40°C à l’ombre : guide de survie du rugbyman pour éviter le K.-O. thermique
Entre soleil de plomb et pelouse brûlante, voici comment tenir le choc.
40°C, pelouse sèche et ballon brûlant : comment éviter de finir en fusion à l’entraînement alors que la canicule fait rage dans l'Hexagone ?

Août 2025. Les thermomètres s’affolent, le bitume fond, et même les crampons semblent coller à la pelouse. Mais le planning ne ment pas : entraînement à 18h. Et quand le mercure dépasse les 40 °C, il vaut mieux savoir gérer son effort pour éviter de finir en mode homard vapeur.

L’hydratation, c’est la clé (et pas que la bière après)

On le répète assez dans les vestiaires : boire avant d’avoir soif. Et pas juste une lampée d’eau entre deux sprints. La veille, pendant et après la séance, il faut penser à recharger les batteries en eau et sels minéraux. Oui, ça veut dire parfois troquer la pinte contre l’eau pétillante… au moins jusqu’à la douche.

Adapter l’intensité et le timing

Un coach intelligent sait que sous 40 °C, les séances en mode “commando” sont aussi efficaces qu’une mêlée fermée sur du sable brûlant. On privilégie les ateliers techniques, la vidéo, ou les sessions tôt le matin / tard le soir. Et si le soleil tape encore, cherchez l’ombre : même un petit arbre devient un abri stratégique.

Choisir la bonne tenue

Oubliez le maillot noir et le short épais. Tissus clairs, respirants, et pas de honte à se pointer en casquette (même si ça fait “touriste au Puy du Fou”). Les chaussettes, elles, restent obligatoires : le crampon-brûlure sur pelouse sèche, ça laisse des souvenirs cuisants.

Écouter son corps

Fatigue inhabituelle, vertiges, nausées : ce ne sont pas des signes de “faiblesse”, mais des signaux d’alerte. En canicule, un coup de chaud peut arriver plus vite qu’un cadrage-débordement de Penaud. Le réflexe : arrêter, se mettre au frais et prévenir le staff.

Ne pas négliger la récup’

Douche fraîche (pas glaciale, on n’est pas dans un défi TikTok), hydratation continue, repas léger et riche en fruits/légumes. L’idée : permettre au corps de redescendre en température avant de revenir taper dans le ballon.

Survivre à un entraînement par 40°C, c’est surtout une affaire de bon sens. Parce que même si l’été forge le mental, le match se gagne en restant debout… pas allongé sous la tente des soigneurs.

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Joueur au rugby par 40° ça devrait être interdit, point barre. A un moment il faut savoir être raisonnable. Le corps a des limites, et le rugby est un sport déjà suffisamment dangereux comme ça. Le but n'est pas de se ruiner la santé à la base, mais plutôt de s'entretenir physiquement...

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