Ce samedi 25 octobre, le Japon a failli obtenir une victoire historique. Au Stade national de Tokyo, les Brave Blossoms ont échoué de peu face à l’Australie (15-19). Alors que les Australiens semblaient prendre l’ascendant rapidement, les Océaniens ont fini par se faire peur, laissant les locaux revenir à hauteur. Le sélectionneur nippon Eddie Jones s’est montré convaincu par cette rencontre, première étape de la tournée automnale.
Après cette performance malheureuse, mais pleine de caractère, le Japon vise des résultats plus probants à l’avenir. “Ce qui me fait vraiment plaisir, c'est que nous sommes désormais une équipe qui reste au contact. Nous n'avons rien lâché et nous aurions pu gagner le match, mais nous n'avons pas été assez bons”, selon des propos d’Eddie Jones, rapportés par Rugbypass.
Eddie Jones vise les Springboks
Visiblement, cette courte défaite a donné quelques idées à Eddie Jones, sélectionneur du Japon. Connu pour avoir été à la tête de l’équipe asiatique qui a renversé l’Afrique du Sud, à la Coupe du monde 2015, il a annoncé qu’il comptait récidiver cet exploit prochainement. Pour cause, sa formation affronte les Springboks, ce samedi 1er novembre, à Wembley.
Ambitieux et maître dans l’art des déclarations fortes, Eddie Jones a confirmé les grandes ambitions de son équipe aux journalistes. “Nous y allons en pensant que nous allons gagner. L’Afrique du Sud est comme tout le monde. Si vous leur mettez la pression, ils font des erreurs. Imaginez battre l’Afrique du Sud à Wembley, ce serait incroyable”, affirmait-il à la presse.
Pour cette rencontre qui a tout d’un anniversaire, de la plus grande surprise de l’histoire du rugby international, le Japon ne baisse pas la tête. En dix ans, les Springboks et les Brave Blossoms se sont rencontrés à deux reprises. Ces deux confrontations ont eu lieu en 2019, sur le sol nippon. Elles se sont soldées par deux victoires des visiteurs, en préparation du mondial (7-41), à Kumagaya, et en quart de finale de la compétition (26-3), à Tokyo.
Quelques printemps plus tard, les rapports de force, déjà déséquilibrés il y a six ans, semblent s’être encore plus éloignés. Première au classement World Rugby, l’Afrique du Sud est indétrônable et se présente comme l’une des toutes meilleures équipes au monde, si ce n’est la meilleure. Le Japon, lui, enchaîne les matchs frustrants, face aux nations de Tiers 1, et stagne autour de la 13ᵉ place sur l’échelle internationale.
Le rugby japonais s’essouffle
Après une décennie marquée par une évolution impressionnante de son rugby, le Japon commence à sérieusement marquer le pas. Depuis quelques années, la Japan Rugby League One attire les superstars et tentent de se libérer du système des clubs corporatifs, fréquent sur l’archipel. Cependant, si elle parvient à attirer des grands noms, le championnat local peine à prendre son indépendance économique et reste très lié aux entreprises qui financent ses écuries. De plus, certains postes font face à un manque criant de profondeur, où les entraîneurs locaux préfèrent miser sur des talents étrangers, aux gabarits souvent plus impressionnants.
RUGBY. La Japan League One, principal concurrent du Top 14 ? - Loin des Bleus, près du cœur #13




Ronnie64
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7098 pointsJones, le Donald Trump du rugby. 😊
Amis à Laporte
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170818 pointsSans le charisme ???
gilbertgilles
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35837 pointsEuh...Trump et charisme, il y a incompatibilité là, non? 😊