RUGBY. ''C’est un grand penseur du rugby'' : quand le boss All Blacks fait l’éloge de Fabien Galthié
"Lunettes" ne passe pas inaperçu.
''J’adore ses lunettes, elles reflètent sa personnalité'', sourit Scott Robertson, respectueux et admiratif du travail de Fabien Galthié.

De la scène internationale actuelle, ils en sont probablement les 2 coachs les plus charismatiques. Qu’on aime ou qu’on aime pas, ils partagent en effet facéties, mystères et bien sûr une profonde connaissance du rugby.

Scott Robertson et Fabien Galthié sont pourtant largement différents. "Razor" étant un personnage globalement assez décomplexé, quand son homologue français préfère faire persister ce côté énigmatique via des déclarations que ne renierait parfois parfois JCVD, renforcé par son sourire en coin par le mythe de ses lunettes de soudeur.

VIDÉO. Champion, Scott ''The Razor'' Robertson se remet au breakdance avant de quitter les CrusadersVIDÉO. Champion, Scott ''The Razor'' Robertson se remet au breakdance avant de quitter les Crusaders

Un style que "Galette" cultive, et qui, mêlé à sa science du jeu, ne laisse pas insensible ses confrères du milieu international. "Fabien est un personnage unique, comme vous le savez. J’adore ses lunettes d’ailleurs. Elles montrent bien certaines facettes de sa personnalité. Il fait partie de ces personnages dont a besoin le rugby", déclarait d’ailleurs Robertson face à la presse ce lundi, comme retranscrit par Midi Olympique et ses envoyés spéciaux.

Analyse et observation

Deux hommes qui se sont d’ailleurs énormément observés durant l’échauffement avant le premier test à Dunedin, révèle L’Equipe, présent sur place. Dans leur manière d’aborder le match et d’essayer de capter la moindre donnée qu’il pouvait en ressortir chez l’adversaire.

'J’ai trouvé l’idée géniale', comment cette inspiration de Galthié a changé l'avenir du XV de France'J’ai trouvé l’idée géniale', comment cette inspiration de Galthié a changé l'avenir du XV de France

Mais le grand blond à la tête des All Blacks loue aussi un autre aspect chez Galthié. "Au-delà de ça, c’est un grand penseur du rugby, mais pas seulement : il a su, avant le premier test, donner de la cohésion à cette équipe de France inexpérimentée, lui donner l’envie de se battre. Et ses joueurs se sont battus. Sur tous les ballons."

Un maillot bleu dont il est en effet le garant et pour lequel chacun pourrait de nouveau y laisser sa peau pour aller le chercher. Les jeunes bleus l’ont encore prouvé à Dunedin, avant de le faire à Wellington, samedi, dans un tout autre contexte météorologique ?

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