RUGBY. ALL BLACKS. Un des incroyables records de Dan Carter égalé face au Japon !RUGBY. ALL BLACKS. Un des incroyables records de Dan Carter égalé face au Japon !

Au rugby à XV, le jeu pratiqué entre chaque poste est incomparable. Il n’empêche que dans une discussion de comptoirs, ces noms sacralisent beaucoup de questions. Celle du titre (imaginaire) de meilleur joueur de l’histoire ou GOAT, comme aiment dire les rosbeefs, en fait partie. À propos de ceux-là, auxquels il ajoute aussi le nom de Matt Giteau, il fait un choix sur son Grandisse préféré en Coupe du monde : “Pour moi, c’est Carter en 2015. Il annonce la fin de sa carrière internationale juste après, mais il l’a disputé comme s’il avait 25 ans. Il traversait le terrain, il mettait les points de partout. Pour moi, il a survolé les débats. Il a d’ailleurs été élu meilleur joueur du monde cette année-là.

Des rivaux à respecter

Derrière ces illustres, le vainqueur du dernier VI Nations évoque également quelques noms de joueurs actuels. Pour leur longévité, il souligne, toujours auprès de Sud-Ouest, les noms de Jonny Sexton et Dan Biggar. Pour eux, leur expérience mérite un respect conséquent. Il ajoute notamment : “Ils sont sur la scène internationale depuis des années, ils ont plus de 100 sélections, ils ont plus de 30 ans tout en étant au top niveau. En France, c’est du jamais vu. C’est inspirant, même si c’est encore loin devant moi.RUGBY. Fin de l'attente : l'Irlande prolonge sa légende Johnny SextonRUGBY. Fin de l'attente : l'Irlande prolonge sa légende Johnny Sexton

En parallèle, deux autres noms explosifs font leur apparition. Dans un premier temps, le multiple Meilleur joueur du monde World Rugby Beauden Barrett est présent. Une admiration qui semble respective. En effet, le Néo-Zélandais avait largement salué le Français. Dans les colonnes de L’Équipe en février 2022, le All Black avait fait un portrait de la fameuse relance de Romain Ntamack face à ses compatriotes en novembre 2021. Il déclarait : “C'était impressionnant et même plus que ça : il incarnait la liberté. Il faut avoir une sacrée confiance et un énorme esprit d'initiative pour tenter ce genre de gestes. Ntamack était dans cet état magique que l'on cherche tous à atteindre quand on joue : se sentir libre de s'exprimer sans redouter les conséquences. C'est magnifique.

Autre duel, celui qui fera son grand retour de blessure face à l’Australie commente les attitudes de Marcus Smith. L’ouvreur anglais est annoncé comme l’un des plus grands cracks du rugby mondial. Confirmant d’année en année, il s’affirme en sélection et vole la vedette à Owen Farrell d’année en année. Face à ce rival, le Toulousain évoque un joueur au “jeu différent”. En mars 2022, il dressait un portrait de son homologue anglais dans les colonnes du Midi Olympique : “C'est un très bon joueur, plein de talent. La preuve, c'est qu'il est désormais titulaire indiscutable en équipe nationale. Il est dangereux, c'est un excellent attaquant. Les menaces sont partout et Smith en fait partie.VIDEO. MARCUS SMITH ! Admirez la masterclass du prodige anglais face aux Sharks de TuilagiVIDEO. MARCUS SMITH ! Admirez la masterclass du prodige anglais face aux Sharks de Tuilagi

Au-delà de ceux qui nous impressionnent, il y a également le regard de ceux que l’on fait rêver. Ainsi, Romain Ntamack, fils de Emile, a su provoquer l’admiration de son père. Comme ce jour-là, où le Toulousain décida de relancer depuis son en-but face aux Néo-Zélandais. Une action qui, sans amener à l’essai, restera à jamais gravée dans les mémoires des amateurs de rugby. Voyant son fils écrire sa propre légende, “Milou” Ntamack avait d’ailleurs refusé d’être comparé à son fils sur ce geste.  Dans un entretien au Parisien, il déclare ceci : “Je ne me retourne pas sur le passé, je ne compare pas. Je suis dans le présent, je regarde ce qui se passe sur le terrain. Le fiston a toujours rêvé de ce genre de matchs. Plus le challenge est relevé, plus il adore ça. Il a encore élevé la barre. C’est bluffant !” A l’image d’un Alain Penaud en larmes quand son fils, Damian, souleva le bouclier de Brennus en 2017, les parents peuvent être fiers.

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