Un match de gala… et un 'cri d’alerte'
Ce samedi 10 mai, Toulon reçoit Toulouse dans un Vélodrome qui s’annonce en fusion pour cette 23e journée de Top 14. Mais en marge de cette affiche XXL, le président du RCT, Bernard Lemaître, a lâché une déclaration forte dans Var Matin : « Le RCT a besoin, pour son avenir et pour continuer à exister, d’un autre stade, capable d’accueillir les spectateurs d’une façon plus confortable, plus sécurisée et en produisant plus de revenus. » Un message sans détours qui relance un débat vieux comme les tribunes de Mayol.
Le stade Mayol, joyau du rugby toulonnais depuis les années 30, est au cœur d’un double audit commandé par Lemaître. Le premier concerne la sécurité et le second doit évaluer le potentiel d’évolution de l’enceinte. Et le patron du club est clair : « Si Mayol ne peut pas évoluer, il faudrait trouver autre chose. » Des mots lourds de sens à l’heure où Toulon rêve de rejouer les premiers rôles.
Un modèle économique sous pression
Lemaître pointe une réalité économique alarmante : « Aujourd’hui, nous sommes le seul club de Top 14 qui ne retire aucun revenu à part sa billetterie. » Tandis que la concurrence surfe sur des recettes issues de leurs enceintes, le RCT reste prisonnier d’une structure figée dans le temps. Une fatalité ? Pas forcément, mais l’hypothèse d’un nouveau stade à Toulon n’est plus taboue.Top 14. L’UBB laisse 10 cadres au repos pour Montpellier et panse ses blessures avant la finale de la Champions Cup
Le message du président toulonnais s’adresse aussi aux élus locaux. Si des travaux de modernisation (éclairage, sonorisation) ont bien été engagés récemment, cela ne semble plus suffisant : « C’est le chantier de l’avenir », insiste Lemaître. Il évoque même la lenteur des procédures administratives : « Quand on travaille avec le domaine public, tout prend du temps. »
Un stade à l’image de l’ambition du club ?
Derrière cette sortie médiatique, il y a une volonté : replacer le RCT sur la carte des très grands. Ce choc contre Toulouse, même délocalisé, en est le symbole. Mais pour durer, Toulon devra aussi gagner son match en coulisses. Et le stade en sera la première mêlée à disputer.
124kg : Le XV de France va-t-il encore jouer de la règle de la naturalisation avec ce ''menhir'' du MHR ?Délocaliser au Vélodrome fait rêver, oui. Mais ce n’est pas une solution pérenne, loin de là. Mayol, malgré son âme, ses travées mythiques et son vent capricieux, semble trop à l’étroit pour les ambitions d’un club qui veut revivre les émotions des Brennus et des étoiles européennes.
Dans un Top 14 toujours plus exigeant, le terrain ne suffit plus. L’infrastructure devient un levier stratégique. Reste à savoir si Toulon, ville et club réunis, auront le cran de franchir ce pas symbolique. Et si ça ne fait pas à Mayol, il faudra aller ailleurs.
Jak3192
Ah si le RCT veut construire SON stade, ce sera plus rapide, non ?
Une surface pas trop loin à trouver, qu'il faudrait quand même pour une nouvelle "Arena", et hop ! Dans 5 ou 6 ans c'est plié 😅
jujudethil
Il va falloir également lancer un audit pour remplacer le chanteur de Mexico, qui dans sa version actuelle ´street Art ´ a un peu déteint .🤭
La petite Huguette
https://rctoulon.com/club/presentation/chiffre-cles/
Stade :
Capacité actuelle : 16 500 places
Taux de remplissage : 85%
NeST
On a bien compris que Lemaitre met la pression à la ville de Toulon pour avoir la possibilité d'agrandir Mayol, et si possible avec un financement du contribuable.
Parce que la location du Vélodrome ne doit pas être gratuite, et certains supporters ne veulent/peuvent pas forcément suivre pour le remplir.
Délocaliser le RCT ailleurs qu'au centre de Toulon sans l'infrastructure qui va bien, quand on voit le taux de remplissage, ce serait se tirer une balle dans le pied économiquement, surtout sans subvention de la ville et/ou la région.
Bref, pour moi c'est un coup de bluff pour mettre la pression, comme Aldigé l'avait fait avec le BO (quelle référence que d'être comparé à Aldigé ! Remarque il est parti en PACA aussi...)
Chandelle 72
Ah le Domaine public ! L'empêcheur casse pieds, de construire en rond !
C'est vrai que ça ralentit les projets avec des études, des normes...
Les anciens hommes d'affaires qui sont à la tête de clubs sportifs sont habitués à plus de liberté dans la gestion de leur business.
C'est aussi un garde fou pour des projets de stades qui devront servir pendant des décennies.
Ils n'hésitent pas à faire pression ou du chantage pour parvenir à leur fin.
Le patron qatari du PSG, Lorenzetti au stade Yves du Manoir, se plaignent tous de bâtons dans les roues..
Toulon et Lemaître ne déroge pas à la règle
AKA
C’est sûr que du temps de Falco cela aurait été plus simple, mais à force de passer la ligne, patatras: « Hubert Falco avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis, 30.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité »