Le choc entre le Stade Toulousain et l’Union Bordeaux-Bègles a été à la hauteur des attentes, ce samedi 28 juin. Au Stade de France, les deux formations ont livré une prestation d’anthologie pour une finale de Top 14 d’ores et déjà légendaire. Vainqueur, sur le score de 39 à 33, le club de la Ville rose a pris le meilleur sur l’UBB.
Au travers de cette confrontation, les statistiques du match montrent le caractère exceptionnel de cette rencontre. Par exemple, aucune finale n’avait connu une telle envolée au tableau des scores, auparavant. Avec 72 points inscrits en 100 minutes, cette rencontre surpasse l’ultime échéance entre Biarritz et le Stade Français (37-34), observée en 2005.
L’UBB joueuse, le Stade Toulousain réaliste
Ensuite, des performances collectives et individuelles colossales ont eu lieu au Stade de France. Sur l’ensemble de la soirée, les défenseurs ont été battus à 56 reprises, en cumulant les observations faites sur les deux équipes. À ce jeu, c’est l’UBB qui a été la plus impressionnante, avec 31 plaquages cassés, contre 25 pour les Toulousains.
Perdants malheureux, les hommes de l’UBB se sont montrés très joueurs au Stade de France, plus que les Toulousains. De fait, les Bordelo-Béglais ont réalisé plus de passes (161 contre 144) et réussi plus d'offloads (14 contre 10). De plus, ils ont moins souvent joué le ballon au pied (38 contre 41) que leurs adversaires du soir.
Cependant, les Toulousains ont été plus efficaces dans leur capacité à mettre à mal la défense adverse. Preuve en est, les Rouge et Noir comptent plus de franchissements (6 contre 4 pour l’UBB) et de mètres gagnés après la ligne d’avantage, avec 86 unités grattées au fil du match par les Haut-Garonnais. De plus, ils comptent aussi un (léger) avantage de possession avec 53 % en leur faveur.
Là où le match a largement tourné en faveur du Stade Toulousain, c’est dans le jeu au sol. En effet, les hommes d’Ugo Mola ont réussi à éjecter le ballon sur 98 % de leurs rucks, avec seulement deux possessions perdues dans ce secteur en 100 Minutes. De plus, les Rouge et Noir ont aussi récupéré pas moins de sept turn-over en leur faveur, dont une partie notable provient des grattages effectués par les avants toulousains.
En défense, les champions ont raté plusieurs étreintes, mais certains de leurs joueurs se sont illustrés, comme François Cros et Jack Willis, comptant chacun 13 plaquages réussis. À noter aussi la belle prestation dans le combat de Juan Cruz Mallía, qui cumule 11 plaquages complétés. Côté Bordelo-Béglais, ce sont pas moins de huit joueurs qui cumulent 10 étreintes ou plus. Parmi eux, Pierre Bochaton a fait office de leader défensif, avec 17 plaquages réussis (record du match).
TOP 14. Cette phrase de Nicolas Depoortère qui en dit long sur l’UBB
Cavadécouaner
Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer la dernière pénalité SVP...!
mic4619
2 datas importants qui ne sont pas mentionnés, que les anglo saxons utilisent :
Le temps passé dans les 22 adverses et le nombre de points marqués lorsque les équipes sont dans ces 22, et à partir de ces données le ratio points marqués/temps dans les 22.
Jak3192
Ça c'est de la "data"
Un certain FG Coach va analyser ça aux petits oignons
breiz93
Chiffres impressionnants qui confirment l'importance et la qualité des 3èmes lignes sur le terrain ( des 2 équipes).
Manu
Surtout celle de Toulouse
C'est une troisième ligne de niveau Mondial
Et la deuxième ligne Brennan Flament également
C'est l'alliage puissance/tonicité/mobilité de ces 5 là qui a fait gagner le match aux haut-garonnais. Et leur capacité a libérer rapidement les ballons des rucks fut une nouvelle fois remarquable, comme contre les bayonnais
Jacques-Tati-en-EDF
I agree !!