Serge Blanco met les choses au clair sur son avenir et celui de Biarritz
FFR. Serge Blanco ne se présentera pas à la présidence.
Visiblement, Bernard Laporte n’aura pas trop de concurrence pour prendre la présidence de la FFR. Serge Blanco n'est pas candidat pour succéder à Camou.
Visiblement, Bernard Laporte n’aura pas trop de concurrence pour prendre la présidence de la FFR (sauf si PSA fait des siennes). Serge Blanco, initialement intéressé par la succession de Pierre Camou, a fait savoir qu’il ne prendrait pas la tête de la Fédé en décembre 2016. Le 5 février dernier, l’ancien arrière du XV de France avait répondu « pourquoi pas » à la question « avez-vous envie de postuler ». Il y a encore quelques mois de cela, Blanco exprimait son souhait de diriger la FFR sur les ondes de RTL:

« Peut-être que je suis susceptible d'y aller un jour et peut-être que je n'irai pas du tout. Mais aujourd'hui, je n'ai pas dit que j'étais candidat. Moi, je n'ai jamais caché qu'il était un jour possible que je me présente à la présidence de la Fédération. Mais le temps n'est pas venu de le faire et peut-être que je ne le ferai pas. C'est tout. L'avenir de la Fédération est nettement plus important que les hommes. 2016 est trop loin. »

Laporte-Blanco, une guerre évitée ?

« Non, je ne suis pas candidat à la présidence de la FFR en décembre 2016. » Au moins, Blanco a eu le mérite d’être clair sur les antennes de Sud Radio mardi dernier, après l’annonce du groupe des 36. En revanche, on sait que Bernard Laporte est candidat pour prendre la tête de la Fédé. L’ancien entraineur du XV de France et l’actuel coach de Toulon aurait donc monté un projet précis et solide pour pouvoir rivaliser avec les plus grands, même Pierre Camou s’il venait à se représenter : « Pourquoi ? Parce que je fais peur ? Que je suis moins légitime ? Pierre Camou a affirmé à plusieurs reprises et en public qu'il n'était pas favorable à ce qu'un président fasse plus de deux mandats. Il en est à son deuxième et c'est un homme de parole. Il doit donc partir. » Affaire à suivre.
Serge Blanco met les choses au clair sur son avenir et celui de BiarritzBernard Laporte flingue PSA, Camou, le Grand Stade et présente son projet pour la présidence de la FFRDans le même temps, il a souhaité revenir sur la fusion annoncée entre le BO et Bayonne à l'occasion d'une conférence de presse organisée ce jeudi matin, relayé via Twitter par Laurent Zègre de Sud-Ouest :

"J'ai pris la décision aujourd'hui de m'exprimer pour revenir sur des mensonges." Serge Blanco regrette que certaines personnes soient mises à mal comme Manu Mérin, très touché par cette affaire. Le président de Biarritz transmet son soutien au club basque " Je souhaite au président Mérin et à l'Aviron Bayonnais de gagner le dernier match et de se maintenir en Top14."

Blanco explique qu'il a aussi subi des attaques "Je me suis retrouvé devant une évidence : comment situer le BO ? Dans le contexte actuel, nous avons échangé mais jamais, ô grand jamais, nous n'avons parlé de fusion. Je suis rouge et blanc dans ma chair mais je suis obligé de réfléchir. Une simple réflexion car oui, le rugby basque est en danger." Biarrot de souche depuis sa plus tendre jeunesse, Blanco est inquiet. Il cite notamment l'autre club du Pays basque: "quand je vois Saint-Jean-de-Luz qui voulait monter en Pro D2 et descend malheureusement aujourd'hui en Fédérale 2..."

Mérin et Blanco se sont fait tacler dans une "atmosphère de cadavres brûlés." Alors qu'il n'y a eu aucune interaction entre les journalistes et Serge Blanco, le Basque s'est affligé des propos tenus sur une radio parisienne: " Comment peut-on affirmer que j'étais à Paris avec Manu Mérin. C'est faux ! Comment certains affirment que les statuts d'une société sont déposés au greffe sans vérifier au tribunal de commerce?"

"Deux personnes au moins ont bavé. Neys et Ruggieri ont pourtant été écartés de l'Aviron Bayonnais." Blanco leur tend la perche: "Si ces personnes pensent pouvoir gérer un club pro, qu'elles viennent avec beaucoup d'argent et l'envie de voir le rugby basque en haut. Dans tous les cas, cela se retournera contre ceux qui ont craché." Le président est parti en remerciant les journalistes et en refusant toutes questions sur le sujet.

Merci à Victor Daguin (Le Rugbynistère) pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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  • GhisM
    1025 points
  • il y a 8 ans

On a pas besoin de lui...

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