ANALYSE. Racing - Stade Français : sur une touche de maladresses
Luke Jones gêné par Pierre-Henry Azagoh en touche.
Le secteur de la touche a été particulièrement brouillon lors de la rencontre entre le Racing et le Stade Français. A lui seul, le club du 92 en a perdu 6.

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Il n’y a pas que la coupe d’Europe dans la vie ! Alors que Toulouse et Bordeaux bataillaient ce samedi pour la gloire en Champions Cup, le Top 14 nous offrait l’un de ses meilleurs derbies, celui de l’île de France. À la Paris La Défense Arena, le club de banlieue ouest recevait son ennemi du 16ème arrondissement, dans une rencontre ô combien importante dans la lutte pour la qualification, à 5 matchs de la fin. D’autant qu’avec tout ce qui liait les deux clubs ces dernières semaines (pas besoin de vous faire de dessin), la tension était encore plus palpable qu’à l’accoutumée.

Vous le savez, au terme d’un match fou et grâce notamment à une première période presque parfaite des soldats roses, ces derniers sont venus s’imposer dans les Hauts-de-Seine (29 à 35). Mais si les hommes de Gonzalo Quesada menaient de 12 unités à la pause, c’est aussi en raison d’une indiscipline folle et d’un alignement catastrophique des Ciels et Blancs avant les citrons. C’est bien simple : après 40 minutes, les locaux avaient déjà dû commettre une demi-douzaine de maladresses ballon en main, et surtout perdu 4 de leurs 6 premiers lancers ! Alors certes le Racing ne pouvait pas compter sur son habituel capitaine de touche Baptiste Chouzenoux, mais quand même. Las, les Franciliens ont confirmé leur statut de mauvais élève dans ce secteur de jeu et leur 10ème place sur 14 seulement (81,56%), terminant la rencontre avec 6 munitions perdues. Tandis que l’alignement des visiteurs - pourtant 9ème contre du championnat avant ce match seulement -, emmené par l’aérien Pierre-Henry Azagoh (22 ans), a largement contribué à perturber le talonneur adverse. L’on ne blâmera néanmoins pas Teddy Baubigny ici, la touche étant une équation à plusieurs inconnues dont le lanceur mais aussi les sauteurs et les contreurs font pleinement partie.

Reste que comme le célèbre adage « no scrum no win » le dit pour la mêlée, l’on pourrait également écrire « no lineout, no win » pour la touche. Sans ballons propres, pas moyen en effet de lancer correctement le jeu. Sans ballon tout court, vous pouvez carrément rentrer chez vous, la conquête des Anglais lors du Bath - Montpellier du soir même en Challenge Cup l’a encore prouvé.

Ce fut d’ailleurs lorsque le Racing fit 4 changements à la mi-temps qu’il régla enfin la mire sur ses lancers et retrouva du bon sens dans son jeu. Grâce à l’entente Le Guen - Le Roux, déjà, grâce à la solution des touches jouées au-delà des 15 mètres, aussi. Heureusement pour les partenaires de Wenceslas Lauret que les Parisiens n’étaient pas des plus inspirés sur leurs propres lancers non plus (3 perdus en 1ère période), tant on jurerait que sinon, l’addition aurait pu être encore plus salée à la pause (7 à 19). Une rencontre sur une touche de maladresse, donc, qui permet néanmoins au Stade Français de se maintenir en vie dans la course aux phases finales (9ème, à 3pts de la 6ème place). Et au Racing de prendre conscience que sa place dans les 6 n’a encore rien d’acquis, surtout avec une conquête pareille…

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Merci au Racing pour ses maladresses...

Sorry, good game !

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