Il était une fois, dans une galaxie pas si lointaine, une terre nommée l'Hérault. Elle était réputée pour offrir des conditions de vie bien meilleures qu'ailleurs. Son public préféré ? Les Sud-Africains.
Le Montpellier Hérault Rugby s'est forgé une réputation au sein du Top 14 et du rugby international. Celle de compter dans ses rangs un nombre non négligeable de joueurs sud-africains. Une terre privilégiée par ces guerriers venus du sud.
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La colonie sud-africaine au MHR
Alors, au fil des années, le GGL Stadium en a vu passer des colosses de l'hémisphère sud. Les plus marquants, certainement, la colonie des Du Plessis. Le moins connu à l'international, mais important au MHR, Jacques Du Plessis, était arrivé en 2015 et est reparti en 2021, après 105 matchs sous le maillot bleu.
Les deux autres sont frères, et comptent plus de 70 sélections avec les Springboks. Arrivés la même année, en 2015, après la Coupe du monde, Jannie (pilier) et Bismarck (talonneur) ont marqué une page importante de l'histoire du MHR. Resté 5 ans pour le premier, 6 pour le second, ils ont, à eux deux, largement entretenus le mythe des Sudafs à Montpellier.
Puis il y a aussi eu les stars. Les Handré Pollard, Johan Goosen, François Steyn ou Ruan Pienaar. Ceux qui furent souvent proches de remporter un titre avec Montpellier, sans jamais y parvenir. Seul l'un de ceux cités a réussi, il s'agit de Pollard, en 2022.
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Où sont passés les Sudafs au MHR ?
Mais voilà, après des années de loyauté, l'histoire liant le MHR aux Sud-Africains connaît en ce moment un tragique tournant. Il y avait encore les Nicolaas Janse Van Rensburg, Cobus Reinach ou Jan Serfontein jusqu'à peu. Mais tous ont quitté Montpellier à l'intersaison 2025. Et même les Sud-Africains d'origine, naturalisés dans un autre pays ensuite, tels que Paul Willemse, ne sont plus.
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Il y a, cependant, deux anomalies au sein de l'effectif montpelliérain actuellement. Le premier se nomme Ricky Riccitelli. S'il a grandi en Nouvelle-Zélande, a porté le maillot des Baby Blacks et a joué toute sa vie chez les Kiwis, le talonneur est bien né en Afrique du Sud. Rien ne dit, pour autant, qu'il possède les papiers sud-africains.
Et le second n'est que très peu connu du grand public, mais pourrait bien faire du bruit dans quelque temps. Il est ailier au sein du centre de formation du MHR et se nomme Ridhau Bey. À 21 ans, il pourrait bientôt connaître ses premières heures en professionnel. Enfin, la colonie sud-africaine n'est peut-être pas complètement morte à Montpellier, car, d'après les dernières informations, le club de l'Hérault pourrait prochainement accueillir un colosse springbok.