RUGBY. Erasmus a-t-il (encore) trouvé une faille ? Eddie Jones en est convaincu
Dans un Rugby Championship tendu, le sélectionneur sud-africain continue de jouer avec les limites. Et ça ne plait pas à tout le monde. crédit photo : screenshot Springboks/Canal +
Dans sa chronique, Eddie Jones revient sur la victoire des Boks face à l’Australie et soupçonne Erasmus d’avoir contourné le règlement avec malice. Encore une fois.

Rien n’échappe à Eddie Jones. Même lorsqu’il est sans poste, l’ex-sélectionneur de l’Angleterre, de l’Australie et du Japon continue d’analyser les moindres détails du rugby mondial. Et dans sa dernière chronique pour Planet Rugby, c’est Rassie Erasmus qui prend pour son grade.

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Kwagga Smith vraiment remplaçant de dernière minute ?

Lors du deuxième match du Rugby Championship entre l’Afrique du Sud et l’Australie (30-22), un changement de dernière minute a attiré l’attention : Kwagga Smith a remplacé Jean-Luc du Preez au poste de numéro 8, officiellement pour cause de maladie.

Sauf qu’Eddie Jones n’y croit qu’à moitié.

« Je ne serais pas surpris qu’Erasmus ait organisé ça intelligemment. »

Pourquoi ? Parce que les conditions étaient humides, que le jeu au sol serait déterminant, et que Smith est justement un expert des zones de rucks. Un profil bien plus adapté à ces conditions qu’un porteur de balle comme Du Preez.

Erasmus, l’homme des failles

Ce n’est pas la première fois que Rassie Erasmus est accusé de contourner les règles - ou plutôt de les utiliser jusqu’à la dernière ligne du contrat. Dans le passé, il a :

  • transmis ses consignes avec des feux colorés depuis la tribune ;

  • aligné sept avants sur le banc ;

  • ou encore quatre demis de mêlée dans une seule feuille de match.

Récemment, les Boks ont même surpris avec des touches jouées en plein jeu, sans annonce, pour semer la panique. Des innovations souvent dans les clous du règlement, mais clairement hors des sentiers battus.

Un Eddie Jones toujours aussi tranchant

Dans sa chronique, Jones ne s’arrête pas à cette seule suspicion. Il critique aussi l’obligation d’annoncer les équipes trop tôt, sans possibilité de modification. Une règle qui, selon lui, nuit à la stratégie de haut niveau.

« C’est une règle que je supprimerais si j’étais World Rugby. »

Il souligne également la supériorité des Boks dans les zones de collision, notamment grâce à Smith, Van Staden et Nche, mais aussi l’adresse de Handré Pollard au pied, qui a fait basculer le match face à un James O’Connor beaucoup moins en réussite.

Un Erasmus en transition mais toujours maître du temps

Jones le reconnaît : les Springboks sont en phase de transition, entre fin de cycle et renouvellement en vue du Mondial 2027. Mais même en reconstruction, Erasmus garde la main. Et si ce changement de dernière minute en était encore la preuve ?

Comme souvent avec le boss sud-africain, on ne saura jamais s’il a triché, contourné, ou simplement eu du flair. Mais tant qu’il sera là, il faudra s'en méfier, car il a plus d'un tour dans son sac.

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J’ai du mal à comprendre l’intelligence et les provocations de cet individu.

Le monde entier sait que son équipe est dopé. Il utilise régulièrement des techniques qui frôlent la triche mais il est quand même fier de lui ?

Comment peut on être aussi limité ?

Je préférerai ne pas gagner que d’avoir une victoire entachée par la triche personnellement. Et en tous les cas je ferai pas le malin

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