Samedi dernier, les jeunes Bleus ont donc réalisé une sacrée partie dans l'écrin couvert du Forsyth Barr, sur le terrain le plus propice au jeu en Nouvelle-Zélande à cette époque de l'année qu’est l'hiver Austral. Pour ne s’incliner finalement que de 4 petits points face à Damian McKenzie et consorts, 31 à 27.
Et si l’effet de surprise de cette bleusaille ne sera plus possible lors du 2ème test ce samedi 12 juillet, la destination de ce match pourrait, elle, en revanche jouer en faveur du XV de France.
La raison ? Elle se base non seulement sur une malédiction que l’on vous contera plus tard, mais aussi et surtout sur la météo. Car à mille lieues de la canicule qui a frappé la France la semaine dernière, la Nouvelle-Zélande approche par endroit des températures négatives, subit souvent des pluies ardentes, des bourrasques de vent et de l’épais brouillard si caractéristique, en ce moment.
L'aléa des conditions météo, c'est ce qui donne au rugby cette dimension si spéciale et qu'on aime. - Scott Robertson pour L’Equipe
Et si les All Blacks ont pu prendre les Français de vitesse samedi dernier sous le toit du Forsyth, pas sûr que les conditions météo favorisent un jeu rapide et fait de déplacement du ballon en permanence, cette fois.
Une ville au bord du détroit
Car dans "la ville des vents" qu’est Wellington, le ciel se prépare comme souvent à une soirée mouvementée, samedi. De fortes pluie sur toute la fin de semaine sont annoncées par la météo, accompagnées d’un vent qui devrait souffler aux alentours des 30 km/h. Même si cela pourrait se calmer en fin de journée, soit au moment du match (21h heure locale).
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Et pour cause, la capitale néo-zélandaise est dispose d’une situation géographique très particulière. Si les Marseillais s’agacent régulièrement face au mistral, ce n’est rien comparé aux bourrasques qui soufflent sur le SkyStadium, ce stade exposé de toutes parts aux vents s’engouffrant dans le couloir du détroit qu’il jouxte : celui de Cook.
En espérant tout de même pour la beauté du jeu que cette brume épaisse que l’on retrouve si souvent dans les 2/3 sud de la Nouvelle-Zélande ne s’invitent pas non plus à la partie. Même si les spectateurs chevronnés ont pour habitude d’y venir couverts leur plus beau K-Way…