Le pilier droit, arrivé en provenance de Clermont il y a quatre saisons, est en passe de signer un nouveau contrat avec l’Union Bordeaux-Bègles. Sipili Falatea, c’est un titre de champion d’Europe avec Bordeaux, une participation à la Coupe du monde et au Tournoi des Six Nations 2023 avec les Bleus… bref, un CV intéressant.
Selon une information révélée par L’Équipe et confirmée par Sud Ouest, le joueur de 28 ans va rempiler en Gironde. Une bonne nouvelle pour les dirigeants bordelais, puisque cette saison, pas moins de dix éléments arrivaient en fin de contrat.
Aprés Uberti et Buros, Falatea et Page-Relo ?
C’était l’un des chantiers les plus épineux du début de saison bordelais : prolonger certains membres éminents de l’effectif. Romain Buros, l’excellent arrière de l’UBB, a paraphé un contrat de trois saisons supplémentaires, le liant aux Girondins jusqu’en 2029.
C’est aussi le cas de Pablo Uberti, le polyvalent centre et ailier arrivé au club en 2016, qui continue de s’épanouir dans un rôle de supersub sous la houlette de Yannick Bru. Même si, avec la blessure de Yoram Moefana, ce dernier semble avoir retrouvé une place de titulaire (cinq matchs et cinq titularisations cette saison).
Enfin, les rumeurs de prolongation évoquent la possibilité pour Page-Relo et Falatea de signer un nouveau bail avec l’UBB. Si deux années supplémentaires sont proposées au pilier droit, le sort du demi de mêlée n’a pas encore fuité.
Sipili Falatea un statut JIFF qui plait
Sipili Falatea, c’est l’histoire d’un jeune Wallisien qui découvre le rugby à l’Avamafoa RC avant d’attirer l’œil des clubs français, notamment celui de Colomiers, qui le signe en 2015. Doté d’un bon bagage technique et d’un gabarit intéressant, 1,84 m pour 116 kg, il glisse en première ligne et fait les beaux jours de l’équipe professionnelle de Clermont, à partir de 2017 alors qu’il n’a que 20 ans. Il y passera cinq saisons avant de s’engager avec Bordeaux.
Souvent blessé, il est notamment victime d’une rupture des ligaments croisés en décembre 2023, Falatea n’a pas encore pleinement confirmé les espoirs placés en lui. Malgré un exercice 2024-2025 intéressant, avec 24 apparitions, il n’a disputé que 3 des 9 rencontres de son équipe cette saison.
Son statut JIFF est évidemment un argument de poids : financièrement, il est bien plus avantageux pour l’UBB de prolonger son pilier droit que d’aller en chercher un autre. Pour rappel, le poste de pilier droit est l’un des mieux rémunérés du championnat.
Voir cette publication sur Instagram

