VIDEO. TOP 14. Comment le Stade Toulousain a explosé en 10 minutes face à un Aviron Bayonnais survolté ?
Erbinartegaray prend le trou ! Screenshot : Canal Plus
Thomas Ramos a manqué un coup de pied important qui s'écrasait sur le poteau, et le vent basque a tourné...

"40 à 26 : Qui aurait pu prédire un tel score y a encore une dizaine de minutes ?" C'est en ces mots à peine paraphrasés qu'Eric Bayle, LA voix du rugby sur Canal Plus, faisait retombait sa voix à l'issue de la victoire de l'essai de Tom Spring ce dimanche soir. Un exploit personnel pour clore le spectacle, qui venait parachever le succès de l'Aviron Bayonnais face à Toulouse

Un passage à vide fatal

Il faut dire qu'autour de la 65ème minute de jeu, les coéquipiers de Romain Ntamack menaient encore 21 à 26 et qu'il semblait alors difficile pour Bayonne de déloger des Rouge et Noir en quête d'un succès à l'extérieur sur une terre où ils n'avaient plus gagné depuis 2020. Et puis Thomas Ramos a manqué un coup de pied important qui s'écrasait sur le poteau, et le vent basque a tourné...

Entre la 68ème et la 80ème minute, les locaux étaient galvanisés, les Toulousains s'endormaient peut-être un peu et voilà comment les essais s'enfilaient comme des perles, face à une défense attentiste à chaque fois que de la vitesse était amenée sur les extérieurs. Une période de flottement défensif total où les Toulousains ont encaissé 3 essais coup sur coup, tous sur des mouvements rondement menés.

Capilla, Tiberghien puis Tom Spring ont ainsi crucifié la défense rouge et noire en fin de partie, dans un Jean-Dauger en ébullition.

Bayonne, un leader inattendu mais mérité

Grâce à cette victoire méritée, Bayonne, désormais devient leader du Top 14 et montre qu’il faudra compter sur lui encore cette saison, surtout à domicile.

Côté toulousain, Ugo Mola n’a pas mâché ses mots après la rencontre : "Il va falloir appuyer vite sur le bouton du caractère". Un signal d’alarme clair après deux roustes de suite à l'extérieur. Car à ce jeu-là et des équipes qui veulent à tout prix s'offrir le scalp du Stade Toulousain, le talent seul ne suffit pas. Et ce sur 80 minutes, pas 65...

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  • Erèbe
    9486 points
  • il y a 4 minutes

Ce match me rappelle un débat l’an dernier sur ce forum ou quelqu’un disait que "quand Toulouse gagne, c’est Toulouse qui gagne mais quand Toulouse perd c’est Toulouse qui donne le match".

Si ce match précisément n’est pas une preuve irréfutable que c’est très souvent vrai !

A 3-5, Après le premier essai Toulousain,
Renvoi, obstruction de Roumat, essai Bayonnais.
10-5

A 16-19... renvoie d’en-but court de Ntamack (décision débile), cafouillage, essai Bayonnais
21-19


A 21-26... pénalité facile manquée par Ramos (3iem poteau au passage), qui aurait permit de passer a +8 a 10minures de la fin.
Bayonne se dégage, énième touche perdue par Toulouse (j’ai arrêté le compte a partir de la 8iem je crois), essai Bayonnais 2 minutes après
28-26

Après cet essai, renvoi direct en touche de Ramos.

Je ne parle pas des deux derniers essais Bayonnais, anecdotiques, suite a deux montées suicide en voulant fermer les extérieurs. a ce moment là Toulouse est complètement a 10000 en dessous du niveau de la mer.

Et je vois déjà les articles de prétendus journalistes "Bayonne terrasse Toulouse", ou "le dernier mot pour Bayonne qui inflige 40 points a Toulouse".... mais quelle MALHONNÊTETÉ INDÉCENTE.

A croire que l’on occulte sciemment la physionomie du match.

Ramos et N’tamack -4/10 sur ce match.

Ceux qui seraient tentés de me dire "oui, un match de rugby se gagne sur les erreurs adverses", je suis désolé mais a ce niveau de professionnalisme et de rémunération, il y a des erreurs inacceptables : Lorsque Toulouse reçoit un avertissement sans frais (l'essai refusé a Bayonne pour un en-avant sur le renvoi après que Toulouse ai marqué) pour prendre un essai encore pire a peine 3 minutes plus tard sur le renvoi d'en-but court de N'tamack... ce n'est plus le mot "erreur" qu'il convient d'utiliser.

Je n’arrive même pas a citer la touche perdue bayonnaise qui entraîne l’essai de Colombe (qui fait passer a 26-21 pour Toulouse), tellement il s’agit d’une goutte d’eau dans l’océan des touches perdues et des essais casquettes offert par Toulouse.

Match honteux. l'impression systématique (dont le meilleur exemple est sans conteste la touche catastrophique) que Toulouse voulait absolument reprendre des points de manière de plus en plus ubuesque.

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