Arrive-t-ils aux All Blacks d’avoir peur ? Au risque de casser le mythe, on sera donc désolé de vous apprendre que oui, même les légendes connaissent le doute, parfois.
Et s’ils savent l’écarter d’un raffut saignant à grand coup de discours positifs, les NZ sous Scott Robertson demeurent bien humains. Car "Razor" ne joue pas les super-héros ni les fanfarons comme les combattants les plus médiatiques de la planète, mais reconnaît aussi les failles des All Blacks, sans jouer les petits êtres chétifs et sans défense non plus.
RUGBY. ''C’est un grand penseur du rugby'' : quand le boss All Blacks fait l’éloge de Fabien GalthiéD’ailleurs, les hommes en noir ne s’avancent pas vraiment sereins avant le 2ème test face au XV de France, qui aura lieu samedi à Wellington. "On n'en a pas encore parlé entre nous mais on en est conscients, (que la vibe n’est pas optimale ici), avouait le coach à L’Equipe cette semaine. On en discutera dans la semaine. Il faut reconnaître ce passif et chercher à faire mieux."
Mais de quoi parle Robertson, au juste ? De la malédiction de Wellington, pardi ! Celle qu’on vous avait déjà contée en 2020 à nos débuts sur ce site, et qu’on s’apprête à refaire aujourd’hui, avec davantage de grain à moudre.
Un bilan plus faible que celui de l’Ecosse sur les 10 derniers matchs
Depuis 2009, sur les 81 matchs que les All Blacks ont joué sur leurs terres, ils n’ont connu que 9 résultats négatifs (défaite ou nul). Parmi eux, savez vous combien de ces matchs furent joués au Sky Stadium de la capitale néo-zélandaise ? 6 ! Soit près de 70%…
À Wellington, les coéquipiers de Beauden Barrett - d’ordinaire intouchables ou presque dans leur archipel - n’affichent donc qu’un bilan plus faible que celui de l’Ecosse à Murrayfield sur les 10 derniers matchs joués, avec 6 victoires, 1 nul et 3 défaites.
Vous voulez parler de la pluie, du vent ? De celui qui tourbillonne ou des rafales latérales ? Bien sûr on se prépare à tous les scénarios. L'aléa des conditions météo c'est ce qui donne au rugby cette dimension si spéciale et qu'on aime. On mettra une couche de plus, un bonnet, et on y va s'y coller. On a déjà eu des matchs épiques dans des conditions difficiles. Tel est notre objectif : avoir une grande semaine et jouer ce qu'on a devant nous.
Est-ce dû à la météo souvent exécrable dans la ville des vents, elle qui est située sur les côtes du détroit de Cook, dans lequel s’engouffrent les vents venus du Pacifique avec la même vigueur que Gabin Villière conteste les ballons au sol ? Ou à une vraie malédiction ?
Personne n’en sait toujours rien, à vrai dire. Reste que le contexte parfois décontenançant pour les All Blacks pourrait donner un avantage psychologique aux Français. Au point de battre les Néo-Zélandais chez eux, ce qui n’est plus arrivé depuis 1994 ?
Amis à Laporte
Wellington, c'est aussi Waterloo. Il faut aussi s'en souvenir. 😉
pascalbulroland
S'il y a du vent à Wellington (comme souvent) , on verra moins de ballons hauts, surtout si la pluie s'invite aussi...
Attention aux ballons tombés, ça va être la guerre au sol, les NZ ont perdu beaucoup de ballons au sol, ils ne referont pas la même samedi...