''Je déteste perdre'', ce Tricolore se prépare comme un moine, mais ce n'est pas un saint sur le terrain
Il déteste perdre, ne lâche rien et analyse tout. Thomas Ramos n’a pas besoin du brassard pour imposer sa voix chez les Bleus. Crédit image : Screenshot Youtube
À l’arrière face aux Boks, Thomas Ramos joue un rôle bien plus large qu’il ne l’avoue. Il n’aime pas perdre, il travaille comme un moine, et ça se voit.

Ce samedi face aux Springboks, Thomas Ramos débutera à l’arrière avec le numéro 15 dans le dos. Dans une équipe de France en quête de certitudes en vue de la Coupe du monde 2027, il fait clairement partie des cadres. Pourtant, le Toulousain l’assure : le capitanat, ce n’est pas pour lui. Pas une priorité, en tout cas.34/34 : où se situe Thomas Ramos dans la liste des coups de pieds consécutifs réussis en Top 14 ?34/34 : où se situe Thomas Ramos dans la liste des coups de pieds consécutifs réussis en Top 14 ?« Le capitanat n’est pas quelque chose qui me motive. C’est juste un statut à l’instant T. Être capitaine, ça ne se demande pas. Que je le sois ou pas, ça ne m’empêchera jamais de dire ce que je pense », confie-t-il à Sud Ouest.

En l'absence d'Antoine Dupont, le brassard aurait pu lui revenir. Et ça n'aurait pas été illogique tant il pèse sur le jeu tricolore. Même s'il est souvent coutume de le donner un joueur situé entre les avants et les 3/4.

Le leadership, pas une posture, une attitude

Ramos n’a jamais cherché à porter le brassard. Et pourtant, son influence est bien réelle. Aussi bien en club qu'en équipe de France. Il la cultive à travers l’exigence, l’exemplarité et le goût du détail. Le haut niveau, il connaît.

Le rôle de leader, il ne l’a pas demandé. On le lui a confié. "Un leader, ce n’est pas celui qui gueule. C’est celui qui bosse, qui sait faire son auto-critique et redonne confiance dans les moments clés." Une description qui colle d'ailleurs assez bien à Antoine Dupont.TOP 14. ''Exigeant, intelligent, compétiteur'', comment Thomas Ramos tire tout le Stade Toulousain vers le hautTOP 14. ''Exigeant, intelligent, compétiteur'', comment Thomas Ramos tire tout le Stade Toulousain vers le hautÀ ses débuts pros, Ramos observait en silence un certain… Thierry Dusautoir. Plus tard, à Colomiers, il a croisé la route d’Aurélien Bécot, un "leader de combat". Puis vient l’expérience marquante Jerome Kaino : "Il ne parlait pas, mais quand il le faisait, tout le monde écoutait."

Le Ramos version 2025 : précis, réfléchi, ultra-exigeant

Ramos n’est pas juste un arrière au jeu au pied clinique. C’est un obsédé du détail : "Je revois mes matchs une ou deux fois. Je fais attention à mon sommeil, ma récup’, mon hygiène de vie." Rien n’est laissé au hasard. Pas étonnant qu’il soit devenu l’un des piliers de Galthié.

Et s’il ne rêve pas du brassard, il déteste perdre. On n'ose donc pas imaginer ce qu'il a ressenti après le quart de finale. Lui qui a vu son coup de pied contré par son ancien coéquipier, Cheslin Kolbe. "J’ai horreur de me faire marcher sur les pieds. Je pense que ça me galvanise." Voilà peut-être la meilleure définition d’un leader naturel.133 matchs : Le pourcentage ahurissant de victoires d’Antoine Dupont avec le Stade Toulousain133 matchs : Le pourcentage ahurissant de victoires d’Antoine Dupont avec le Stade Toulousain

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Grosse boulette de la LNR qui a dévoilé la composition officielle des Bleus sur son site...puis la supprimé. 😀 😀 😀

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