COUPE DU MONDE. Le BOMB SQUAD des Springboks, seule chance pour l’Angleterre d’atteindre la finale ?
Eben, RG, il doit faire froid là-haut, non ? Screenshot : SA Rugby
Doit-on alors s’attendre au retour du fameux "Bomb Squad" face aux British ? Dans ce registre, Lawes, Genge, Itoje, Earl ou Curry auraient certainement du répondant.

Pour tout dire, on avait lu entre les lignes que, d’après la presse sud-africaine, c’était la première fois que les Springboks adaptaient leur composition d’équipe à celle de leur adversaire. Comment ? Face aux Bleus et pour préparer une belle surprise à la bande de Galthié, Jacques Nienaber n’avait ni utilisé son fameux 7-1 sur le banc (le 6-2 aurait aussi pu être une option), encore moins titularisé le duo que tout le monde attendait pour harceler les Français : Faf De Klerk et Handré Pollard.

COUPE DU MONDE. Cette innovation des Springboks peut-elle faire la différence face au XV de France ?COUPE DU MONDE. Cette innovation des Springboks peut-elle faire la différence face au XV de France ?

Au lieu de ça, les dynamiques Reinach et Libbok furent choisis pour débuter et coller à l’identité de jeu des Français, alors que l’entrée commune du surfeur bodybuildé et de l’ancien fantôme de Montpellier fit la différence au moment de conserver le score, pour les Green and Gold. Tout l’inverse de ce sur quoi avaient bossé les Tricolores durant la semaine…

Reste que l’Afrique du Sud est donc aujourd’hui en finale. S’adaptera-t-elle aussi à l’Angleterre de Borthwick, samedi ? Il y a beaucoup moins de chances de le croire. Pourquoi ? Parce que les Boks qui renient leur ADN propre, cela arrive aussi souvent que Cyril Baille marque des doublés. Autrement dit, ça ne reproduira pas tous les week-ends, même si Cissou est un sacré phénomène.

COUPE DU MONDE. FRANCE-AFRIQUE DU SUD. On a passé au crible l'arbitrage du match, allez-vous aimer ?COUPE DU MONDE. FRANCE-AFRIQUE DU SUD. On a passé au crible l'arbitrage du match, allez-vous aimer ?

Doit-on alors s’attendre au retour du fameux "Bomb Squad" face aux British ? C’est probable. Dans le sens où même si le 7-1 n’est pas choisi sur le banc, le 6-2 le sera certainement. Mais cette dimension physico-physique des Sud-Afs n’est-elle pas justement la seule chance de l’Angleterre pour rivaliser ?

Une équipe vaillante, mais limitée


Car qu’on se le dise, en dehors des jeux au pieds de pression et de l’occupation, les coéquipiers d’Owen Farrell ne devraient une nouvelle fois n’avoir que le combat à proposer aux Springboks. Là où les Genge, Itoje, Lawes, Earl ou Curry représentent quand même de sacrées garanties. Idem avec la présence de Manu Tuilagi derrière. Suffisant pour rivaliser avec les monstres adverse, et leur pack à 950kg ? On ne le pense pas forcément, en se souvenant notamment de la finale 2019 lors de laquelle les coéquipiers de Siya Kolisi avaient écrasé physiquement ceux de Billy Vunipola. Mais ils sortaient aussi du match le plus intense du mandat d’Eddie Jones, face aux All Blacks…
VIDEO. D'un triplé impressionnant, Ben Earl fait exploser Joe Marler et les Harlequins en demieVIDEO. D'un triplé impressionnant, Ben Earl fait exploser Joe Marler et les Harlequins en demieCe qui est sûr aussi, c’est que pour s’assurer une présence de haute volée à la retombée des jeux au pied de pression sud-africains (ceux qui firent si mal aux Bleus dimanche dernier), c’est Freddie Steward et ses 1m96 qui devraient être choisis à l’arrière, après l’essai du dynamiteur Marcus Smith face aux Fidji. Un joueur relativement lent pour le poste, rarement brillant et franchement pas folichon, mais qui est une véritable assurance tous risques dans le second rideau. Tout ce qu’aime l’Angleterre finalement.

RUGBY. À 2 semaines de la Coupe du Monde, l’Angleterre tente un coup de poker avec Marcus SmithRUGBY. À 2 semaines de la Coupe du Monde, l’Angleterre tente un coup de poker avec Marcus SmithEt tout ce qui pourrait aussi pousser Nienaber à reconduire le même XV de départ que celui qui a battu les Bleus. Pour être capable de mettre de la vitesse et plus d’incertitudes dans son jeu si nécessaire. Car en toute objectivité, les Anglais n’auront ni le talent des Français ballon en main, ni leur discipline en défense et dans le jeu au sol. Mais ils n’auront pas non plus la fébrilité du XV de France en couverture. Ce ne sont pas les espèces les plus fortes qui survivent, ce sont celles qui s’adaptent, rappelait Fabien Galthié en début de compétition...

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires

j’ai sans doute rate quelquechose mais nullepart on ne dit ce qu’est le bomb squad. par contre, on repete 7-1, 6-2…

Derniers articles

News
News
News
News
News
News
News
News
News
News
News