À 24 ans, Louis Rees-Zammit revient à ses premiers amours : le rugby. Après avoir tenté l’aventure NFL, l’ailier gallois rejoint les Bristol Bears avec un objectif clair : devenir le meilleur joueur du monde à son poste. Un retour qui enflamme déjà les supporters et qui sent la grosse saison à venir.
Aux États-Unis, il avait tenté un pari audacieux : passer du XV au football américain. Passé par les Kansas City Chiefs puis les Jacksonville Jaguars, il n’a pas décroché de place en équipe principale. Plutôt que de s’accrocher outre-Atlantique, Rees-Zammit a choisi de revenir là où il excelle : sur un terrain de rugby, ballon ovale en main.
Un style de jeu qui colle aux Bears
Bristol, ce n’est pas un choix au hasard. Pat Lam et son staff aiment un rugby offensif, plein de mouvement et de vitesse. Exactement le registre de “LRZ”, dont les appuis tranchants et les relances fulgurantes peuvent faire exploser n’importe quelle défense. De quoi faire lever Ashton Gate plus d’une fois cette saison.
Rees-Zammit n’a pas caché ses intentions : il veut être le meilleur ailier/arrière du monde. Mais la concurrence est rude pour ce titre honorifique, notamment avec les Tricolores Bielle-Biarrey et Penaud. Cette ambition colle parfaitement aux intentions des Bears, qui veulent jouer les premiers rôles en Premiership. Pat Lam, séduit, parle d’une recrue de classe mondiale capable de changer la dynamique d’une rencontre en un éclair.
Effet boomerang pour le XV du Poireau
32 sélections avec le pays de Galles, 14 essais inscrits, une tournée avec les Lions… malgré son jeune âge, il affiche déjà un palmarès et une expérience de très haut niveau. Son retour est une excellente nouvelle pour un rugby gallois en quête de leaders offensifs.
Si ses performances avec Bristol sont à la hauteur, nul doute qu’il retrouvera rapidement la sélection galloise. On imagine mal le Pays de Galles se priver de l'un de ses meilleurs joueurs. Son profil explosif et sa capacité à débloquer un match en solitaire sont des armes dont le XV du Poireau a bien besoin.
Louis Rees-Zammit ne revient pas pour faire de la figuration. Il revient pour briller, pour faire trembler les défenses anglaises, et peut-être, à terme, redonner à son nom un éclat mondial. La flèche galloise est de retour, et elle est affûtée.