Pro D2. La relégation de Bayonne et les finances de Biarritz redonnent du poids à la fusion
Pro D2. Les finances dans le rouge de Biarritz redonnent du poids à la fusion.
La récente relégation de l'Aviron Bayonnais en Pro D2 et les finances dans le rouge du Bizarritz Olympique redonnent du poids au projet de fusion.
La récente relégation de l’Aviron Bayonnais en Pro D2 a logiquement relancé le débat sur la fusion avec Biarritz, pensionnaire de l’antichambre du Top 14 depuis un an déjà. Si le projet avait été finalement enterré en raison de la colère des supporters bayonnais, il s’avère que tous ne sont pas contre. Mais ce qui pourrait pousser les deux clubs basques à finalement envisager une union, ce sont également leurs finances par vraiment reluisantes. Il y a deux semaines, l’ancien président de l’Aviron Philippe Neys évoquait un déficit de 2,2 millions d’euros au terme de la saison 2013-2014. Ce mardi, Sud-Ouest évoque un « trou » de 1,8 million d’euros dans les caisses du BO. Si les deux frères ennemis pouvaient autrefois compter sur Alain Afflelou et Serge Kampf, le départ du premier et le désengagement progressif du second, font qu’ils se retrouvent dans une situation délicate.

Si Serge Blanco reste pour le moment muet sur le sujet, le site précise que pour éviter une relégation sur critères financiers, le BO se serait une nouvelle fois tourné vers la mairie de Biarritz. Non pas pour demander une subvention exceptionnelle comme cela avait le cas l’an passé, mais pour une opération plus juteuse pour le club à savoir le rachat de la tribune Serge Kampf. D’une valeur de 6 millions d’euros, elle a été payée grâce à un emprunt souscrit par le club dont les remboursements (300 000 euros) sont assumés par la collectivité. « Les dirigeants souhaiteraient donc que la collectivité rachète la valeur résiduelle de la tribune » (4 millions d'euros) en versant d’une traite les annuités au BO ou bien en payant l’emprunt à la banque. Ce qui représenterait une dette de 4 millions pour la ville. Autant dire que c’est très peu probable.

A l’heure où un cabinet comptable local examine les finances du club à la demande de la mairie, c’est plus vers un mécène que devrait se tourner Serge Blanco alors que la DNACG attend toujours les comptes de 2013-2014. Mais rien ne dit qu’un tel sauveur va se présenter. « Le rugby basque est en danger », lançait le président du BO après l’échec des discussions entourant un rapprochement avec Bayonne. Une situation d’autant vraie maintenant que les clubs phares de la région se retrouvent en Pro D2 avec moins d’argent et moins de joueurs. Alors que les partisans du Non s’étaient fait entendre il y a quelques semaines, ceux en faveur d'un rapprochement commencent à trouver du soutien. Via une page Facebook intitulée « Oui à un grand club basque », son créateur Frédéric Guiyoule, bayonnais de cœur, évoque dans Sud-Ouest de bons retours de la part des clubs alentours : « Dès que l'on s'éloigne un peu de Dauger, c'est plus simple. L'envie d'aller vers autre chose est forte. Une union des clubs basques, cela me plaît. » A l’heure actuelle, plus de 1300 personnes ont « liké » la page, reste à convaincre les milliers d’autres supporters.
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Pour ceux qui en douté encore, on peut voir que Blanco en plus d'être un piètre président, il est aussi un piètre gestionnaire...
On se demande vraiment ce qu'il peut apporter à la Fédé !

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