Ce samedi à Twickenham, les Bleues disputeront la petite finale du Mondial 2025 face à la Nouvelle-Zélande. Un match pour l’honneur diront certains.Vos matchs de Rugby France/Nouvelle-Zélande et Toulouse/Castres à quelle heure et sur quelle chaîne ?
Mais un match pour décrocher une belle troisième place. Et surtout, une rencontre face à l'une des meilleures nations du rugby mondial féminine. Dans cette équipe, un nom affole toutes les défenses depuis le début du tournoi : Braxton Sorensen-McGee. Et ce n’est pas pour rien.
Pourquoi Sorensen-McGee est-elle inarrêtable ?
À 18 ans à peine, la joueuse des Blues d’Auckland a martyrisé la concurrence. Meilleure marqueuse d’essais (9), meilleure scoreuse (59 points) et meilleure 'perforatrice' (509 mètres gagnés ballon en main), elle incarne à elle seule le renouveau du rugby néo-zélandais.
Sa capacité à changer de rythme, son jeu au pied chirurgical et sa vista en font une arme absolue. Une sorte de Jordie Barrett version féminine… mais avec 10 ans de moins.
"Je puise ma confiance dans les gens qui m’entourent."
Des débuts éclatants et déjà des récompenses en vue
Issue d’une famille samo-néo-zélandaise, Sorensen-McGee est un pur produit du système kiwi : repérée dès 14 ans, intégrée au programme High Performance à 16, titulaire en sélection nationale à 17. Elle est déjà nommée pour deux distinctions majeures aux World Rugby Awards 2025. Et tout ça, en gardant une humilité désarmante. « Je puise ma confiance dans les gens qui m’entourent », confiait-elle récemment via RugbyPass.
Comment les Bleues peuvent-elles contrer ce phénomène ?
Pour les Bleues, l’équation est simple : il faudra lui couper les canaux de distribution et serrer les vis au large. Car laisser Sorensen-McGee avoir le cuir en première main, c’est quasiment synonyme d’essai dans la foulée. A l'aile ou à l’arrière, elle sait tout faire. Même transformer ses propres réalisations (7 transformations)
Et comme si cela ne suffisait pas, elle joue souvent en binôme avec Jorja Miller (21 ans), autre phénomène de cette génération dorée. Ensemble, elles incarnent cette Black Ferns 2.0, joueuse, rapide, et surtout imprévisible.
Rendez-vous samedi à 13h30 (heure française). Pour espérer monter sur le podium, les Françaises devront d’abord dompter un ouragan. Il porte un nom : Braxton Sorensen-McGee.