TOP 14. 12 départs, contrats ciblés… Comment le Racing peut-il faire rentrer Kolisi et Farrell dans le salary cap ?
Owen Farrell a signé en Top 14 pour 2 ans. Screenshot : TF1
Après Kolisi, Fickou ou Arundell, le Racing vient de signer Owen Farrell. Mais comment peut-il faire rentrer tout ça dans le salary cap ? Le Midi Olympique lève le voile.
En vrai et bon spécialiste du 92, on savait que notre illustre confrère du Midi Olympique Marc Duzan ne tarderait pas à se pencher sur le sujet, tant on se posait la question sans pouvoir vraiment y répondre, faute de relations avec la banlieue parisienne. Comment le Racing 92 va-t-il bien pouvoir faire rentrer dans son salary cap les salaires de Siya Kolisi, Owen Farrell ou encore Gaël Fickou, la saison prochaine ? Grâce à son papier, tentons de vous expliquer cela en ligne directe et à notre sauce, mais de manière détaillée… 
Pour rappel et bien que le Top 14 soit le mieux loti des grands championnats européens, l’enveloppe financière que les clubs ne doivent pas dépasser trouve son seuil à 10,7 millions d’euros. A laquelle, le budget peut s’élargir de 180 000 euros par international membre de la liste premium du XV de France de fourni. 
Une liste révélée au mois de novembre et qui permet donc, normalement, aux clubs de connaître exactement leur marge financière pour la saison suivante dès la fin de l’automne. Ici, le Racing 92 devrait donc pouvoir étirer ses frais salariaux annuels pour l’effectif professionnel de 2024/2025 jusqu’à 11 420 000 euros précisément, puisque Woki, Fickou, Le Garrec et Laclayat font a priori partie de ladite liste.

Quand on voit Toulouse recruter autant, on se demande comment ils font. Pareil quand on voit La Rochelle recruter autant cet été, on se demande comment ils font ! Quand le Racing 92 attire de grands noms, on se dit que le club est dans l'immobilier et dans le vin et qu'il paye les joueurs en vin et en immobilier. Tous les fantasmes sont permis ! - Jacky Lorenzetti via le podcast Crunch de L'Équipe en 2022

Suffisant pour faire rentrer son effectif 5 étoiles dans le budget autorisé ? Pas vraiment… C’est ainsi que le club des Hauts-de-Seine va devoir dégraisser sévère. Fort de ses bons contacts avec l’entité fondée basée à Nanterre, le Midi Olympique croit savoir que le Racing va donc voir 12 garçons quitter son navire à l’issue de cet exercice.
Parmi lesquels certains vieux de la vieille comme Juan Imhoff et Wenceslas Lauret, plus d’une décennie au Plessis-Robinson. Même sentance pour Olivier Klemenczak, Francis Saili, Anthime Hemery, Veikoso Poloniati, Baptiste Chouzenoux, Christian Wade et les Fidjiens Kamikamica et Narisia. 
Aussi, alors que le prodige Henry Arundell a également été prolongé récemment, le Racing a donc pris l’option de ne recruter que peu. Ou à tarif réduit, en dehors des 3 cadors qui débarqueront dans le 92 dans quelques mois, à savoir Owen Farrell, Demba Bamba et Romain Taofifenua. Ainsi, les départs conjoints de Virimi Vakatawa et Finn Russell, deux très gros salaires du club jusqu’à l’an dernier, furent opportuns mais ne laissent pas suffisamment de place financièrement pour combler tous les départs à prévoir. 
De fait, le Midol nous apprend que le club ciel et blanc devrait aller chercher de jeunes espoirs prometteurs, mais moins onéreux, pour combler certains postes. Ainsi, le talon de Clermont Benjamin Boudou devrait venir épauler Chat et Tarrit. Mais tous ne pourront pas être triplés comme cette saison… 
Heureusement que l’indemnité payée aux Saracens (on parle de 500 000 euros) pour racheter la dernière année de contrat d’Owen Farrell, elle, n’entrera pas dans le salary cap. Mais le meilleur réalisateur de l’histoire de l’Angleterre (32 ans, 1237 points) vaut-il encore tous ces sacrifices, aujourd’hui ? 
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Le salary cap, qui y croit ?

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