Une plainte déposée pour ''escroquerie en bande organisée'' à 27 millions € après la Coupe du monde 2023
Un contrat sans garantie, des millions perdus, une liquidation surprise : la Coupe du monde 2023 a laissé une ardoise salée. La FFR passe à l’offensive. Crédit image : World Rugby
Des loges VIP aux prétoires : la Coupe du monde 2023 se poursuit sur un autre terrain. La FFR porte plainte après un trou de 27 M€ lié aux hospitalités.

Une Coupe du monde éclatante... mais une note salée

Le succès populaire de la Coupe du monde 2023 en France est indéniable. Stadier, ambiance, affluence : tous les voyants étaient au vert. Sauf qu’en coulisses, l’affaire des hospitalités vire à la catastrophe.

Selon L’Équipe, une plainte aurait été déposée fin septembre par le GIP France 2023 et le GIE — structures dans lesquelles la FFR est majoritaire — contre la société Daimani et trois de ses dirigeants pour escroquerie en bande organisée. La facture serait lourde : 27 millions d’euros HT.

Des dirigeants dans le viseur

La plainte viserait deux entités juridiques (Daimani Holding AG et Daimani France) et trois personnalités : Andreas Truttenbach, présenté comme le garant financier du groupe ; Max Müller, haut placé dans toutes les filiales ; et Pascal Portes, ancien joueur de tennis français et DG de Daimani France.

Toujours selon L’Équipe, la société n’aurait jamais respecté ses engagements financiers malgré plusieurs rééchelonnements accordés avant l’événement.

Des choix qui interrogent

Le marché des hospitalités — ces offres VIP ultra-rentables — aurait été confié par Claude Atcher à Daimani, sans appel d’offres clair, sans validation formelle par le conseil d’administration, et surtout sans garantie bancaire sérieuse.

Résultat : dès la Coupe du monde terminée, Daimani France s’est placée en liquidation judiciaire. La holding suisse aurait suivi le mouvement... après avoir continué à vendre des offres pour l’Euro 2024 et les JO de Paris.

Une affaire qui fait tâche

Face à cette "insolvabilité organisée", selon les termes rapportés par L’Équipe, la FFR a décidé de passer au pénal, consciente des limites du bras de fer juridique engagé jusque-là. Une nouvelle mêlée, cette fois en dehors du terrain, vient de s’engager.

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"sans appel d’offres clair, sans validation formelle par le conseil d’administration, et surtout sans garantie bancaire sérieuse."

Ben oui, on s'en fiche tant qu'on s'en met plein les fouilles ... Ca sert à rien tout ces trucs ...

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