Après une saison entière à bataille pour savoir qui aurait le droit de prétendre aux vraies phases finales (celles en terrain neutre), le Stade Toulousain et l’Aviron Bayonnais se retrouveront vendredi soir, pour première demi-finale de Top 14.
Une affiche qui devrait mettre en exergue pas mal de duels qu'il faudra zieuter, tant, au-delà du collectif, la prise du dessus (ou pas) de certaines individualités donnera aussi le ton de ce match. Comme c’est bien souvent le cas lors des matchs couperets, sur un éclair, un exploit, une faute bête…
Ici, fort penchant pour les finisseurs oblige, on voulait donc en premier lieu parler du duel qui devrait concerner l’ailier gauche bayonnais, et le numéro 14 toulousain. A priori Mateo Carreras d’un côté, et Blair Kinghorn de l’autre, même si l’option du Puma Juan Cruz Mallia, qui peut jouer partout (même s’il n’a été titulaire que trois fois à l’aile avec Toulouse cette saison), n’est pas à écarter d’un revers de main.
Si ces tendances venaient à se confirmer, on aurait donc le droit à une opposition de style, une vraie. Celle entre le plus grand ailier/arrière du championnat, et l’un des 2 plus petits bolides du Top 14.
Mais pas de la façon dont on pourrait le croire. Car en l’occurrence, Kinghorn - qui devrait revenir de blessure après des semaines d’absence - pourrait apporter ce qu’il sait faire de mieux dans le domaine aérien, grâce à ses 1m96. En face, l’électrique argentin sait lui dynamiter n’importe quelle défense grâce à son accélération de Formule 1 et ses appuis aussi secs que la pelouse de votre stade de Régionale 2 en plein été.
L'habit ne fait pas le moine
En somme, chacun aura donc de sacrés arguments à faire valoir, dans des registres bien différents. Car, avouez que des vis-à-vis avec 25 cm d'écart, cela ne se trouve pas tous les 4 matins dans le monde du rugby professionnel.
Mais c'est aussi cela qui fait la beauté de ce sport et justement, comptez bien sur le Puma de Tucuman pour ne pas se laisser embêter par la tour de contrôle d'Édimbourg. Qui, malgré son physique atypique et généreux (100kg), n'est pas du genre à tenter d'aller s'empaler sur ses adversaires. Mais plutôt à gagner ses duels grâce au contournement, à sa science du jeu et ses grands compas.
La métamorphose de Blair Kinghorn à Toulouse : comment est-il devenu indiscutable avec l’Ecosse ?
Tout le contraire du bouillonnant Carreras, qui se plaît beaucoup à passer sous ses adversaires, aussi bien qu'à tenter de les renverser grâce à son centre de gravité très bas (1m72 pour 84kg), ses guiboles de pistard et sa hargne façon Arthur Retière.
Deux garçons aux antipodes qui feront donc probablement taire les clichés le temps d'une soirée, ce vendredi, dans la capitale des Gones...
dan0x
On rentre trop dans l'intimité des joueurs là !...
Vieille Gloire
😂🤣😂 la compo n'est même pas sortie😂😂😂🤣🍆💦💦