Tournée d'été - Les Wallabies, petit frère du XV de France ?
Oui, Nic White est encore là !
Relativement dans la même position que le rugby français il y a 1 an et demi, l'Australie comptera sur la tournée d'été pour lancer sa rédemption. Attention...

Vous qui regardez le rugby étranger de loin, le rapprochement ne semble peut-être pas si évident. Et pourtant, bien que le coq et le kangourou n’aient pas encore donné une néo-espèce hybride à notre connaissance, le gallinacé et le macropodidé ont plus de points communs qu’ils n’y paraît, à l’heure d’écrire ces lignes. On a bu, vous dîtes ? Même pas. Au vrai, depuis la prise de fonction de Fabien Galthié, on a souvent parlé du XV de France comme d’une équipe en totale reconstruction, jouissant de l’émergence massive d’une nouvelle génération bourrée de talent, qu’il convenait de mettre dans le même sens de marche afin de retrouver son lustre d’antan. Et bien à peu de choses près, c’est pareil pour l’Australie ! Et au-delà d’être la première équipe sudiste à s’opposer aux Bleus depuis 2019, c’est donc en cela que la triple confrontation entre la France et l’Australie lors de ce mois de juillet 2021 sera si intéressante.

XV de France - Quelle composition pour le 1er test-match en Australie ?XV de France - Quelle composition pour le 1er test-match en Australie ?

Du côté de la Gold Coast, la nomination de Dave Rennie a été vue comme une lueur d’espoir dans le but de sauver le navire australien, à la dérive depuis plusieurs années finalement. Rappelée pour le Mondial 2015, la génération dorée des Giteau, Mitchell ou Ashley-Cooper n’est plus là, elle qui n’avait finalement servi qu’à masquer quelque peu les prémices de dégénérescence qu’était en train de vivre le rugby « Aussi » depuis quelque temps. D’ailleurs, les 4 années suivantes ne furent qu’une succession de montagnes russes où les Wallabies ne gagnèrent plus rien, peinèrent à se trouver un ouvreur de calibre international autant qu’à remplacer leur facteur X fou à lier, Israel Folau. Le faîte de tout ça ? L’élimination en quart de finale du Mondial japonais, soldée par une déculottée comme le maillot gold and green en avait rarement connu (40 à 16), excepté face aux All Blacks. Depuis, Ewen McKenzie est parti, David Pocock, Rory Arnold, Will Genia ou Kurtley Beale aussi, et les Wallabies ont donc amorcé une page toute neuve de leur histoire. Un peu comme les Bleus, donc, à la différence près que ceux-ci ont un an d’avance sur cette équipe océanienne dans le projet, grâce à un nombre de matchs et des moyens mis à disposition relativement plus conséquents.

Des pépites

D’ailleurs, bien que très attendue et entamée par un match nul face en Bledisloe Cup, leur première année sou l’ère Rennie se solda simplement par un Rugby Championship terminé à la dernière place et une seule petite victoire (24 à 22), face à la Nouvelle-Zélande, certes. Pas reluisante, donc, mais pleine d’espoirs pour la suite, tant les Jordan Petaia, Hunter Paisami, Harry Wilson ou Tom Wright ont confirmé leurs prouesses réalisées sur la scène nationale. Cette année, ce sont d’autres garçons comme Rob Valetini, Taniela Tupou ou Tate McDermott qui semblent définitivement avoir pris une nouvelle dimension sur l’île-continent. Nous vous les présenterons plus en détails dans les jours à venir mais voilà qu’entourés par des cadres tels que Michael Hooper, James O’Connor ou Marika Koroibete, vous comprendrez que ces pépites apparaissent totalement en capacité de redorer le blason des Wallabies, demain.

Australie. Comme un symbole, James O'Connor offre le titre aux Reds à la 84e [VIDEO]Australie. Comme un symbole, James O'Connor offre le titre aux Reds à la 84e [VIDEO]

Non, l’interrogation de cette tournée à l’autre bout du monde résidera plutôt en la capacité de France C à tenir la dragée haute à leurs concurrents de premier choix. Si pour Kurtley Beale, (les français) « auront la profondeur et le talent pour aller se frotter à l’Australie » grâce au « réservoir de joueurs incroyable », la réalité, elle, ne sera peut-être pas aussi évidente. Certes l’équipe alignée lors des Tests 1 et 3 devrait avoir fière allure, mais il ne sera quoiqu’il en soit pas facile de coordonner en si peu de temps 41 bonhommes autour d’un projet de jeu que seule la moitié connaît, sans les habituels leaders Marchand, Dupont, Ollivon, Alldritt ou Fickou, pour ne citer qu’eux. Et à l’autre bout de monde, cela ferait clairement tâche que le grand frère se fasse rouer de coups par le petit, quand bien même celui-ci aura des circonstances atténuantes pour sa défense…

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  • Pianto
    54725 points
  • il y a 2 ans

J'ai pas bien compris ce qui justifie notre statut de grand frère d'une nation qui a deux titres de champions du monde, qui n'est privée d'aucun de ses joueurs et qui joue à domicile...

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