Top 14. UBB. Le bon usage la vidéo selon Christophe Urios : ''Ce qui me fait flipper, c'est de ne pas sentir l'adversaire''
Top 14. Christophe Urios se sert de la vidéo à sa manière.
L'entraîneur de l'UBB Christophe Urios explique comment il utilise la vidéo à l'UBB. Pour lui, il ne faut pas en abuser mais c'est utile pour progresser.

Ce dimanche, l'UBB se rend sur la pelouse du Racing 92 dans le cadre de la 11e journée de Top 14. Un match important pour ces deux prétendants aux phases finales. Les Bordelais occupent la deuxième place du classement tandis que les Franciliens sont au cinquième rang. En cas de victoire, ces derniers pourraient revenir sur le peloton de tête. Les visiteurs ont de leur côté l'opportunité de mettre la pression sur le champion de France. Mais s'imposer sur la pelouse synthétique de l'Arena ne sera pas chose aisée. Et Christophe Urios le sait très bien. L'entraîneur girondin est du genre à ne laisser aucun détail de côté. "Je fais partie de ceux qui pensent que plus tu es préparé, plus tu as de chances de capter ce qu'il se passe sur le terrain. Ce qui me fait flipper, c'est de ne pas sentir l'adversaire, de ne pas avoir assez préparé le match. Je n'ai pas ce talent d'arriver et d'improviser, confiait le technicien sur les ondes de RMC samedi dernier dans le cadre des Grandes Gueules du sport. C'est important pour moi que les joueurs abordent le match en ayant les idées claires sur ce qu'il va se passer sur le terrain pour qu'ils puissent saisir les opportunités." Et pour être le plus préparé possible, il fait bien évidement usage de la vidéo. Mais n'importe comment non plus et sans tomber dans un usage à outrance. "Nous, on ne l'utilise pas du tout à la mi-temps ou pendant l'entraînement. Je trouve qu'à un moment donné, il faut vivre les situations". Récemment, le club de football de Montpellier s'est attaché les services de plusieurs analystes et propose à ses joueurs de revoir certaines actions à la mi-temps. Si cela peut porter ses fruits, ce n'est pas dans la philosophie d'Urios de l'employer de cette manière. "La vidéo est un outil important pour la progression des joueurs, pour créer une atmosphère aussi. Après ça reste un outil. Et je suis toujours très vigilant par rapport à tous ces outils qui nous permettent d'être performant dans la durée. Moi j'aime m'en servir pour créer une histoire du match à travers des montages de vidéos de rugby ou autre. C'est important d'inventer chaque semaine une histoire pour le match. La vidéo permet de bien mettre en avant l'aspect mental et combat sans oublier bien évidemment l'aspect tactique. Pour la préparation des rencontres et les bilans ça me paraît être important sur un plan collectif et individuel. Ça créé du liant parce que le joueur ne se rend parfois pas compte de l'exigence et du niveau qu'on peut encore attendre de lui." À l'UBB, les vidéos sont courtes : pas plus de 15 minutes, car les joueurs ont surtout envie d'être sur le terrain. La vidéo doit servir avant tout à décortiquer les raisons de la victoire ou de la défaite. "On va jouer le Racing 92 donc on va regarder comment ils jouent et là où ils peuvent nous mettre en difficulté. Mais aussi comment ils défendent et comment on peut les mettre en difficulté." Quelle sera le teneur de la séance vidéo de lundi à Bordeaux ? Réponse dimanche soir.

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Moi ce qui me fait filpper, c'est Urios en vidéo...

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