Il a les crampons bien ancrés dans la pelouse d’Ernest-Wallon, mais la tête déjà un peu tournée vers le maillot frappé du coq. À 21 ans, Mathis Castro-Ferreira continue de grimper les échelons au Stade Toulousain, dans un effectif où la concurrence est aussi dense que le palmarès est garni. Et malgré l'embouteillage à son poste, le jeune troisième ligne avance avec humilité et détermination.
Une bande de potes… et une sacrée émulation
Formé au club, né dans une famille rouge et noire, Mathis n’a jamais vraiment eu besoin de GPS pour trouver le Stade. Et s’il est aujourd’hui l’une des révélations de la saison toulousaine, ce n’est pas un hasard. "On n’a pas de concurrence malsaine", confie-t-il via RMC. "Tout le monde s’aime, on s’entraide, on passe de bons moments sur le terrain, on est une bande de potes." Une atmosphère saine qui tire chacun vers le haut, même quand il faut se faire une place entre Cros, Willis, Flament ou Roumat.Rugby. Bielle-Biarrey, Castro-Ferreira... ces joueurs qui se sont révélés en 2024Pour lui, la priorité est claire : s’imposer d’abord en club, gagner sa place dans le XV toulousain avant de rêver plus haut. "Si on ne joue pas au club, on ne peut pas prétendre à monter avec la sélection nationale", rappelle-t-il avec lucidité. Et le garçon sait de quoi il parle, lui qui a déjà goûté au très haut niveau avec les Bleuets champions du monde U20 en 2023.
Le Mondial 2027 ? "C’est loin… mais ça va vite"
Interrogé sur ses ambitions, Mathis Castro-Ferreira ne fait pas dans la langue de bois : "Oui, j’ai des échanges avec le staff [du XV de France], sur des pré-groupes ou des préparations physiques." Ce qu’on attend de lui ? "L’enchaînement des tâches, le déplacement et la répétition des efforts à haute intensité." En clair, tout ce qui fait un bon 3e ligne moderne.VIDÉO. Le sacrifice émouvant qu'a dû faire Castro-Ferreira pour aller au Stade ToulousainEt la Coupe du monde 2027 en Australie dans tout ça ? "On me dit que ça va vite, mais c’est loin quand même", tempère-t-il. Avant de glisser : "L’étape d’après, c’est d’intégrer cette grande équipe de France… mais il y a beaucoup de travail à accomplir."
La tête sur les épaules, le cœur sur le terrain
Dans un rugby où les jeunes talents sont parfois vite propulsés trop haut, trop vite, Mathis avance avec prudence mais ambition. Lui qui porte un tatouage en hommage à son grand-père n’oublie jamais d’où il vient.TRANSFERT. A 36 ans, Sofiane Guitoune va rechausser les crampons à Toulouse... avec son frèreSur le terrain, il enchaîne les feuilles de match, les plaquages, les essais, et surtout les efforts répétés, ces tâches parfois ingrates mais précieuses qui font la différence dans les moments clés. Avec son profil complet, sa science du jeu et son humilité, Mathis Castro-Ferreira a tout pour s’imposer au plus haut niveau. Et si ce n’est pas encore le moment pour les Bleus, une chose est sûre : on n’a pas fini d’entendre parler de lui.
pascalbulroland
Hier soir face au Racing, il a été médiocre, à l'image de toute son équipe...
J'ai vu le même match que face à l'UBB, un manque d'engagement flagrant par rapport à leurs adversaires, des fautes à la pelle,des ballons perdus en touche comme rarement, et une défense aux abonnés absents...
Mola a du travail s'il espère un titre...
Erèbe
"Sinon on donne le championnat comme on a donné la coupe d’Europe à d’autres. Bonne soirée"."
après le match du racing.
MERCI Mr Mola de poser les termes.
Jacques-Tati-en-EDF
Le chat sauvage ... Les répétitions des efforts à haute intensité et des tâches, je ne crois pas que ça lui pose un problème au gonze !
AKA
Mathis est né dans une famille rouge et blanche, mon collègue PdT de Maubourguet va avoir une apoplexie si il lit ça !!!😂
Chandelle 72
Embouteillage au poste de 3ème ligne en France, c'est le bon mot.
De quoi faire au moins 3 troisièmes lignes de qualité équivalente, internationale et premium...