VIDÉO. Comme à sa grande époque, Rabah Slimani fait exploser le ''meilleur pilier du monde'' en mêlée

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Theo Fondacci
Publié le 09 mai 2024 à 18:55
Temps de lecture : 2 minutes

Slimani vs Nche en mêlée. Screenshot : France 3

Samedi dernier face aux Sharks, Rabah Slimani a fait souffrir le martyre à la mêlée sud-africaine, pourtant dotée de la 1ère ligne des Springboks…

Comme bon nombre de sud-africains, il possède un prénom aussi imprononçable que râpeux à l’oreille :

Retshegofaditswe. Seize lettres pour une appellation bien trop compliquée à répétée, qui lui ont donc valu le - très court - sobriquet "Ox". Comprenez "boeuf", en anglais.

COUPE DU MONDE. Kwagga Smith, ce petit zèbre des plaines qui rugissait comme un lion

La raison ? Elle trouve tout simplement explication dans le profil de Nche, un petit taureau furieux. Une force bovine montée sur un mètre cube (1m75 pour 123kg), qui ont d’ailleurs fait de lui celui que beaucoup appellent "le meilleur pilier gauche du monde."

Ou du moins le plus puissant, dans le jeu comme dans l’exercice de force : "J’ai poussé des mêlées derrière un certain nombre de piliers dans ma carrière mais aucun, je pense, ne peut se vanter d’avoir autant de force qu’Oxy ! C’est un joueur très spécial", assurait d’ailleurs la montagne RG Snyman (2m07 pour 131kg) à l’issue de la demi-finale de coupe du monde remportée par l’Afrique du Sud sur l’Angleterre, en octobre dernier. Et lors de laquelle le pilachou de 28 ans avait terrassé les Rosbeefs en mêlée (3 pénalités récupérées en 20 minutes) jusqu’à faire basculer le match.
COUPE DU MONDE. RG Snyman, le géant Springbok qui mangeait des 2èmes lignes au p’tit-déj’

Reste que samedi dernier, au Stoop de Londres, le pilier des Springboks a trouvé à qui parler en mêlée. Avec un garçon qui fut autrefois renommé pour sa tenue dans l’exercice de force, avant que l’évolution des règles ne joue en sa défaveur.

Là, alors que les Clermontois se savaient attendus en conquête, l’ancien parisien Rabah Slimani a "tordu" Nche en mêlée toute l’après-midi. Jusqu’à récupérer 2 pénalités à la force de la poussée.

Ce qui mis les Jaunards sur de bons rails durant 75 minutes de cette demi-finale finale de Challenge Cup, bien aidés par son compère de la pile Giorgi Beria, un peu moins dominant en mêlée mais exceptionnel d’activité. Avant qu’une fin de match très mal maîtrisée n’anéantissent les espoirs clermontois (32 à 31).