Et maintenant, c'est quoi le programme pour France 2023 avant la Coupe du monde ?
Claude Atcher fait le point sur les prochaines étapes de France 2023.
Après le tirage au sort des poules de la Coupe du monde, l'organisation de France 2023 se projette vers le calendrier des matchs.

Pour le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte, le tirage au sort des poules a lancé la Coupe du monde 2023. Il est vrai que ce moment marque aussi bien un tournant pour les équipes que pour l'organisation. Du côté des nations en lice, on a désormais une meilleure vision de ce que sera la phase de poules et de la manière dont il faudra préparer ces matchs. Jusqu'à présent, la feuille de route a été respectée, indique de son côté le directeur de la Coupe du monde de rugby France 2023 Claude Atcher. "On a réalisé 100 % de nos objectifs et on est en avance sur quelques programmes". Et non des moindres, comme le sponsoring, qui est un "curseur important de l'attractivité de cette Coupe du monde". France 2023 a d'ailleurs signé un partenariat avec Orange comme Opérateur Télécom Officiel ce lundi en marge du tirage.

Atcher place le curseur très haut afin que ce Mondial soit irréprochable et exemplaire : "nous en portons la responsabilité devant la France et devant le monde entier à travers World Rugby." Pour Claude Atcher et son équipe, une nouvelle étape prioritaire commence : l'organisation du calendrier et tout cela inclut également la désignation des stades, le prix des billets, etc. "On passe dans une nouvelle phase de la préparation qui est beaucoup plus associée au sportif. On se projette sur un programme qu'on commence à voir émerger avec les matchs de poules puis les phases finales avec qui peut rencontrer qui." Le calendrier avec les oppositions par ville sera annoncé à la fin du mois de février. L'ouverture de la billetterie suivra à la fin du mois de mars. Notez que si vous rejoignez la famille France 2023, vous aurez un accès premium aux billets.

Ce lundi, la question du match d'ouverture était sur toutes les bouches au Palais Brongniart. Et pour cause, avec les All Blacks dans la poule de la France, l'affiche semble toute faite. Si on connaît le lieu du match, à savoir le Stade de France, on ne peut encore pas dire qui sera l'adversaire des Bleus. "On pourrait avoir quelques idées qu'on va partager avec le staff de l'équipe de France. Parce qu'il y a une implication du staff spécifiquement sur ce match-là." Tout le monde rêve d'un France/All Blacks exceptionnel pour lancer la Coupe du monde. Mais l'organisation se doit de garder l'attractivité de l'événement de manière linéaire. La composition des quatre poules fait que France 2023 va pouvoir proposer aux villes hôtes de beaux programmes. Les discussions vont commencer rapidement car il est évident que chacune d'entre elles va vouloir accueillir de belles affiches, et si possible le XV de France. Claude Atcher a déjà mis les choses au clair concernant un point : les nations du Tiers 1 joueront aussi en semaine. Une première dans l'histoire des Coupes du monde. Il a également mis un point d'honneur à ce que l'ensemble des sélections aient un temps de repos global équitable à l'issue des phases de poules. Une meilleure gestion de la récupération et des transports qui va dans le sens d'un plus grand spectacle sur le pré. 

Rendre les matchs attractifs, c'est renforcer la perspective d'avoir des stades pleins dans les villes hôtes. Les partenariats avec ces dernières ont été conclus. Le dernier en date, avec la Métropole de Bordeaux, a d'ailleurs été signé le vendredi 11 décembre. Outre le Stade de France, huit enceintes ont donc été retenues avec des capacités allant de 30 000 à plus de 60 000 pour le Vélodrome de Marseille. Chacun voudra mettre en avant ses meilleurs arguments pour accueillir les Bleus, les Blacks ou les Boks champions du monde. "Le calendrier, c'est Rubik’s Cube car il faut tenir compte des oppositions, des promesses faites à chaque ville d'avoir un calendrier de matchs attractifs, des temps de repos, de transport par rapport aux camps de base." Mais l'organisation met un point d'honneur à ce que chaque rencontre soit une grande fête pour tout le monde et pas seulement les fans de rugby de la première heure.

Ainsi, la première phase de vente va permettre aux fans d'acheter des billets via des packs : le pack villes, pour acheter plusieurs billets de matchs se jouant au même endroit, et le pack équipe pour soutenir sa sélection de cœur. 200 000 billets seront proposés en 2021 mais Claude Atcher le précise : "premier arrivé, premier servi." Mais que les supporters se rassurent, l'organisation souhaite que l'on "puisse assister aux matchs sur le principe de l'accessibilité. "Quel que soit leur niveau de vie, le lieu où elles habitent, on veut les amener et les mettre dans des conditions pour voir un match de rugby." Il y aura donc des billets à 15 euros pour les rencontres moins cotées. Et pour les matchs des Bleus, des billets à 30 euros. "Nous allons mettre 100 000 billets à disposition des collectivités pour de la billetterie sociale." Elles auront ainsi une réduction de 30 % sur les billets les moins chers. "Dans le cadre de projets spécifiques mis en place par ces collectivités, elles vont acheter des billets à 12 euros." Bien sûr, en ce qui concerne le volet "prestige" comme les phases finales, où il y a entre 400 et 500 000 demandes, les prix seront plus élevés. Ils seront stabilisés au mois de janvier prochain. Dès lors, les supporters pourront à l'instar des joueurs se projeter vers cette Coupe du monde 2023 afin d'en faire un événement mémorable. "Si on est en phase avec les objectifs qu'on se donne, on va donner au rugby les moyens de se développer pendant dix ans." 

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