TOP 5 : ces All Blacks qui ont (totalement) raté leur passage en France

Malakai Fekitoa est le dernier All Black à avoir foulé les pelouses du Top 14. Le nouveau 3/4 centre du RCT sera bientôt rejoint par le demi de mêlée Tawera Kerr-Barlow, recruté par le Stade Rochelais. Pour quelle réussite ? Être international néo-zélandais n'est pas une assurance pour briller dans le championnat de France. Petit tour d'horizon des cinq plus gros flops venus du pays au long nuage blanc depuis la création du Top 14. 

• Mike Delany (ASM Clermont - 2013/2015)

Venu comme doublure de Brock James en Auvergne, le All Black (une seule sélection en 2009) ne s'est jamais vraiment imposé à l'ASM. Et ce, malgré sa polyvalence... Arrivé du Japon en mars 2013 - comme joker médical de Julien Farnoux - Delany a disputé 40 matchs en deux saisons et demi, sans jamais vraiment confirmer son statut. Un temps blessé à l'épaule, il ne sera pas conservé et filera en Premiership, à Newcastle.

• Zac Guildford (ASM Clermont - 2014/2015)

On aurait sincèrement aimé qu'il réussisse. Las, le champion du monde 2011 n'a jamais réussi à se relancer dans notre championnat, lui aussi sous le maillot de l'ASM Clermont. L'ailier inscrira trois essais en vingt-et-un matchs mais verra son contrat résilié dès le mois de mai 2015. Confronté à une addiction à l'alcool, Guildford joue aujourd'hui en troisième division néo-zélandaise... Il n'est âgé que de 28 ans.

• Neemia Tialata (Bayonne, Toulouse, Narbonne - 2011/?)

Peut-on parler de flop, quand on est sous contrat dans le Top 14 depuis 2011 ? Disons que les débuts difficiles de Tialata sous le maillot de l'Aviron n'ont pas vraiment arrangé sa réputation. Souvent pointée du doigt, sa tenue en mêlée ne le fait pas passer pour un spécialiste du genre. Le Stade Toulousain a pourtant recruté le bonhomme d'origine samoane, triple vainqueur du Tri Nations et sélectionné à 43 reprises avec les Blacks. Un certain standing, donc. Tialata évolue aujourd'hui en Pro D2 avec Narbonne.

• Sione Lauaki (ASM Clermont, Bayonne - 2010/2012)

Malheureusement décédé en février 2017, Lauaki est resté une énigme pour les observateurs. Surpuissant, surdoué, oui ! Mais sur le long terme, le 3e-ligne n'a jamais su montrer de la régularité, même encadré par Vern Cotter. Résultat, Clermont ne le garde pas au bout d'une saison. Ses problèmes de santé le rattrape et mettent fin à son aventure avec l'Aviron Bayonnais l'année suivante. 

• Piri Weepu (Oyonnax, Narbonne - 2015/2017)

Huit, c'est le nombre de matchs que le champion du monde 2011 aura disputé dans l'Ain. Pas au mieux de sa forme à son arrivée en Europe (London Welsh, Wasps), Piri Weepu est licencié en pleine saison suite à un conflit avec son entraîneur. Sans club pendant plusieurs mois, le demi de mêlée signe à Narbonne, où ses prestations ne resteront pas dans les annales. Et lui ne retiendra pas du positif de son séjour dans l'Hexagone.

Et aussi : Corey Flynn (Stade Toulousain), Jerry Collins (RCT, Narbonne), René Ranger (Montpellier, La Rochelle ?)