XV DE FRANCE. Conte de fées bordelais et programme bouillant : les Bleues prêtes pour créer l'exploit ?
Derrière une préparation exigeante, Mignot et Ortiz misent sur la stabilité et l’envie pour aller chercher un résultat historique. crédit photo : screenshot France Rugby
À deux semaines du départ pour l’Angleterre, les Bleues montent en puissance. Objectif : répondre présent face à l’Italie, au Brésil et à l’Afrique du Sud.

Le XV de France féminin connaît enfin ses 32 élues pour la Coupe du monde en Angleterre (22 août – 27 septembre). Une liste qui n’a pas réservé de grand bouleversement, si ce n’est l’histoire inattendue de Makarita Baleinadogo, appelée en dernière minute pour remplacer Ambre Mwayembe, blessée à la jambe.

Baleinadogo, le conte de fées bordelais

Jamais appelée en Bleu. Zéro sélection. Mais un profil scruté. C’est ce qui a poussé Gaëlle Mignot et David Ortiz à convoquer la jeune pilier du Stade bordelais, championne de France cette saison. À 23 ans, elle profite de la malchance de Mwayembe pour intégrer le groupe France. Une opportunité rare, qu’elle aborde avec humilité, mais aussi l’héritage d’un nom : son père, Daniele Baleinadogo, a porté dix fois le maillot des Fidji.

Le staff assume ce choix : “C’est une joueuse qu’on suit depuis longtemps. On avait besoin d’un profil proche d’Ambre à gauche. Makarita correspondait parfaitement à cette recherche.” Une pré-convocation verbale lui avait été glissée en amont : “Tiens-toi prête.” Le genre d’appel qui change une vie.

Une équipe dans la continuité

Pour le reste, la liste des 32 ne fait pas de vague. Elle reflète la montée en puissance entamée depuis trois saisons, avec une large part de joueuses vues lors du dernier Tournoi. Joanna Grisez, Marine Ménager, Gabrielle Vernier ou encore Carla Arbez tiennent la barre. L’ossature bordelaise, titrée cette année, est bien représentée : douze Lionnes dans le groupe.

Six joueuses ont quitté le navire après un dernier entretien individuel, mais restent en embuscade : la compétition est longue, les blessures peuvent rebattre les cartes.

Mont-de-Marsan, puis l’Angleterre

Avant de s’envoler le 15 août, direction Exeter via Londres, les Bleues auront un “point-étape” à Mont-de-Marsan contre l’Angleterre le 9 août. Un test grandeur nature contre ce qui se fait de mieux dans le monde, dans le chaudron des frères Boniface.

Puis viendra le temps du Mondial : Italie (23 août), Brésil (31 août), Afrique du Sud (7 septembre). Trois matchs pour lancer la machine, engranger de la confiance, et viser au minimum une place dans le dernier carré, comme l’ont annoncé les coachs.

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Pas favorites, mais affûtées

“On est outsiders, mais on a bâti une équipe capable d’aller au bout”, prévient Ortiz. Mignot, de son côté, insiste sur l’émotion ressentie lors de l’annonce. Elle qui a connu ces moments en tant que joueuse sait ce que ça représente. “La Coupe du monde, c’est le sommet. Et elles l’ont mérité.”

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Les principales adversaires seront les anglaises, les néo zélandaises et le Canada.. Les féminines d'AFS ne sont pas bien classées.
Cette équipe a un profil pour envoyer du jeu et mettre du rythme. Mais gagner en Angleterre me parait un gros défi...

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