RUGBY. 10 moments cultes où l'emblématique Christophe Urios n'a pas mâché ses mots
Top 14. Christophe Urios est un personnage emblématique du paysage rugbystique français.
D'Oyonnax à l'UBB en passant par Castres, Christophe Urios n'a jamais été du genre à cacher le fond de sa pensée en conférence de presse comme au bord du terrain.

Top 14. UBB. Christophe Urios a enfin fait son choix !Top 14. UBB. Christophe Urios a enfin fait son choix !On ne présente plus Christophe Urios. Entraîneur emblématique du Top 14, l'ancien talonneur de Castres s'est fait un nom grâce à ses résultats sportifs avec le CO mais aussi avec Oyonnax avant de distiller sa science du jeu à l'UBB. Mais aussi, voire surtout, avec son franc-parler. Certaines de ses répliques sont devenues cultes. Après sa prolongation jusqu'en 2025 avec l'Union Bordeaux-Bègles retour sur dix moments où Christophe Urios n'a pas mâché ses mots.

- Qu'est-ce qu'il fait lui ? OH ! Il nous casse les couilles là ! OH ! Qu'est-ce qu'il fait ?
- C'est un médecin
- Ah il est blessé ? Excuse-moi.

  • Interrogé par Canal + lors d'un Stade Toulousain vs Castres, il avait eu une analyse toujours très pointue.

Je ne sais pas si ce sont les Toulousains qui sont très très bons, ou bien si c'est nous qui sommes très très mauvais. Je pense qu'il y a surement un peu des deux. Effectivement, on a du mal à entrer dans le match. Il y a une belle équipe sur le terrain, ce sont les rouges. Et il y a une équipe qui subit, ce sont les bleus. On a le cul coincé entre deux options : mettre de la pression dans les rucks et prendre les espaces. Au final, on ne fait aucun des deux.

C'est impossible de demander ça. [...] Évidemment qu'on veut tous que l'équipe de France soit la meilleure. Mais je veux pas qu'on me fasse chier chez moi."

  • Au début du mois d'octobre 2020, Urios avait fait part de sa frustration en conférence de presse suite à la défaite contre le LOU. Une réplique devenue culte.

Parfois on a tendance un peu à en***** les mouches.

Fais pas le malin, ferme ta g***le, je te dis !

  • En mai dernier, il avait haussé le ton après une courte victoire face à Castres en rappelant que le rugby, ce n'était pas que de grandes envolées.

À l'UBB, il faut qu'on soit capables d'être laborieux ! Parce que sinon, on ne sera jamais champions de France. Quand on sort d'un match comme ça, si on se dit : ''Putain c'est pas du rugby...'' Eh bien si, je suis désolé, c'est du rugby ! J'ai entraîné en face (à Castres) et on se régalait de jouer comme ça, je vous le dis. Si nous, on pense qu'il faut juste jouer à la ba-balle et qu'on sera Champions, je suis désolé, ce n'est pas que ça le rugby.

  •  Quelques semaines plus tard, il n'y allait pas par quatre chemins pour parler de la prestation de son équipe après la défaite à domicile contre le Stade Toulousain.

 J’ai passé ma semaine à gueuler. C'est pas bon. C'est le match que j'ai vu à l'entraînement de mardi. On a fait un très bon entraînement jeudi. Mais mardi c'était dégueulasse, aujourd’hui on a deux joueurs qui sont arrivés en retard. Sur l’état d’esprit, ce n’était pas bon, dans notre rugby, c’était nul.

  • Septembre 2021, premier match de la saison et première défaite pour les Bordelais sur la pelouse de Biarritz. A la pause, Urios n'était pas satisfait de ses ouailles.

    Comment je peux être satisfait ? On est battu dans tous les domaines ! On a l’impression de jouer contre une équipe de 18 mecs ! Ils vont plus vite que nous, ils sont premiers de partout, ils nous emmerdent sur les lancements, ils mettent de la pression au sol, mais rien de plus que ce qu’on savait déjà. Et quand on a des situations dans leur camp, on fait des fautes soit les lancements, soit parce qu'on n’arrive pas à tenir le ballon. Comment je peux être satisfait de cette entame de match sachant que toute la semaine j’ai parlé d’entame de match ?

  • A l'occasion de la réception du Stade Français en début de saison, le technicien avait donné sa vision du rugby.

On s'est assez plaint l'année dernière de pas partager avec les gens. Moi l'année dernière je me suis fait chier. Il me tarde de sentir l’odeur des merguez ! Non pas que j’aime les merguez, mais parce qu’il y aura du monde autour du stade, les gens seront avec les drapeaux et c’est ça le rugby pour moi !

  • Dernière réplique en date, son discours à la mi-temps face au Racing 92. Des mots qui ont permis à l'UBB de s'imposer avec la manière à l'Arena.

Je leur ai dit trois choses. Et la première, qu’ils nous prenaient pour des cons. Je ne sais pas si ça les a motivés, mais on s’en est servi oui. C’est la première fois que je vois ça, moi. La vie, elle est souvent juste.

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