Top 14. VIDÉO. Comment le relégable Bayonne est allé taper Toulon à Mayol ?
Grâce aux conseils des anciens, peut-être ?
En difficulté ces dernières semaines, l'Aviron a trouvé les ressources pour aller s'imposer à Mayol vendredi. Les recrues et les jeunes n'y sont pas étrangers.

Mais qui, bon sang, qui devra jouer un barrage face au finaliste de ProD2 pour sauver sa place en Top 14 ? À 8 journées du terme, devant un Agen condamné, la bataille entre 3 équipes fait plus rage que jamais, puisque Bayonne, Pau et Montpellier se tiennent en 2 petits seulement. Moins clinquante mais tout aussi haletante que celle du haut de tableau, cette lutte pour le maintien dans l'élite a donc connu un nouveau coup de collier le week-end passé, avec une victoire des Basques 14 à 16 sur la pelouse de Toulon. Eux que l'on pensait pourtant dans le dur ces dernières semaines, à l'image de leurs 73 points encaissés à Clermont le samedi précédent, mais qui, forts de leur grinta habituelle, ont relancé l'intérêt de ce dernier tiers de saison en l'espace de 80 minutes. "On voulait se racheter car on savait qu'on avait déçu beaucoup de gens la semaine dernière à Clermont", lâchait le manager bleu et blanc Yannick Bru au micro de Canal Plus après la rencontre. 

Une victoire construite à l'envie, au courage, au forceps. Avec un contexte tout à fait particulier et des histoires d'hommes comme l'Aviron les aime tant. Mayol ? Ce n'est pas forcément le meilleur endroit pour se rassurer, vous en conviendrez. Mais à défaut d'avoir un effectif de géant, Bayonne possède un état d'esprit de très grand. Muscarditz, Germain ou Monribot manquaient, vous dîtes ? Vincent Pelo et Afa Amosa, tout juste arrivés dans les Pyrénées-Atlantiques, fêtaient seulement le deuxième match avec les Bleus et Blancs ?

Qu'importe, c'est probablement ce qui a donné ce supplément d'âme à des Basques à qui l'on promettait l'enfer dans le Var. D'ailleurs, les pénalités à leur encontre ont fusé, de même que les cartons jaunes (3 au total). "On avait mis l'accent sur l'engagement et l'agressivité... On a en peut-être un peu trop mis", souriait l'international tricolore Guillaume Ducat après la rencontre. Oui mais, solidaires comme personne en infériorité numérique et menés durant un long moment suite à l'essai de Julien Ory (22ème), c'est peut-être cet excès d'engagement qui les a maintenu à flot. Et qui, après le premier essai de leur recrue Amosa, les a fait tenir contre vents et marées. Jusqu'au graal, et la pénalité de la gagne inscrite par un enfant du club, Thomas Dolhagaray. À 18 ans et pour sa première en Top 14, c'est lui qui venait récompenser le travail des siens et claquer 3 points à la 76ème minute. 

In fine, bien sûr que Bayonne n'a pas battu le "grand Toulon", privé d'une quinzaine de mecs et obligé d'aligner une nouvelle fois un 9 en 10, et de composer un banc fait de bric et de broc. "J'aime la polyvalence, mais là on manque vraiment de solutions à certains postes. On fait avec les aléas du moment", lâchait d'ailleurs Patrice Collazo après coup, plus usé qu'en colère. Mais en jouant son vatout, Bayonne s'est plus que replacé dans la course au maintien, lui qui jouera probablement sa survie dans l'élite lors de ses 3 prochaines sorties, tout en possédant toujours un match de retard sur ses concurrents directs. "Aujourd'hui, on a répondu présent. Par contre maintenant, on a trois réceptions d'affilée, il faudra pas se louper les gars, prévenait en patron Guillaume Rouet après le coup de sifflet final. Avant de conclure ainsi : "Ça sert à rien de gagner aujourd'hui pour perdre la semaine prochaine, ok ?

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Sans dénigrer la victoire des bayonnais (simplement mérité sur l'envie), notre carence au poste de 10 en l'absence de belleau blessé, carbo avec le 15 de France et Dunkan suspendu + meric qui Sort prématurément, c'était compliqué 😅
Surtout avec une équipe de Bayonne venue le couteau entre les dents

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