En fin de contrat avec Provence Rugby, Jimmy Gopperth ne sera pas conservé par le club sudiste qui vise le Top 14. Il faut dire que l’ouvreur néo-zélandais va fêter ses 42 ans le mois prochain, et s’est donc confronté à la réalité lorsque Aix a signé le très prometteur international fidjien Caleb Muntz, 25 ans.
Pour autant, cette véritable légende du rugby n’est pas pressée de raccrocher. "J’ai vraiment envie de continuer à jouer, donc je ne vais pas m’arrêter maintenant. Je cherche des opportunités, que ce soit en France, en Angleterre ou au Japon. Peu importe où cela me mène, j’étudierai ce qui se présente", explique-t-il à RugbyPass.
Alors qu’il disputera son 25ᵉ match de la saison ce vendredi et qu’il joue encore régulièrement 80 minutes en Pro D2, Gopperth pense encore pouvoir apporter son expérience à un club professionnel. Peut-être en Angleterre, là où sa famille vit encore depuis son départ de Leicester…
Recordman de matchs
Car s’il n’a plus ses cannes d’antan, le Néo-Zélandais s’entretient, carbure encore correctement à la conduite du jeu des Aixois et s’avère être un buteur qui ne tremble pas sous pression, sans avoir jamais eu le pied droit de Thomas Ramos pour autant.
Il faut dire que le gars de New Plymouth (comme les Barrett) a un certain vécu : il a débuté sa carrière en 2002, dans le championnat des provinces néo-zélandaises, avant de découvrir le Super Rugby en 2004. À une époque où des garçons comme Posolo Tuilagi ou Théo Attisogbe n’étaient pas encore nés.
Barré au pays des Kiwis par quelques ouvreurs plutôt pas mal dont Dan Carter, il choisit de quitter la Nouvelle-Zélande en 2009 et débarque dans le nord-est de l’Angleterre, à Newcastle, pour remplacer un l’autre légende du poste : Jonny Wilkinson.
La suite ? Elle s’écrira donc au Leinster, puis aux Wasps pendant de longues saisons, mais toujours en Europe. Quinze ans plus tard, dans un contexte de vie et rugbystique complètement différent, il a donc kiffé sa vie, au pied de la Sainte-Victoire et à une demi-heure de la plage.
Et atteindra la barre des 525 matchs professionnels disputés dans sa carrière ce week-end, soit le record absolu de notre sport. Pas le plus médiatique, mais une vraie légende quand même, l’ami Gopperth…
Uther
Je ne sais quel est son niveau actuel mais une chose est certaine, ce type aime le rugby.
Respect Mr Gopperth !
Garou-gorille
" Je cherche des opportunités, que ce soit en France, en Angleterre ou au Japon. Peu importe où cela me mène, j’étudierai ce qui se présente"
Souhaitons à ce 10 expérimenté de trouver de nouvelles ouvertures !