La Géorgie est une nation en pleine croissance, ces dernières années. Vainqueur d’un Rugby Europe Championship - devenu trop petit pour elle - tous les ans façon Crusaders en Super Rugby Scott Robertson, la sélection caucasienne produit de plus en plus de talents s’expatriant en France.
Et plus seulement devant, où les Saghinadze, Javakhia, Gorgadze et consorts font leur affaire en Top 14, mais aussi derrière, à l’image de l’émergence des Niniashvili, Kveseladze, Aprasidze, Papunashvili et bientôt Aptsiauri.
Une qualité dans son groupe et une expérience qui doivent permettre aux Lelos d’atteindre les premières phases finales de leur histoire en coupe du monde, en 2027. C’est en tout cas ce à quoi aspire la fédération géorgienne, ambitieuse et travailleuse.
P-H Broncan plaît à l’étranger
C’est ainsi que le jeu et les résultats de la sélection ne conviennent plus vraiment aux dirigeants locaux. Ainsi, la fédération sonde le marché, ce qui laisse à penser que le manager anglais Richard Cockerill ne va pas tarder à quitter Tbilissi.
A ce titre, le Midi Olympique rapporte que la fédération géorgienne aurait une idée bien précise de l’homme qu’elle aimerait voir à la tête de la sélection. Et il est français !
On sait que Pierre-Henry Broncan possède énormément de contacts à l’étranger et que son profil plairait énormément en vue de la Coupe du monde 2027.
Mission Caucase en vue ?
D’autant que sa situation contractuelle laisse les opportunités ouvertes. Revenu récemment à la tête du CAB pour aider le club corrézien à atteindre ses objectifs, il est déjà acquis qu’il ne prolongera à la fin de la saison. L’occasion pourrait donc être belle pour l’ancien entraîneur du CO de devenir sélectionneur d’une nation en plein essor.
Si la Géorgie rêvait d’une arrivée anticipée, elle devra néanmoins attendre l’été 2026. Et de savoir si le technicien reconnu acceptera cette mission atypique, à 4000 kilomètres de la France.

