Pour de nombreux observateurs, le vrai patron du Stade Toulousain, c'est lui. Face à Clermont, Thomas Ramos a de nouveau rappelé qu’il était plus qu’un simple buteur : un arrière capable de prendre le jeu à son compte et d’apporter de la maîtrise dans les moments clés. Pourtant, à l’heure d’évoquer les ambitions du Stade Toulousain, en conférence de presse avant la première à la maison contre l'USAP, l’international préfère calmer le jeu.
« On n’en est pas encore à parler de quadruplé »
Face aux micros, Ramos n’a pas esquivé la question du quadruplé, ce Graal que le Stade a déjà touché dans les années 1990. « D’après Ugo, c’est impossible, donc on va essayer de le faire mentir », lâche-t-il avec un sourire.Toulouse. De doublure à concurrent (?) : Graou, l’autre patron de la mêlée qui a grandi dans l’ombre de Dupont
Mais l’arrière international rappelle aussi que « chaque saison est différente » et que la concurrence est rude : « Il y a beaucoup d’autres équipes qui veulent le Top 14 et la Coupe des champions. »
L’objectif immédiat ? Assurer une place dans les deux premiers à l’issue de la phase régulière. « Ça permet de souffler un week-end, de récupérer un peu par rapport aux autres », insiste Ramos. Autrement dit, pas de projection trop lointaine : l’important reste d’engranger des points dès maintenant.
Le souvenir qui pique encore
Car au Stade, on n’a pas oublié la saison 2022, bouclée sans le moindre titre. « Ça, on ne veut surtout pas revivre », confie Ramos. C’est même devenu une source de motivation permanente pour le groupe, qui sait à quel point la marge est infime au très haut niveau.TOP 14. ''Classe mondiale'', Ramos, Ntamack et les clés du jeu du Stade Toulousain : Mola savoure (sans être surpris)Avec un staff toujours prompt à challenger ses joueurs, Toulouse garde donc la tête froide avant de recevoir Perpignan samedi (16h35). Pas question de parler d’histoire ou de record pour l’instant : les Rouge et Noir savent que la vérité du terrain se construit dès septembre.
Et si Ramos et les siens parviennent à rééditer l’exploit des années 90, ils auront fait mentir leur manager. Mais ça, ce sera une autre histoire.