ARBITRAGE. VIDEO. L'essai en mode saut de l'Ange de Capuozzo aurait-il dû être refusé ?
L'envol d'Ange Capuozzo face à Montpellier.
Aussi spectaculaire soit-il, le 2ème essai d'Ange Capuozzo face au MHR a tout de même réussi à faire causer en mal. Alors revenons sur la règle.

Ah les règles du rugby et ses interprétations... Aujourd'hui, il ne se passe pratiquement plus une minute sans qu'une action ne fasse polémique. Ce dimanche, la rencontre entre Toulouse et Montpellier a évidemment elle aussi eu droit a son lot de contestations. En l'occurrence, on ne parlera de l'essai par exemple refusé à Dimitri Delibes après arbitrage vidéo, mais plutôt du 2ème d'Ange Capuozzo, inscrit en bout de ligne à l'issue d'un plongeon spectaculaire qui lui permettait de mieux résister au retour de Cobus Reinach.

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D'aucuns n'ont pas manqué d'arguer que puisqu'il est désormais interdit de sauter par-dessus un adversaire, cet essai aurait dû être refusé. Alors pour donner un petit peu de grain à moudre aux millions d'arbitres de leur canapé qui composent notre pays, on a choisi, humblement, de ressortir la règle stipulée par World Rugby, tout simplement. En effet, l'organisation précise qu’un "porteur de balle peut plonger avec le ballon afin de marquer un essai". "Cela est autorisé, mais s’il le fait, du point de vue de l’équité, un défenseur peut tenter d’effectuer un plaquage sûr et légal sur ce joueur".

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Une situation face à laquelle les arbitres doivent "faire preuve de discernement", et qui ne doit mettre en danger la santé d'aucun des deux joueurs. Toute l'interprétation de la règle se joue donc ici. Le Toulousain a-t-il mis en danger son adversaire en réalisant ce geste ? Telle est la question. Le corps arbitral a en tout cas décidé que non, en estimant aussi que Capuozzo plongeait pour marquer et non pour purement et simplement casser le plaquage adverse. Là, il était donc dans son droit en sautant pour inscrire son 2ᵉ essai de la soirée. Un saut de l'Ange en guise de bouquet final, puisqu'il offrait d'ailleurs le bonus offensif à son équipe, à la 76ᵉ minute de jeu...

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A part faire tomber le ballon des mains de Capuozzo ( et en risquant un tête contre tête du coup) ou se coucher sous le ballon, difficile d'arrêter l'attaquant sans faire une faute...

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