COUPE DU MONDE. Habitué du Top 14, que peut apporter l'expérimenté sélectionneur fidjien ?
Simon Raiwalui compte bien pensé son équipe le plus loin possible dans la compétition. Crédit photo (BeanymanNews)
Entraîneur de la sélection fidjienne depuis 7 mois, l'ancien seconde ligne a succédé à Vern Cotter avec brio. Une préparation du mondial marquée par une victoire historique face à l'Angleterre.

Un CV bien rempli

Après une carrière internationale marquée par une Coupe du monde avec les Fidji en 1999 et un titre de champion de France de Pro D2 avec le Racing Métro 92, l’ancien joueur des Saracens décide d’entraîner les avants franciliens en Top 14.

Un passage de courte durée puisque Simon Raiwalui rejoint le staff du Stade Français une année plus tard, en 2014. Saison où les hommes de Gonzalo Quesada obtiennent le titre de champion de France, grâce une défense très solide, un pack performant en mêlée fermée et des individualités comme Sergio Parisse, Morné Steyn ou la paire de centres Jonathan Danty et Waisea Nayacalevu.

Deux saisons plus tard avec le club de la capitale et un Challenge Européen en poche (en 2017), l’ancien seconde ligne passera une saison au Biarritz Olympique et avec l’équipe d’Australie, toujours en tant que coach des avants.

Simon Raiwalui possède donc une grande expérience du niveau professionnelle et internationale, mais ce poste de coach principal des Fidji sera donc une première pour lui, qui aura eu seulement sept mois pour préparer la coupe du monde.

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Le début d’un nouveau projet   

Bien aidé par la création de la franchise de Super Rugby des Fijians Drua, le natif d’Auckland peut désormais compter sur un effectif qui a plus l’habitude de jouer ensemble. C’est d’ailleurs ce collectif qu’il a choisi de privilégier avec plus de la moitié du squad de la Coupe du monde qui provient de la franchise, dont un certain Selestino Ravutaumada, étincelant face au XV de la Rose.

Un groupe avec lequel on retrouve de nouveaux joueurs avec peu de sélections et des absents de marque comme le demi d’ouverture Ben Volavola ou le centre champion olympique Vilimoni Botitu, joueur du CO.

Sur le plan de jeu, on peut ressentir quelques changements tactiques, surtout lors de la dernière Pacific Cup remportée par les Fidjiens. Les hommes de Simon Raiwalui ont opté pour un schéma plus structuré que dans le passé, notamment sur le positionnement de leurs avants.

On retrouve un format en « 1-3-2-2 » avec un bloc de trois avants sollicitant le milieu de terrain pour fixer les défenseurs. Un avant reste sur l’extérieur pour apporter un soutien et faciliter la libération de balle dans les rucks, et deux blocs de deux avants devant les centres pour apporter plus de puissance (que possèdent déjà des arrières comme Josua Tuisova ou Semi Radradra).

Ce système a spécifiquement été utilisé par les Japonais lors de leur coupe du monde en 2019. Ce choix permet d’avoir plus de continuité dans le jeu courant et de multiplier les phases de jeu. Vu leur forme du moment et le niveau de jeu des cadres fidjiens (Levani Botia, Waisea Nayacalevu entre autres), les hommes de Simon Raiwalui font clairement partie des outsiders de cette coupe du monde. Et si l’ancien entraîneur du Stade Français atteignait les demi-finales pour la première fois de son pays ?

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  • frakc
    20589 points
  • il y a 7 mois

Je pense que les Fidji vont battre les Australiens et les gallois et finir premier de leur groupe. On sent que le top 14 leur a apporté une rigueur défensive qui pouvait leur faire défaut et, peut être plus important encore, ils ont un bon ouvreur qui sait bien butter et bien jouer au pied. Alors que face aux perches le butteur australien est catastrophique. Et ça dans une coupe du monde c'est un gros, gros handicap...

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