TOP14. Peyo Muscarditz et son départ soudain de Bayonne : une simple lettre qui laisse des regrets

Quand tu t'appelles Peyo, on a coutume de dire que tu touches soit au ballon ovale, soit à la pelote basque. Le principal intéressé, né aux confins du Béarn et formé à Aramits, dans la vallée de Bérétous, a très vite opté pour la première option. Avant d'enfin rejoindre le Pays Basque et l'Aviron Bayonnais en cadets, il y a 13 ans déjà...

PROD2. 15, 13, 10, 11 : Le Cheslin Kolbe du Pays Basque est-il le joueur le plus ''UTILE'' de l'Hexagone ?Pourtant, ledit Muscarditz n'est plus bayonnais, ça y est. L'enfant du club a tout récemment quitté les bords de la Nive pour le Lot-et-Garonne agenais, en cours de saison. Pas par choix, non, mais parce qu'il ne fut tout simplement pas conservé. Les joies du haut niveau, qu'il accepte sans coup férir. 

"Il (le président Taieb) estimait que le niveau n'était peut-être, pour lui, pas assez bon. Je n’avais aucun problème avec cette décision, le club doit faire des choix pour avancer, je n’en veux à personne." Avant de nuancer pour Sud-Ouest : "Mais j’aurais aimé que les choses soient plus claires plus tôt."

AMATEUR. Mais au fait, c’est quoi cette équipe des ''Euskarians'', qui n’avait plus affronté une nation depuis 2015 ?En effet, le centre de 28 ans n'a pas appris que le club n'activerait pas son année de contrat optionnelle lors d'une discussion autour d'un café, mais par un courrier de la direction reçu en janvier dernier.

Une déception, forcément, pour celui qui a tout connu avec Bayonne, des montées aux descentes, en passant par 113 matchs au total et la découverte de la Champions Cup en décembre dernier. Et qui était le joueur le plus ancien de l'effectif basque, après Guillaume Rouet.

"J’ai été déçu par la forme. On sait que ça existe mais j’ai peut-être été un peu naïf sur cet aspect. Ça fait partie du milieu du rugby mais j’ai l’impression que c’est aussi dans le monde de l’emploi en général, déplore l'enfant d'Arete. Sauf que nous, il y a cette dimension émotionnelle. Rejoindre l’Aviron, ça avait été comme un coup de foudre, je me sentais intégré et je ressentais un fort sentiment d’appartenance à ce club. Mais quand ça tangue, ça vous file entre les doigts et c’est comme si on vous arrachait quelque chose."

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Ainsi, Muscarditz - qui a rejoint Agen plus tôt que prévu suite aux besoins du club au centre - devrait découvrir Armandie dès ce vendredi soir, pour la réception de Rouen. Le début d'une nouvelle aventure, pour celui qui n'a plus foulé une pelouse depuis plus de 3 mois...