''Aucun club n'a autant de concurrence'', Paul Costes veut profiter du chaos du synthétique écossais
Concurrence féroce, terrain piégeux, format sprint : avant Glasgow, Paul Costes sait que la Champions Cup ne pardonne rien aux jeunes centres. Crédit image : Screenshot Youtube
Enchaîner, saisir sa chance, survivre à la concurrence : Paul Costes sait ce qui l’attend à Glasgow. En Champions Cup, le synthétique pourrait être son allié.

Ce samedi en Champions Cup, le Stade Toulousain se présente à Glasgow avec une paire de centres résolument tournée vers l’avenir : Paul Costes, 22 ans, et Kalvin Gourgues, 20 ans. Profitant notamment des absences de Barassi et Chocobares, le jeune Costes va connaître sa 4ᵉ feuille de match consécutive, une bonne nouvelle pour lui après une saison passée hachée par les blessures.

Avant ce déplacement en Écosse, le centre formé à Toulouse s’est confié en conférence de presse sans détour sur sa situation, la concurrence XXL au Stade et les opportunités offertes par un terrain synthétique qui pourrait bien servir ses qualités.

« Il n’y a aucun club qui a autant de concurrence qu’ici »

Paul Costes ne se cache pas. À Toulouse, chaque minute se mérite, chaque action est scrutée. « Il n’y a aucun club qui a autant de concurrence qu’ici », confie-t-il, lucide sur un poste où les internationaux s’empilent. Être remplaçant, rentrer 20 minutes, ne pas savoir quand on va entrer : « c’est plus complexe ». Enchaîner les matchs, et les titularisations (sa 4e en 6 rencontres, NDLR.), lui permettent au contraire de mieux se préparer, de sentir le match, d’exprimer son rugby. Et surtout, de jouer libéré, avec cette volonté affichée de ne rien laisser passer à chaque ballon touché.

Le synthétique de Glasgow, un allié… sous conditions

Le Scotstoun Stadium et sa pelouse synthétique font déjà saliver Costes. Plus de jeu, davantage de ballons vivants : exactement ce qui correspond à son profil. « Plus je bouge et plus j’ai de mètres à parcourir, mieux je me sens », explique celui qui compense un manque de puissance par le volume de course. Reste l’inconnue météo. La pluie pourrait rendre les rebonds imprévisibles et casser le rythme avec des fautes de mains. Mais face à une équipe de Glasgow réputée hyper joueuse – et qui oblige ses adversaires à réaliser près de 300 plaquages par match – le spectacle pourrait être au rendez-vous.

Pourquoi ce match est un vrai test

Ce match est un révélateur parfait pour Costes. Le synthétique accentue les déplacements défensifs, la lecture des intervalles et la justesse technique. Autant de critères observés de près à Toulouse… comme en équipe de France. Dans une Champions Cup au format sprint (4 matchs, pas de joker), chaque performance pèse lourd, bonus et goal-average compris. Ici, pas le droit à l’erreur.

Une prestation aboutie renforcerait la hiérarchie interne au Stade Toulousain, tout en plaçant Costes dans la rotation européenne. À plus long terme, c’est aussi une prise de date dans un contexte international encore plus dense chez les Bleus. D'autant que son jeune coéquipier a été en vue cet automne lors des tests. Ajoutez à cela les Bordelais Depoortère, Moefana, le Palois Gailleton, ou encore Barassi et le vétéran Fickou, il est difficile de se faire une place à Marcoussis.

Pour Toulouse, réussir à Glasgow serait un signal fort dans une poule où chaque point compte. Terrain à jeu, adversaire joueur, compétition ouverte : Paul Costes n’aurait pas pu rêver meilleur décor pour continuer à grandir. Reste à transformer l’essai, au sens propre comme au figuré.

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  • Yonolan
    222163 points
  • il y a 1 heure

Ca c'est un scoop

Parce qu'au sens figuré je comprend bien qu'il devra profiter de ce match pour confirmer ses prestations et ambitions

Mais au sens propre je ne savais pas qu'il était prévu qu'il tape les transformations

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