Top 14 - 5 ''Classicos'' qui ont marqué l'histoire de la rivalité entre Toulouse et Paris
Le Stade Toulousain et le Stade Français lors de la finale 2003.
Ce dimanche, le Stade Toulousain et le Stade Français se retrouvent pour un Classico qui pourrait bien s'inscrire dans la légende de leurs affrontements.

1998 est une année marquante à plus d'un titre. Outre le premier sacre mondial de l'équipe de France de football masculine, c'est aussi cette année-là que le Stade Français CASG Rugby a remporté son premier trophée en première division depuis la reprise de Max Guazzini et la fusion. À l'époque, pas de Top 14 où toutes les équipes s'affrontent mais des groupes. Les Parisiens ont accédé au groupe A et pour leur première saison, ils remportent le titre après avoir dominé la poule 2. Sur leur passage, ils surclassent les Toulousains, champions en titre et leader de la Poule 1, lors d'un match qui a marqué les esprits. Les clubs n'ont plus croisé le fer depuis 1994, une autre époque. Le Stade Toulousain reste sur sept titres depuis 1985. Mais ce jour-là, il n'a pas existé avec quatre essais encaissés par Pool-Jones, Moscato, Laussucq et Comba et aucun marqué. Les Toulousains de Pelous prendront leur revanche l'année suivante en écrasant Paris 51 à 19 en quart avant de remporter un 15e Brennus.

Si on met de côté la Coupe d'Europe, Paris et Toulouse n'ont croisé le fer qu'une seule fois en finale du championnat de France de première division. On a du mal à le croire mais c'est pourtant vrai. En 2003, Parisiens et Toulousains se retrouvent pour la première fois au Stade de France après avoir pris le dessus sur Agen et Biarritz, les deux formations qui avaient terminé en tête des deux poules devant les futurs finalistes. Il y a du très beau monde sur la pelouse de chaque côté, des internationaux en pagaille. Galthié et Corleto marquent pour Paris, Dominguez claque six pénalités, Toulouse aussi par Michalak et Delaigue mais sans marquer d'essai. Le Stade Français succède ainsi au BO et conservera son titre l'année suivante avant que les Basques ne prennent leur revanche face aux Parisiens et doublent la mise également.